3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A l'Auberge du Golem de Bière)

Image L'Auberge du Golem de bière est un lieu connu par tous les aventuriers en quête de missions, nouvelles, primes, quêtes voir tout simple de bons moments à passer seul, à deux, à trois voire avec sa compagnie d'aventuriers. Elle se situe à Resnie, la ville centrale du royaume des Hommes et est le carrefour incontournable pour toutes les affaires lucratives, officielles ou officieuses concernant tout Arythea. Il y a toujours un vieux qui y raconte des nouvelles de tous horizons.

Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil.

Postby Conscience Universelle » Sun Feb 13, 2011 4:13 pm

Il la testait en la mettant sur ses derniers retranchements. Apparemment, elle n’aimait pas qu’on parle de façon ironique sur sa valeur au combat. Mais elle avait aussi le don d’avoir l’air franche. Aussi, écarquilla-t-il les yeux quand il la vit devenir rouge de colère et froncer les sourcils pour déclamer qu’il en faisait trop pour un cadavre. Elle était surement en train de le taquiner méchamment pour se venger et il le prit comme ca, après tout, il n’y avait pas était de main morte mais il pensait avoir réussit à la rendre impulsive et d’affronter ses propres limites en le défiant d’y arriver et de participer au combat. C’était bon pour les affaires. Il ne sait pas si son rêve et sa chimère était foutu mais une chose est sure, elle dormirait à la taverne cette nuit. Une chose était certaine, elle avait décidé de mettre de la distance. Il aimait son caractère défiant et ce maudit cran qu’elle utilisait tout le temps. Aussi quand elle accepta de relever le défi du champion, il sourit en coin et appela Meddy pour lui confier le parchemin qu’il avait écrit afin qu’elle l’apporte à Shelkn. L’apporter avant qu’elle ne change d’avis. Aussi, Meddy descendit et accepta, pouvoir quitter la taverne même par la pluie et se soustraire aux taches ménagères était toujours une occasion à ne pas louper. Elle prit donc son mantel et sortie de la taverne où la pluie battait encore. Puis, alors qu’elle était sortie, il lui répondit simplement :

« Besoin de rien en échange, j’ai foi en vous, je parierais un peu de l’argent de la taverne ce qui remboursera la préparation. Disons que vous valez 40 Drabs d’or ? Ca peut faire un gain aisé de 1200 drabs environs suivant les paries engagés. Vous aurez surement 1/3 des gains en plus de vos gains dans le cercle pour ce petit cran que vous possédez et que j’apprécie vraiment. »


Il écarquilla les yeux ensuite quand elle lui montra ses armes, se disant qu’elle allait se battre avec seulement un bâton et son corps ? Une chose est sure, elle avait l’air de savoir le manier et se demandait presque si il n’y avait pas de sous-entendu a son égard quand elle fit des mouvements plus doux avec. Mais bref, il fallait qu’il le lui dise. Aussi s’exprima-t-il d’une voix sérieuse :

« Aucune arme tranchante ? Juste un bâton de bois et votre corps ? Je sens que je vais aimer ce combat. J’espère que ce sera suffisant contre le troll. C’est qu’il est costaud et grand. Bon, pas très intelligent mais ca compense largement. »

Il imagina la scène avec ses deux bras tenant le bâton en étranglement.

« Même si vous tenez à l’étrangler, il aura vite fait de vous envoyer valser au-dessus de son dos. Enfin bref, si ca vous va, ca me va. Vous avez l’air de savoir ce que vous faites. Pour les vêtements, j’ai un bon ami tanneur qui pourra nous faire, une bonne offre, on prendra ce qui vous plait et qui plaira à la foule, je paierais comptant. Puis, on pourra passer chez la couturière d’à coté si vous souhaitez allier tissu et cuir. J’ai de bonnes idées, je vois bien du cuir marron pour faire amazone avec des tissus verts ternes et pales comme la mousse vieillie de la foret. Ca irait bien avec votre bâton. »

Il sourit à sa proposition satisfait et lui lança :

« Voila, si vous n’avez pas d’autres questions, nous devrions y aller de suite, histoire de vous offrir le repas de midi à l’heure en rentrant pas trop tard. Puis ya moins de monde à cette heure. »

Sur ces mots, il fouilla dans sa caisse pour attraper quelques Draabs d’or qu’il mit dans une bourse vieillit et attendit la réaction de la jeune femme avant d’éventuellement la suivre vers l’extérieur. La pluie était battante, il devrait attraper son drapé de tissu épais avant de sortir dans la rue.
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A l'Auberge du Golem de Bi

Postby Conscience Universelle » Sun Feb 20, 2011 1:48 am

Météo de Resnie du jour :
Temps automnale. 17°C au thermomètre extérieur. Il fait donc assez froid étant donné que la pluie rafraichit le temps.
Forte pluie amenée par un vent soufflant à Force 5. Les petits arbres balancent. Les sommets de tous les arbres sont agités.
Les feuilles d'automnes volent donc. La ville est pavée sur ses grandes rues principales mais la plupart des rues secondaires et tertiaires sont boueuses à cause des charrettes qui y circulent. D'ailleurs, il arrive fréquemment qu'une charrette coince un coté d'une rue ou une ruelle avec ses roues embourbées et que l'attelage n'arrive plus à tirer. Créant des bouchons, voir même bloquant complétement une rue ou l'accès à une échoppe.

Informations de fonctionnement des saisons et du calendrier sur Arythea.

Infos journalière sur la Taverne :

Cheminée éteinte malgré le temps. Elle se situe contre le mur attenant à l'étable.
Le Tavernier est quasiment la majeur partie du temps derrière le comptoir quand il n'est pas dans la remise ou à la cave. (Mais il est absent en ce moment même!)
Si l'une des trois serveuses ne vous a pas vu, le tavernier vous lancera un message d'accueil dans sa "boutique".
Le Tavernier est habillé sobrement, une chemise blanche recouverte d'un jabot en cuir marron. Et un pantalon avec un tablier de jambe lié à sa taille. Des chausses simples en cuir. Barbe propre et cheveux longs blonds accrochés au-dessus de sa nuque en une queue de cheval. Manches longues de chemises retroussées.
Les trois serveuses sont habillées différemment mais suivent une règle strict. C'est à dire, un serre-taille en cuir recouvrant un chemisier sans manches à beau décolleté. Et une jupe longue trainant presque au sol. Ainsi que des chaussures à talons bas et larges. Deux sont brunes avec des yeux marrons, l'autre est châtain avec des yeux verts.
Le palefrenier qui tient l'étable est un Hobbit qui a dépassé la cinquantaine. Il porte un pantalon lui arrivant jusqu'aux molets de ses pieds nues. Il porte une veste courte en velour d'un jolie marron foncé qui lui arrive jusqu'aux hanches. Et une chemise en dessous que l'ont ne voit pas à manches longues et de couleur beige. Il a les cheveux longs et lisses, il fume de l'herbe à pipe assit sur son tabouret. A les yeux vert et n'a pas de barbe ni de moustache.

Nouvelles du jour, de la semaine, du mois :

A la gazette de Resnie "Le lutin attentif" :

1er page : "Une confrérie semble agir dans les hauts quartiers de la ville. 7 boutiques ont étaient dévalisées en trois nuits et la milice n'a toujours aucune piste. Hirdan, Le capitaine de ce secteur de la milice ne souhaite pas donner d'informations sur l'enquête craignant que des fuites la pourrissent et aide les vandales à échapper des mains des forces de l'ordre. Le forgeron Traik dit avoir été réveillé, il y a un jour par de nombreux bruits de pas dans une rue attenante à la rue principale : la voie des rois bienheureux. Cela voudrait dire que les vandales viendraient des bas quartiers, chose tout à fait probable. Mais le forgeron a cessé l'interview disant qu'il avait beaucoup de travail! Nous espérons en savoir plus bientôt. Les victimes de ces vols à répétition nous ont affirmé que les voleurs n'ont pris que les objets en fer et ont été jusqu'à laisser une chevalière en argent avec un Rubis incrusté, venant des orfèvreries Naines, à l'autre bout du pays.

Bref, affaire à suivre ... "

...............
Page des loisirs : "Gaa'rkan, un Troll de 2,40 mètres de haut a encore une fois gagné ce soir dans les cercles de sable des bas quartiers. Daran qu'un oeil, doit se faire un paquet depuis l'achat de ce Troll. Ont dit que seul les animaux, les mauvaises gens et les indignes des arènes vont se battre dans ces cercles. Mais, à la vue des nombreuses victoires de Gaa'rkan, il serait peut être bon que quelqu'un mette fin à sa suprématie. Pour le bien de tous. Penser qu'un Troll aussi fort est sous les ordres d'un humain fait froid dans le dos des plus nobles de la ville. Un jour, quelqu'un va finir avec la cervelle répandue par une massue. Ceci est presque un appel ! Allez y, relevez le défi, les gens parient tellement souvent sur Gaa'rkan à cause de ses nombreuses victoires que vous pourriez vous faire un gros pactole!

Mais attention, sur les cercles de sable, une seule devise : Deux combattants, du sang, un seul vainqueur et un seul survivant. Combat à mort sans pitié ou tout est permis sauf l'abandon. Soyez sur de vous!"

...............
..........
A l'écho du Royaume des Hommes de l'est "Les cavaliers des vents" :

3e page : "En direct des lointaines frontières de l'est. L'expansionnisme des Hommes ne s'arrête jamais! On entend beaucoup parler de la frontière Nord-Est, ces derniers temps. Les éclaireurs de l'armée du Roi Regnak II, auraient pris contact avec de nouveaux clans d'autochtones. C'était il y a un mois de ca, l'armée n'avait pas su expliquer la disparition des éclaireurs suite aux protestations des familles dans ce même journal. Mais alors que des armées s'attaquent à la frontière et aux avants-postes humains, la nouvelle éclate à nouveau et la semaine dernière, le bras-droit de Regnak II, son fidèle champion Herdwan et conseiller de guerre, aurait confirmé la mort des six éclaireurs envoyés en territoires inconnues. Suite à de nombreuses désertions sur la frontière des vents. Le roi propose aux combattants et compagnies d'aventures d'enrôler dans le mercenariat afin de capturer ces déserteurs. Tout Parias ou Hommes louches doivent être interrogés. L'armée n'ayant pas le temps de s'en occuper à cause des nombreuses attaques venues de l'Est. Il n'est énoncé nulle part le sort réservé aux dits déserteurs. Leur sort suite à la désertion étant secrètement professionnel et ne concerne que les familles concernées et leur devoir envers leur roi. On parle déjà de bagne ou pire encore d'exécution sommaire sur la place publique afin de dissuader les rangs de se clairsemer. La volonté étant de ne pas voir l'armée du Royaume Resnien s'effondrer de la même manière que la frontière des vents.

"Le roi récompense toujours ses plus loyaux sujets. Une chose est sûre, nos murs ont été et seront toujours bien gardé! Gloire à la dynastie des Resniens." Affirme Ghern, lieutenant de la 1e cohorte pour rassurer la populace.
De quoi se faire un bon petit pactole, facilement, n'est ce pas ? "


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Tableau des petites annonces et des offres de quête, de travail, de demande d'aide :

"Vend grimoire "Mysticisme et sciences occultes du coté le plus noir de la magie." 40 talans d'argent. Contacter Gomref, le prêteur sur gage pour plus d'informations."

"Recherche compagnie d'aventuriers pour sauver ma fille. Belle récompense à la clé. En jeter un mot au tavernier pour plus de détail, si intéressé."

"Donne chats noirs contre bons soins. Bonne canalisation de la magie. Demander, Taleïne, au 48 rue des tonneliers."

"Recherche compagnons pour explorer d'anciennes caches de contrebandiers. Demander Valeane au comptoir."

"Recherche quatre bons cavaliers, pour escorter un convoi à Maedhrin. Aller vous présenter au Fil de Lin."

"Recherche personnes habiles pour retrouver mes deux frères nains disparus. En jeter un mot au tavernier. 110 Talans d'argent."


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(Bon yaura d'autres nouvelles sympa... mais je les rajouterais demain. A veiller sur ce post ! :D)
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A l'Auberge du Golem de Bi

Postby Lunh » Wed Feb 23, 2011 9:26 pm

L’embrun de l’automne était plaisant à sentir. La pluie battait assez fortement sur son visage qu’il avait recouvert à demi d’un morceau de tissu, dissimulant ainsi une partie de celui-ci. Son œil gauche bien ouvert, sa capuche le protégeant tout autant, Lunh se mit à sourire. Il aimait ce temps, bien que capricieux et assez traître, il n’en était pas moins vivifiant pour lui. Il était habitué au aléas parfois brusques et mordants de la Nature, c’est ce qui faisait son charme après tout. Se rapprochant d’une Auberge, Elukar avait bien mérité d’être soulagé, et le Rôdeur descendit de sa selle pour parcourir les derniers mètres qui le séparaient de la bâtisse, dont l’enseigne lui fit étirer son sourire.

« L’Auberge du Golem de Bière »

- Et bien mon cher Elukar, je crois qu’il est temps pour nous de faire une pause dans notre parcours. Qu’en dis-tu ?

L’étalon s’ébroua et il lui tapa fortement l’encolure en guise de récompense. Puis, le menant à l’étable, il entreprit de défaire la selle de son destrier et le sécha avec de la paille en lui massant chaque muscles fortement pour qu’il n’ait pas de gène avec le froid. Un palfrenier hobbit lui avait proposé ses services, mais Lunh lui avait gentiment refusé car il préférait s’occuper de son compagnon lui-même. Une fois son étalon bien installé et séché, il confia celui-ci au palfrenier et lui glissa un talent et trois draacs dans la main avec un sourire bienveillant, puis il s’empressa de ressortir pour se diriger vers la porte d’entrée de l’auberge, et entra sans plus attendre de finir complètement trempé.
Pénétrant à l’intérieur, il abaissa sa capuche en saluant d’un beau sourire l’une des serveuses -belle petit brune aux yeux d’un marron envoûtant- qui s’était retournée à son arrivée. Son manteau était trempé mais il avait fort bien protégé le reste de sa tenue. Retirant l’attache du haut, il en profita pour prendre son arc et son carquois en main avec son sac. Il n’était pas spécialement plus vêtu que de coutume, le froid n’était pas ce qu’il craignait le plus, néanmoins, les cuirs épais de son haut, même sans manches, et de son pantalon ainsi que de son long manteau, paraient à tout problème de vent sournois.

Observant quelque peu les personnes déjà présentes, Lunh garda son sourire léger mais sincère. Le tavernier, en revanche, ne semblait pas présent. Qu’à cela ne tienne, il y avait de charmante serveuses pour vous accueillir. Une escale après tant de jours de route était un vrai bien-être dont il ne refuserait pas une miette. Il prit place à une table vide et attendit en posant son manteau sur le dossier de sa chaise et son arc avec son carquois contre le mur, gardant son épée et ses deux dagues à sa ceinture et au fourreau. Les vieilles habitudes sont les plus tenaces et Lunh était de ceux qui préféraient prévenir que guérir. Aussi prenait-il soin de ne pas éparpiller ses affaires un peu partout. Déjà son manteau gouttait abondemment sur le sol, il passa une main dans ses tresses pour les ramener un peu en arrière et étira ses épaules vers le haut pour détendre ses muscles en faisant signe à la belle serveuse brune, dont il avait croisé le regard, de venir prendre sa commande.
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A l'Auberge du Golem de Bi

Postby Conscience Universelle » Wed Feb 23, 2011 10:14 pm

Pendant que l’Hobbit du nom de Daro Piedsec était en train de regarder les quelques pièces que lui avait donné l’homme à capuche, il ne se rendit pas compte qu’il avait déjà disparu avant de le remercier de sa voix grave d’homme adulte mais assez âgé. Aussi, haussa t’il ses épaules et repris t’il son bouquin qu’il était en train de lire en s’asseyant à la chaise qui l’attendait. Tirant sur sa pipe pour en sortir de la fumée.
Quand la porte de l’auberge s’ouvrit, Malinia tourna le regard et vit un homme trempé jusqu’aux os entrer. Elle l’avait vu car était en train de remonter de la cave avec un sac de pommes de terre de 25 kilos qui servirait de repas pour le midi. Pommes de terre que Meddy devait éplucher dans la cuisine, aussi, amena t’elle le sac dans la cuisine en contournant le comptoir. Elle fut déçue de le voir s’engager dans la taverne sans prendre la peine d’aller prendre le seau et de le remplir dehors au tonneau réservoir d’où tombait le contenue des gouttières du toi, afin de nettoyer ses chausses. Pensant qu’il allait saloper tout le plancher et que ce serait surement à elle de tout nettoyer.

Mais quand elle revint de la cuisine, elle vit que ses bottes avaient l’air propre et se mit à penser : « Un cavalier ! » Affichant un air éclairé sur le visage, illuminé par la joie de servir ce genre de personnes qui avaient le don de ne pas saloper son plancher ! Quand elle le demanda, elle vint expressément vers lui pour l’accueillir, sachant qu’il était trop tôt pour manger. Elle prit donc l’un des plateaux en bois et esquiva le comptoir pour venir à sa hauteur et lui faire face. Elle le regarda dans les yeux et lui dit d’une voix douce et accueillante :

« Bien le bonjour à vous ! En cette agréable matinée. »

Elle leva les yeux au ciel pour frapper son ironie face à la pluie qui battait dehors. L’air de dire, on est mieux à l’intérieur quand même.

« Voulez vous quelque chose à boire pendant que je vous défait de votre manteau pour le faire sécher à la cheminée ? Désirez-vous manger ce midi ? Je sais qu’il n’est que 10h du matin mais nous avons au menu notre spécialité régionale, un golem à la bière accompagné de ses pommes de terre d’Isteroth et des légumes de la comté de Terin. »

Elle posa le plateau sur la table et passa un coup de chiffon sur cette dernière pour effacer les possibles traces de clients précédents, même si c’était plus machinal qu’autre chose étant donné qu’il y avait eu peu de monde en cette matinée et personne n’avait pris la peine d’utiliser cette table déjà propre. Un homme et une femme entrèrent et allèrent s’installer au comptoir. Le premier était armé d’une épée longue noir en obsidienne et la seconde n’était pas armée mais tenait le bras de l’homme. Surement, son épouse ou son amante. Il avait de longs cheveux ondulés châtain et portait une veste longue gris foncée qui ouverte, cachée mal le pommeau de l’épée où était posée sa main comme si c’était un support. Une tunique à manche longue verte pâle lui arrivant jusqu’aux milieux des cuisses. Enserrée d’une ceinture de cuir, ouvragée dans le style des hommes de l’Est, à la taille. Et d’un ceinturon qui lui servait pour accrocher son fourreau en bois d’épée longue. Il portait un pantalon de lin épais de même couleur que sa veste. Quand à la femme, elle était vêtu d’une longue robe commune de couleur bleutée foncée, à manches longues vue le temps. Et une veste longue qui était de couleur rouge sang. Ils commandèrent deux choppes à Meddy qui était au comptoir et patientèrent en discutant un peu. L’homme avait l’air un peu bougon et la femme tentait de lui redonner un peu de le sourire.
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A l'Auberge du Golem de Bi

Postby Lunh » Thu Feb 24, 2011 1:16 pm

Lunh rendit son charmant sourire à la serveur et sortit une petite bourse en tissu, sèche et bien fermée par un une très fine cordelette.

- Bonjour à vous. Oui cette matinée est plutôt vivifiante je dois dire. Mais ça réveille au moins.

Il sortit peu après une feuille étrange, en forme de cône et poursuivit en fixant de ses yeux clairs ceux de la serveuse.

- Oh ne vous donnez pas cette peine, mon manteau sèche rapidement sans avoir besoin d’une âtre chauffée. Laissons la place à ceux qui en ont plus besoin que lui. Mais je vous remercie.

Ouvrant sa petite bourse, il sortit quelques brins d’herbe à pipe séchés et les plaça dans la feuille en forme de cône tout en continuant :

- A vrai dire, je comptais vous demander un copieux repas dans l’immédiat, mais s’il faut attendre l’horaire, j’attendrai. Des jours de voyage avec peu de repos, ça creuse. Néanmoins, je ne serai pas contre une bonne bière fraîche pour commencer.

Portant le cône ainsi bourré d’herbe à pipe à sa bouche, il pointa son index sur l’embout et l’alluma avec une petite flamme légère qui s’y forma, afin d’en tirée une bouffée. Soufflant la fumée sur la flamme pour l’éteindre, il s’adossa à son siège en souriant toujours à la belle serveuse, d’un air fort chaleureux.
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A l'Auberge du Golem de Bi

Postby Conscience Universelle » Thu Feb 24, 2011 1:43 pm

La serveuse fut déçu de ne pas pouvoir prendre son manteau, c’était quelques de Draacs en moins dans ses pourboires de la journée. Elle l’écouta puis ramassa son torchon pour ensuite mettre son plateau sous le bras en lui rendant ses regards chaleureux. Et était un peu confuse à propos du repas immédiat.. à vrai dire, il n’y avait rien de prêt à cette heure ci. Aussi, levant les yeux au plafond et portant l’index à son menton, il eu une lumineuse idée avant de le regarder à nouveau, toute sourire pour lui dire d’un ton enjoué :

« Je vous apporte une bière ! Et de quoi tenir jusqu’à midi. Avec de quoi vous remplir le ventre et l’esprit ! »

Elle lui fit un clin d’œil et fit demi-tour vers le comptoir, apercevant Traik et sa femme Lannae qui était des habitants de Resnie passant régulièrement à l’Auberge. Elle leur sourit et s’arrêta deux secondes près d’eux pour leur dire bonjour en lançant sur un ton de surprise :

« Ho ! Voila, Traik, notre meilleur forgeron ! Et Lannae, la seule qui est capable de le résonner. Vous allez bien ? »

La femme sourit en voyant Malinia qui était toujours un bon brin d’air frais dans cet auberge et l’embrassa sur les joues avant que Traik, toujours bougon lui jette qu’un regard. La serveuse ne s’avouait pas si facilement vaincu et alla jusqu’à se dresser sur la pointe de ses chaussures à talons pour poser un baiser léger sur la joue droite de Traik. Avant de s’éloigner en s’inclinant, se rappelant qu’elle avait un client à servir. Et disant qu’ils parleraient plus tard.

Elle chercha dans la cuisine des pâtisseries de la boulangère de la rue qui restaient du petit déjeuner du matin et les posa sur son plateau. Ensuite, elle alla vers le comptoir pour servir une pression dans une pinte et la poser sur le plateau tout en disant en regardant Traik puis Lunh :

« Dites, vous pouvez apporter les journaux à cet homme s’il vous plait ? J’ai les mains pleines… »

Puis, elle esquiva le comptoir pour apporter le plateau avec de quoi manger et de quoi boire dans les mains. Emboitant le pas du couple qui venait de rejoindre la table de Lunh avec un grand sourire de la femme de Traik qui lui demanda d’une voix chaleureuse :

« Tenez, pour vous. Nous pouvons nous joindre a vous, vous semblez seul ? »

Traik ne dit rien, posant les journaux sur la table et attendant que l’homme réponde à sa femme, la main posée sur le pommeau de son épée. La serveuse esquiva le couple puis posa le plateau sur la table pour ensuite prendre la pinte et la déposer devant Lunh avant de laisser le plateau avec les pâtisseries sur la table en disant :

« Ce sont des amis du Tavernier. Ils sont très agréable, même si certains ne semble pas s’être levé du bon pied ! De quoi vous occuper jusqu’à midi ! J’espère que les pâtisseries vous irons… »

Dit-elle attendant une réponse de Lunh ou une éventuelle autre demande avant d’avoir l’idée de repartir travailler.
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A l'Auberge du Golem de Bi

Postby Marquise » Thu Feb 24, 2011 1:54 pm

Pousse toi la porte !

Non mais franchement ! Il pleut quoi !
Bon je vous raconte tout depuis le début, la taverne m'a appelée, mais si je vous jure ! Bon on est d'accord elle n'a pas non plus fait de long discours, c'est juste une taverne après tout faut pas trop lui en demander non plus !
Donc elle m'a appelée et me voila donc dégoulinante de partout devant sa porte. Je vous laisse imaginer le tableau, le jupon retrousser histoire de pas trop le salir, les cheveux complètement raplapla (oui je sais je reste quand même magnifique), le maquillage qui a coulé, encore heureux que j'ai mon manteau sinon mon corset serait foutu !

Pas besoin de vous dire que je boude ! si,si sérieux ! Et en plus personne ne daigne m'ouvrir cette satané porte !
Ben je vais me l'ouvrir moi même ! et toc ! mais ne venez pas me chercher après hein ! je boude j'ai dis !
Allé hop, direction le comptoir sans même jeter un coup d'œil aux personnes qui se trouvent déjà à l'intérieur, rien qu'une bande de goujats de toute façon ! ben oui je vous rappelle qu'il n'y en a pas un qui a pensé à venir m'ouvrir la porte !
Arrivée au bar sans m'adresser a personne en particulier...

Du thé ! maintenant !

Ben quoi ? bon d'accooooord

S'il vous plait...
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A l'Auberge du Golem de Bi

Postby Mnénolly » Thu Feb 24, 2011 4:35 pm

La nuit précédent cette matinée, Mnénolly et ses compagnons n'avaient pas dormi. La pluie s'était mise à tomber dès les premières heures de l'après midi. Le vent qui était tombé dans le matin avait repris, mais s'était un vent régulier, sans grande violence. Mnénolly avait choisit de ne pas s'arrêter, même si elle n'y croyait pas, elle s'était dis que cela cesserais rapidement. Au lieu de cela les gouttes avaient continuées de tomber, leur bruit lorsque elles tombaient sur la capuche de la jeune femme semblait maintenant continu. Elle sentait une pluie nourrie, pas pressée de tomber et qui s'installe pour durer. La nuit avait succédée a ce jour de grisaille et était tombée rapidement.
Mnénolly devinait la présence d'Eldogan au côté de l'étalon, écoutant les pas tranquilles et assurés de ses compagnons malgré la pluie battante, Mnénolly céda à sa fatigue. Son corps se calant contre l'encolure de Reinak. C'est la fraicheur du contact avec le cuir mouillé de la barde de l'étalon qui la tira de sa somnolence. Rejetant d'un coup sa fatigue elle fit stopper sa monture.


- il n'y a aucune raison pour que tu fatigue à me porter. Si j'avais écoutée mon instinct .. Nous serions au sec !

Un sourire sur les lèvres malgré la situation, Mnénolly met pied a terre. Glissant sa main sous la barde de l'animal elle soupir rassurée. Appelant Eldogan, elle s'accroupit vérifiant d'abord que la cape de cuir du faucon est bien ajustée. Nouveau soupir de soulagement. Sa main se glisse ensuite sous le cuir recouvrant le corps du molosse. Le cuir étanche des armures des animaux les protège de cette pluie battante. Se redressant elle repris la route suivit de ses compagnons.
Peu à peu, à mesures que les heures passaient. La jeune femme sentait sa cape s'alourdir, s'imbibant de l'eau venue du ciel. LE vent avait redoubler d'intensité à mesure que la nuit avançait. La fatigue aurait pu les écraser, les bêtes et l'humaine. Mais Mnénolly avançait dans un rêve. Elle ne ressentait plus ni angoisse ni fatigue, et n'en ressentait aucune venant de ses trois compagnons. Elle n'éprouvait plus que ce frisson de bonheur que lui procurait cette marche de nuit, la vibration légère provoquée par le poids des foulées de Reinak, le trot silencieux d'Eldogan.
Une voix était en elle. Une grande voix secrète qui parlait le même langage qu'elle et ses compagnons et leur dictait la route. Cette voix qui avait toujours été là, aussi loin que ses souvenirs pouvait la mener. Elle seule pouvait l'entendre vraiment. Elle s'en était persuadée, et s'en persuadait d'avantage à chaque difficultés rencontrée. Elle seule pouvait espérer que cette voix, dont nul autre ne saurait jamais décrypter le message; l'accompagnerait au terme de son merveilleux chemin.

L'aube ruisselante découvrit la vallée où la nuit avait passée semblant parfois interminable. L'aube de ce jour remonte, la pluie semble toujours aussi dense filtre une lueur grise semblant aussi bien venir des terres que du ciel. S'arrêtant un instant La jeune femme contemple le paysage. Les nuages semblent remonter la vallée qui s'étend face à eux. Sur le nord, une légère déchirure dans les nuages attire le regard de la princesse. Était ce un caprice du vent ? Toujours est il que la ville s'étendait là. A moins d'une heure de cheval.


- Et bien ! Nous allons pouvoir nous sécher et nous réchauffer !

Se tournant sur ses compagnons elle sourit avant de mettre pied à l'étrier et de laisser Reinak se lancer en direction de la citée.

Moins d'une heure plus tard, comme elle l'avait estimé la jeune femme passe les portes de la citée. Elle ne prête pas garde aux regards réprimant un fou rire en en voyant certains, elle n'imagine que trop bien ce à quoi ils peuvent ressembler tout trois. Guidé par ce qu'on pourrais appeler l'instinct, d'autre nommeront destin ou fatalité les pas de la troupes les mènent jusqu'à un bâtiment. Rabattue par la pluie et le vent assez faible, la fumée épaisse et lourde s'échappant de la cheminée de l'auberge, s'étalait sur la rue comme une boue noirâtre sur une route. Le regard de Mnénolly se pose sur la bâtisse "L'auberge du Golem de Bière".

Mettant pied à terre, la jeune femme détourne le regard cherchant l'écurie. Une fois la chose faite, saisissant les rennes de Reinak elle le guide jusqu'aux portes. Le dogue allemand, le faucon toujours perché sur le dos, trottinant à ses côtés. Pénétrant dans l'écurie elle hèle a voix haute.

[Commun]

- Bonjour ! Il y à quelqu'un ?

Son regard se faisant parcourt l'intérieur pour voir s'il y aurait de la place pour Reinak. Une bonne place surtout ! Elle ne restera pas si ce n'est pas le cas. Son regard se pose alors sur un hobbit tranquillement assis. Repoussant sa capuche, l'humaine lui adresse un grand sourire.
"La liberté n'existe que là où l'intelligence et le courage parviennent à mordre sur la fatalité."
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A l'Auberge du Golem de Bi

Postby Lunh » Fri Feb 25, 2011 3:35 pm

Soufflant une fumée légère et blanche, Lunh se remit à sourire d’un air chaleureux et bienveillant. Il inclina légèrement la tête à l’encontre de la belle serveuse, son regard de glace demeurant un instant accroché au sien.

- C’est très gentil à vous, je vous remercie.

Voyant le couple d’individus venir à sa table, Lunh les accueilli du même sourire en leur faisant signe de prendre place :

- Je vous en prie, un peu de compagnie ne se refuse pas.

Prenant une pâtisserie à l’odeur appétissante, il croqua dedans, détendu, le dos bien calé dans le dossier de sa chaise. Il ouvrit le journal un instant, parcourant les titres de la gazette rapidement le temps que ses compagnons de table s’installent. Etrange chose que voilà... Il semblait qu’il y ait du mouvement dans ce royaume. Peut-être quelques opportunités à la clef. Il retint la page trois en tête, elle parlait de mouvements de troupe et surtout du souverain du coin. Une légère lueur passa dans ses yeux, tandis qu’il portait de nouveau son cône d’herbe à pipe à ses lèvres pour prendre une nouvelle bouffée de celui-ci. Relevant son regard vers l’homme, forgeron de son état et la jeune femme, qui respirait la fraîcheur de vie. Soufflant une nouvelle fumée, il leva sa pinte vers la serveuse et ses amis.

- Vous êtes un ange... Merci pour les pâtisseries, elles seront largement suffisantes pour me faire attendre le repas de midi.

Il prit une gorgée généreuse de la bière, délicieuse il pouvait le dire. Elle réchauffait le corps et l’âme. Déposant sa chope, il reprit :

- Vous êtes bien aimables de venir tenir compagnie à un voyageur étranger. D’ordinaire, on se fait souvent regarder de travers quand on ne vient pas du patelin du coin.

Son ton de voix était grave et imprégné d’un certain charme, à la fois sage et laissant transparaître une capacité vocale assez importante. Un homme qui avait l’habitude des champs de bataille, haranguant ses alliés pour les transporter au front sur les lignes ennemies. Son œil gauche observait tour à tour le couple et une étrange demoiselle qui venait de faire irruption dans la taverne.
Toute vêtue de blanc, qui soulignait également la pâleur assez hors du commun de sa peau, elle semblait avoir un caractère plutôt particulier, que Lunh aimait qualifier d’enfantin car de ceux qui montre une exigence rapide et sans détour pour obtenir une simple boisson. Elle se voulait assez bourgeoise de par le caractère et le port altier qu’elle mettait en avant, malgré les dégâts que la pluie avait faite sur sa tenue et sa coiffe aplatie. Elle devait aimer prendre soin d’elle, c’était indiscutable en vu de ses agissements et de la contenance qu’elle se donnait.
Si jeune... et pourtant si hautaine. Lunh esquissa un nouveau sourire en coin. Cette petite avait quelque chose d’étrange qu’il ne savait pas encore trop qualifier. Il avait appris depuis longtemps à ne pas se fier à la couverture d’un livre...
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A l'Auberge du Golem de Bi

Postby Conscience Universelle » Fri Feb 25, 2011 5:02 pm

Pendant ce temps… alors que l’auberge était en pleine activité. Une dame trottinant aux portes de l’étable semble chercher quelqu’un. Daro Piedsec entendant sa voix douce, quitte son livre qu’il pose sur sa petite table et se lève de sa chaise pour aller d’un pas franc mais nue de Hobbit voir ce qu’il se passe. C’est ainsi que portant une pipe à ses lèvres, il regarda la nouvelle venue avec grande surprise, s’apercevant qu’elle était bien accompagnée. Écarquillant les yeux de surprise, prenant sa pipe dans sa main gauche, il lui fit une révérence et s’approcha de son chien pour lui faire sentir sa main. Il adorait les bestiaux et c’est pour cela qu’il avait entrepris de gérer l’étable, même si la paie n’était pas à la mesure d’un homme comme lui. Et son amour des bêtes devait se ressentir à leur façon de l’appréhender. Qui n’aimait pas Daro ? Aussi, prononça t’il des paroles au chien qui était presque à sa taille d’une voix intriguée et chaleureuse :

[hobbit]
« Ho ! Quelle noble robe de fureteur que tu as la ?! Il est presque aussi grand que moi ! »

Il caressa sa gorge tout en adressant un sourire à sa maitresse en lui tenant ces mots :

[Commun]
« Bien venu dans notre humble étable. Il y a de la paille chaude, de l’avoine sec, de grandes mangeoires toujours remplit et de quoi s’abreuver dans des seaux. L’eau est changée toutes les deux heures et ce n’est pas le temps qui nous en empêchera… »

Finit-il en jetant un regard désolé en fixant les grandes portes où étaient entrée Mnénolly et ses animaux et qui donnait sur la rue pavée. Il reporta son attention sur elle, voyant qu’elle avait l’air de venir de loin et lui dit ces mots :

[Commun]
« Seul les chiens sont autorisés à entrer dans l’auberge. Mais je me ferais une joie de prendre soin de votre destrier et de votre faucon. Nous avons des graines et des petites coupoles d’eau. Il y a de quoi se poser n’importe ou, que ce soit support de torches ou nids pour se reposer. Et si ce grand chien désire se coucher dans la paille, il n’y a aucun problème, je veillerais sur eux ! »

Il lui fit un grand sourire et l’invita à entrer plus avant pour que ses animaux puissent s’accoutumer aux lieux et elle s’assurer que ces derniers seraient bien traité. Après tout, c’était une étable propre et accueillante avec de la paille fraiche changé ce matin venant de quelques greniers agricoles des villages voisins. Et donc, pendant qu’il attendait une réponse, on vit apparaitre une étrange personne dans la taverne…
La serveuse était un peu pétrifiée par le regard glacial de Lunh, même si ce regard lui donnait une certaine attirance qu’elle ne comprenait pas. Comme si de cet homme émanait une aura capable de vous réchauffer le cœur. Elle dut pourtant détourner son regard à cause de la nouvelle venue qui venait d’entrer dans la taverne dans un état déplorable… même si elle en gardait une certaine prestance naturelle. Quand Lunh leva sa pinte, elle inclina la tête confuse face à ces remerciements adorables et s’éclipsa pour aller chercher un drapé de lin épais pour ne pas que Marquise attrape froid. Pendant ce temps ci, Meddy qui était au comptoir l’accueillit avec grand sourire et alla chercher l’eau qui était en train de bouillir dans la cheminée de la cuisine pour en mettre un peu dans une cruche. Elle prit en même temps quelques parfums diverses et emmena le tout avec une tasse sur le comptoir. Présentant à Marquise les diverses senteurs présentent pendant qu’elle était en train de remplir la tasse avec la cruche d’eau bouillante :

« Bonjour ! Prenez le temps de choisir un parfum. Il y a de la menthe, du citron, de la framboise, du thé vert et du thé noir. »

Alors qu’elle était en train d’énumérer les parfums, marquise pu sentir un lourd drapé beige de lin et chaud se poser sur ses épaules. Drapé amené par Malinia qui revenait de l’étage après avoir fouillé une armoire à linge. Mais sait-on si elle aurait eu le temps d’offrir un remerciement, car la serveuse était déjà repartie avec les pintes du couple pour aller les poser sur la table de Lunh, devant chacun d’eux.
En effet, Traik et Lannae s’était assit appréciant la gentillesse de l’étranger, même si le forgeron n’esquissa qu’un faible sourire qui n’était pas assez grand pour fondre son air bougon. Mais sa femme compensa cela en adressant un regard doux et un sourire chaleureux à cet homme qui venait de leur offrir sa table. Ils s’assirent donc l’un à côté de l’autre et remercièrent Malinia de leur avoir apporté leurs pintes avant de se reconcentrer sur les paroles de Lunh pour y répondre. C’est Lannae qui commença :

« Ho, vous savez, il y a deux sortes d’étrangers pour ne pas en dire trois. Il y a ceux qu’on préfère éviter à cause de leur air de brigand et ceux qui nous semble agréable et intéressant. Et je crois bien que vous faites partie de la seconde catégorie. Nous avons eu assez d’affaires de brigandages, ces temps ci. »

Traik éclata d’un rire cynique avant de répondre à sa femme par quelques paroles, pestant franchement :


« Ils nous causent bien du tracas ! On ne peut plus forger tranquille avec tout ces racoleurs qui viennent butiner à ma forge pour alimenter les pages de leurs paperasseries ! On se demande bien où est la milice sur cette affaire, tiens ?! »


Il finit ces mots en lançant un regard de dégout vers les journaux, montrant des idées fortes de celui qui croit que l’enquête embourbe et qu’il va finir par massacrer le prochain journaliste qui frappera à sa porte à cause de son témoignage fait quelques jours plus tôt. Lannae posa sa main sur l’épaule opposée de son mari avant de porter sa pinte à ses lèvres en le regardant un instant pour qu’il se calme et lui intimait de boire un peu avant de reporter son regard vers Lunh pour lui dire :


« Allons bois, Traik et n’importunons pas cet homme avec ces quelques boniments. Donc, qu’est ce qui vous amène dans notre chère ville de Resnie ? Vous venez de loin, j’imagine ? Isteroth ? Teikon ? Amerys peut être ? »


Elle garda un regard fixe et intéressé sur Lunh, curieuse et pleine de vie de son naturelle. Une lueur d’envie d’aventures contées dans son regard noisette. Quand à Traik, il regardait la mousse de sa pinte, camouflant tant bien que mal par l’intérêt qu’il portait à l’étranger. Il faut dire qu’il aurait aimé être maitre d’armes et il sentait que cet homme avait un lien avec l’armée, à cause de cette aura qui émanait de lui et cette impression qu’il donnait d’être quelqu’un d’expérience.
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