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Catacombes de Ran Kel Thu Zork

PostPosted: Fri Feb 12, 2010 11:59 am
by Luuna Solunae
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Vous vous réveillez après ce qui vous semble être une courte pause, pourtant vous ne savez pas vraiment combien de temps vous vous êtes assoupie. Ni vraiment qui est cette femme elfe noire dans cette armure sombre qui semble mener l'expédition et gérer le campement improvisé dans cette salle aux allures lugubres. De cette salle, une seule source de lumière, un trou béant au milieu d'une coupole qui semble venir de très loin au dessus. Monter la haut prendrais des heures. Autour de vous, de la poussière, des os qui ont perdus leur propriétaire, des pages de livres arrachées ou des livres dont les pages ont étaient arrachés, des coupoles en fer vieilli, en argent ternie et autres ustensiles d'une ancienne bibliothèque/Grand Salle. Et pour ca, des livres, il y en a des tas, même si 30% d'entre eux sont voués à partir en poussière si ils ne sont pas manipulés par des mains expertes quand aux autres, ils sont écrits dans une ancienne langue oubliée, perdue.. que seul les plus grands sages connaissent, si encore vous saviez lire. Vous entendez au loin, une goutte perpétuelle tomber par intermittence, résonnant dans ce qui doit surement être un labyrinthe de couloirs. Il Fait froid, il fait sombre, personne n'ose allumer un feu de camp, même si des torches sont prêtes à être allumée, surement de peur de réveiller quelque chose d'endormie depuis trop longtemps. D'ailleurs, malgré cette ambiance froide et silencieux, la voix claire mais rude de Luuna Solunae, cette elfe noire, s'élève et tranche avec l'ambiance sinistre de la pièce donnant un ordre après s'être assurée que vous alliez bien.

"On lève le camp dans deux heures! Pas le temps de roupiller, on a du boulot!"


Puis, elle part à sa place, derrière un bureau improvisé sur une vieille sépulture poussiéreuse où trônent nombre de cartes et de parchemins qu'un sage est en train d'étudier, elle appelle un nom, un homme en armure approche, une sorte de lieutenant armé d'une épée à son côté et d'un bouclier dans son dos. Puis les trois personnes engagent la discussion préparant la suite des événements. Dans le camp, tout le monde s'active et du monde, il y en a. A vue de nez, vous comptez une trentaine de personnes de différentes races, la moitié mercenaires, l'autre moitié sont là part l'appât du gain ou tout simplement par la recherche d'aventure. Il y a de toutes les classes et de toutes les races.

Re: Catacombes de Ran Kel Thu Zork

PostPosted: Mon Feb 22, 2010 12:49 am
by Rakurai
J'entre ouvre mes paupières. Je ne vois qu'un point violâtre devant mes yeux, qui danse..danse. Je referme mes paupières, cligne plusieurs fois puis les rouvre lentement, découvrant dans quel misère je me suis empêtré. A première vue, ce que je peux voir est..limité. Effectivement, voir quelque chose dans un endroit si sombre n'est pas chose facile. Au dessus de moi, un plafond de pierre, humide, fragile. Sans en savoir plus, je peux en déduire être dans un souterrain. Suis-je mort et enterré ? Non, je me redresse, mon dos me fait mal. Une fois sur mes deux jambes, je parcours le périmètre de la salle. Autour de moi, des colonnes. Beaucoup de colonnes. Le souterrain entier semble reposer sur ces colonnes, et pourtant la plupart sont fissuré de haut en bas, ou déjà renversé, comme abattus pendant un combat. Guère rassurant. Celle ci sont orné de décorations typique du peuple..du peuple..aah Nahmak (mince en Félys), impossible de m'en souvenir ! En tout cas ce n'est pas les nains qui prodiguerons un travail artistique semblable ! Ces courbes qui danse autour de la pierre m'inspire plus les courbes d'une elfe plutôt que la carrure d'un Orc. Mais c'est ces inscriptions étrange sur les murs qui me laisse perplexe. Je me souvient en avoir déjà vu les formes, dans un livre de la bibliothèque de mon père. Mais cela date maintenant de dix années, trop ancien pour que ma mémoire rétrospective sélectionne le bon souvenir. Mais où suis-je donc ? Ah, voilà un couloir. Je m'y aventure, j'avance lentement, sans peu de prudence. Tiens, un autre couloir, et un autre, et encore un ! M'a on enfermé dans dédale de pierre ? Je progresse, je me perd, je m'y retrouve, je ne sais où aller, de la lumière par ici. La lumière ce fait de plus en plus forte, est-ce une sortie ? La lumière du jour ? Eh bien non, c'est bien la lumière du jour, mais aucune sortie en vue.
Je me retrouve dans une gigantesque salle, et me rend compte que je ne suis point seul. Point du tout d'ailleurs. Jamais je n'ai pus voir un tel brassage ethnique ! Des Gnomes, des Centaures, des Humains, des Elfes, des Halfelins, et bien d'autre êtres rôdent dans la salle. Avant d'avoir pus faire le moindre pas de plus, un Orc s'approche de moi, me regarde des pieds à la tête et me dit :
- T'es qui petite chose velue ?
- Mon nom est Dar. Ja'Fui'Dar.
L'orc releva les sourcils, monta les yeux et ciel et s'en alla comme il était venu.
Bon..soit, pas très chaleureux ici..cet orc est aussi froid que mon âme. Un peu comme cette elfe là bas, rien que sa présence semble inquiéter les autres..mise à part moi.

Re: Catacombes de Ran Kel Thu Zork

PostPosted: Mon Mar 01, 2010 11:53 pm
by Mélilot Crindesoie
Mélilot venait de faire un rêve dans lequel elle était revenue à sa forêt natale. Une douce promenade au milieu des siens simplement heureux de la revoir. Et puis le rêve s'était achevé et son esprit cherchait à revenir à la réalité. Alors que les lambeau du songe traînent encore dans ses paupières lourdes, une sensation désagréable cherchait à s'imposer à sa conscience. Petit à petit, elle finit par comprendre ce qu'il se passait. Elle avait froid. Mais comment pouvait-elle avoir froid en cette saison ? Sortant des brumes nocturnes, son esprit lui commanda d'ouvrir les yeux. Action difficile et douloureuse car le peu de lumière ambiante était déjà bien plus que ses yeux endormis ne pouvaient tolérer. Mais elle finit par y arriver.

Elle se rendit alors compte qu'elle se trouvait dans une sorte de grotte très haute et très vaste et que la seule lumière visible provenait d'un trou dans le plafond. Loin là haut se trouvait la seule sortie qu'elle voyait. Mais comment faire pour remonter ? Grimper là-haut était tout simplement impensable pour une centauresse. Encore moins une centauresse habituée à vivre en ville où il n'y avait jamais besoin de franchir d'obstacle plus ardu qu'un escalier. Et déjà avec ça elle avait du mal à ne pas rater les marches avec ses sabots. Il fallait donc chercher autour d'elle pour trouver un moyen de ressortir de là. Aussitôt que ses yeux se furent posés sur le monde avoisinant, elle fut prise d'un haut le coeur. Tous ces os éparpillés sans la moindre attention, tous ces livres déchirés ou pire, toutes ces colonnes détruites et ces traces de lutte ... Et ce froid qui lui mordait jusqu'aux os. Dans un geste qui cherchait à retrouver un peu de confiance en soi, elle se drapa de sa pelisse qui, fort heureusement, se trouvait dans sa besace.

C'est alors qu'elle avisa qu'elle n'était pas seule dans cette grotte et que des gens la regardaient hagards ou étonnés. D'autres un peu plus loin semblaient discuter de quelque-chose d'important mais elle n'avait guère envie d'aller les déranger. Pas avec leurs expressions si peu amènes. En plus il y avait cette femme elfe à la peau sombre. Non seulement elle faisait peur mais en plus elle donnait à Mélilot une forte impression de déjà vu.

[centaure]Alors ça y est tu es réveillée ?

La petite fée qui ne la quittait jamais était posée sur son épaule et lui parlait avec une petite pointe d'amusement.

[centaure]Je crois bien que oui, mais je n'ai aucune idée de ce que je fais ici.

[centaure]Quoi tu ne te' souviens pas ? M'enfin tu es encore un peu jeune pour commencer à avoir des pertes de mémoire !

[centaure]Haaaa mais c'est pas drôle ça ! Allez dis-moi ce que j'ai oublié s'il te plait !

[centaure]Bon bon bon d'accord. Alors tu vois la fille là-bas avec son armure noire ? Eh bien elle est venue au village il y a quelques jours. Et elle t'a proposé de l'accompagner ici.

[centaure]Oui c'est vrai ça me revient maintenant. J'ai pas bien compris ce qu'elle veut faire ici mais elle disait qu'une soigneuse lui serait utile. Elle a aussi parlé d'un truc à propos de contrer du négatif par du positif mais ça non plus j'ai pas compris. enfin tant que je peux me rendre utile je suis contente.

Évidement ce petit dialogue ne manqua pas d'interpeller les autres individus présents. Non seulement la plupart d'entre eux ne devaient pas comprendre un mot de centaure mais en plus la fée avec qui Mélilot discutait ne pouvait être vue ou entendue que par une créature des bois. Des fois même certains habitants des bois n'y arrivaient pas. Du coup fatalement certains prirent Mélilot pour une cinglée. Mais l'aura de bien qui émanait d'elle avait quelque-chose de rassurant au milieu de ce décor si glauque. Aussi le géant Orc qui vint vers elle pour la rabrouer ne trouva-t-il plus les mots bien durs qu'il avait envisagés un instant plus tôt.

Hey toi le joli poney tu es qui au juste et tu es là pour quoi ?

Euh bonjour monsieur, Je m'appelle Mélilot Crindesoie mais je ne suis pas un poney, je suis une centauresse. Je suis ici parce que la dame elfe à la peau sombre m'a demandé de venir, elle a dit qu'une soigneuse pouvait aider et moi j'aime bien aider.

Elle avait accompagné sa phrase d'un sourire si doux et si innocent qu'il aurait pu faire fondre un glacier et ne laissa pas du tout l'orc indifférent.

Ah ouais d'accord, c'est bien ça. Mais va falloir que tu arrêtes de parler toute seule ma jolie parce que ça fait bizarre et y'a déjà assez de trucs louches dans le coin.

Ou oui, d'accord monsieur je vais dire à Tynnilyë qu'il faut qu'on évite de se parler alors. Je ne voudrais pas mettre les gens mal à l'aise et c'est vrai que les gens la voient pas.

Re: Catacombes de Ran Kel Thu Zork

PostPosted: Tue Mar 02, 2010 3:07 pm
by Shoshana
Pendant qu'ils s'endormaient paisiblement l'un après l'autre, moi, emmitouflée dans l'ombre d'un coin, juste a cote de l'entrée, éloignée un peu de la compagnie, je scrutais les environs.
On était trop, bien trop, elle m'avait promis une récompense si je venais avec, mais si elle a promis la même chose a toute cette foule ben c'est pas encore demain que je serais riche ! Et ça je n'aime pas ! du tout, du tout !
Mais je vais m'en charger, petit a petit je diminuerais le nombre de participant, ça lui apprendra a se foutre de moi !

Je commencerais bien par ce gnome la bas dans le coin, et ensuite cette ch'val toute blanche, ou peut-être je ferais le contraire, je sais pas trop, on verra lequel me tombe en premier entre les pattes. Ou je pourrais toujours déclencher une petite gue-guerre raciale, c'est toujours passionnant de les voir s'entretuer pour une cause si minable et comme ça au moins ça ira plus vite et on ne pourra pas dire que c'est ma faute !

"On lève le camp dans deux heures! Pas le temps de roupiller, on a du boulot!"

Lève le quand tu veux ma chérie, moi j'attends depuis trois heures déjà !

Mon nom est Dar. Ja'Fui'Dar


Miaou....je sais pas pourquoi mais c'est ce qui m'est tout de suite venue en tête des que j'ai entendu ce nom...
Un chat ! J'adore les chats !!!
Les yeux écarquillées histoire de voir quelque chose dans la pénombre ambiante, coup d'œil a gauche, coup d'œil a droite,
Ah ! te voila...

Je me relève et m'avance d'un pas sur vers le chat.
C'est bizarre les gens semblent les fuir, alors que moi je ne leur trouve rien d'horripilant, enfin soit, je ne les comprendrais jamais de toute façon.
Donc je m'avance vers le chat un sourire carnassier aux lèvres...

Le petit chaaaaat

J'ai deux heures devant moi pour l'apprivoiser, ça me laisse largement le temps !

Re: Catacombes de Ran Kel Thu Zork

PostPosted: Wed Mar 03, 2010 12:48 am
by Luuna Solunae
L’elfe noire était prise dans une bonne discussion derrière son bureau improvisé. Debout et les poings posés sur la stèle couverte de parchemins, elle regardait des cartes anciennes et les endroits que lui indiquait le sage et l’homme qu’elle avait appelé plus tôt. Les trois n’étaient pas réellement d’accord et c’est limite s’ils ne se disputaient pas. Après tout, les drows avaient du mal à s’entendre avec les autres races et ca se voyait, ou plutôt ca s’entendait. Car la capitaine ne perdu pas de temps pour hausser le ton à nouveau. Elle n’avait pas l’air de se soucier de l’endroit où elle se trouvait et c’est à se demander s’il y avait bien quelque chose qui lui faisait peur. Les regards se retournaient de temps à autre vers les trois personnages, se demandant ce qui se passait, à vrai dire, c’était ces trois là qui décideraient du sort de l’expédition. Et la discussion n’était plus de l’ordre du secret, voici les bribes que pourrait entendre ceux présents dans cette grande salle aux colonnes tombées.

« - Mais, madame, malgré tout le respect.. que je vous dois.. enfin.. comprenez… une avant-garde est inutile. Ce n’est qu’un vieux bâtiment en ruine. Enfin…
- Un Bâtiment en ruine ? Qu’entends-je ?!!
- Mais.. oui.. plus rien ne vit ici.. mise à part d’éventuels rats… enf..
- Des RATS ?! Non, mais vous me prenez pour quoi ? Depuis quand discute t’on les ordres de ses supérieurs ? Lieu-Te-Nant ! J’exige une avant-garde et je ne vous ai pas demandé votre avis. Où alors, vos hommes sont-ils trop lâche pour affronter ces quelques rats ?
- Non.. euh.. ce n’est pas.. enfin.. ce que je voulais dire..
- Je le savais. J’aurais du éviter d’emmener autre chose que des Drows. On ne peut pas faire confiance aux autres. Lieutenant, comme vous n’avez pas assez de courage pour prendre l’avant-garde. Je la prendrais. Et vous, vous aurez le droit d’aller à l’arrière, comme tout les lâches. J’espère qu’on vous perdra au détour d’un couloir !
- ..hmm.. bien. A vos ordres !
- Je préfère. Rompez.»

Le lieutenant partie préparer ses affaires après un bref salut militaire et disparut rapidement pour se faire oublier. La rage de la jeune femme l’avait décontenancé et c’est avec un regard de mépris qu’elle regarda partir ce pochetron. Elle donna quelques directives au sage qui était déjà en train de ranger tout ces parchemins et alla prendre son paquetage qui était déjà prêt.

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Pendant ce temps, il y avait cette histoire avec cet orc et ces trois personnages. Car même si il avait déjà oublié le Félys, il n’avait pas oublié cette charmante Centauresse qui était en train de lui parler. Lui qui était un demeuré profond et qui ne comprenait rien d’autre que de taper et de taper encore sur ce qu’on lui ordonnait de tuer. Alors quand Melilot lui parla d’une certaine Tynnilyë avec qui elle parlait mais que LUI ne voyait pas, il n’eu pas besoin de réfléchir très longtemps pour comprendre ce que ses sens lui dictait : Ennemi. Il détestait les espions et ont lui avait donné l’ordre d’ouvrir l’œil au cas où, c’était son boulot lorsqu’il patrouillait comme maintenant. Il leva donc sa hache sur la défensive, menacante et hurla avec une voix tonitruante d’orc :


« A l’espion ! Ennemi dans nos rangs ! Aux armes ! »

Bien sur, cela eu l’effet escompté et la moitié des gens présents réagir alors que l’autre moitié se demandait encore ce qu’il fallait faire dans cette situation. Alors que ceux qui avaient réagit commençait à débouler, un coup partie en direction de l’arrière du crâne de l’orc qui n’avait rien vu venir, trop obnubilé par sa prise, faut dire qu’il détestait les espions, beaucoup de ses frères étaient tombé à cause de ces maudits créatures terrifiantes qui se cachaient dans l’ombre des choses. Alors, quand vous arrivez à comprendre qu’il y en a un et que vous êtes orcs ! Vous vous concentrez pour pas qu’il vous passe dans votre dos.

« Silence ! Débile ! Tu vas alerter tout les chiens de Krashak qui dorment dans ces catacombes. »

Cette voix, c’était encore celle de Luuna, qui venait d’envoyer un coup de pommeau Daédrique dans l’arrière du crâne de l’orc. Epée au fourreau, fourreau qu’elle tenait comme une batte entre les mains et sa rage luisant sur son visage par ses yeux reflétant la lumière de la coupole et son sourire carnassier. Bref, ne sentant pas la présence d’espions et n’en voyant pas, elle fit un signe à ceux qui avaient bougé pour dire que la situation était maitrisée. Puis, regarda l’orc qui se massait l’arrière du crâne et lui demanda après avoir lancé :

« C’est bon, fausse alerte, retournez à vos paquetages. Alors, c’est quoi cette histoire d’espionnage ? »

Puis, n’ayant pas de réponse de la peau verte, elle regarda la centauresse et les deux autres énergumènes présents et lui demanda de répondre à sa question, avec sur le visage, un regard nettement adoucit et plus avenant. La magie de la vierge faisait son effet et apaisait les tensions. Attendant la réponse, elle entreprit de repasser son baudrier autour de sa taille svelte et de le ceinturer, veillant tout de même à être prête à dégainer son épée daédrique du fourreau qu’elle était en train de rattacher avec des mains expertes.

Re: Catacombes de Ran Kel Thu Zork

PostPosted: Tue Mar 23, 2010 5:00 pm
by Dreashk Korezarair
"On lève le camp dans deux heures! Pas le temps de roupiller, on a du boulot!"

Hein ? Encore un peu maman, j'ai pas fini de dormir. Tiens, où sont les fesses qui m'avaient accompagnée dans ma couche la veille ? N'a plus cette agréable sensation. J'ouvre les yeux lentement pour constater l'endroit où je me trouve – tsss ça ne devrait pas être permis de me sortir de la sorte d'un rêve érotique de toute splendeur. Bon, ce n'était pas maman qui m'a réveillé mais Luuna Solunae. Fin, quelle différence ? Hmmm y en a une grosse, en aucune circonstance je n'accepterai ma mère dans ma couche, à l'inverse la partager avec cette bien chère congénère ne saurait guère me déranger. Dis t'as fini de te dresser vilain garçon, ait un minimum de pudeur je te prie.
Donc nous sommes arrivés la nuit passée avec une expédition « archéologique » hétéroclite, composée de divers races et de divers classes. Moui, ça résume assez bien la situation. Où sommes nous ? Voilà une très bonne question. Eh bien, pour tout vous dire nous nous sommes aventuré dans les catacombes pour le bien de cette petite expédition. Paradoxalement tout le monde ne semble pas très à l'aise dans cette pièce sombre, calme mais l'atmosphère si morbide.
Allez debout flemmard, on a quelques échauffements à faire. Bon, à présent me voici debout. Bon, comment dirais-je, j'ai quelque peu analysé cette salle en arrivant, selon mes piètres connaissances il s'agit de ruines démoniaques dont la sombre mana s'est fortement affaiblie. Quant aux livres quand j'ai parcourut... Avec soin et parcimonie... Je ne pourrai vous en dire trop dessus. Il n'empêche que cette expédition m'intéresse. Mes congénères trouveront-ils quelque chose d'un quelconque intérêt ? Ou au contraire un danger se prépare-t-il ? De toute manière je suis venu pour surveiller l'avancement de cette expédition, en connaître les résultats et ramener une capitaine dans ma couche... Oups... Hum, que dis-je, ce n'est qu'en option et ce n'est en réalité pas mon but premier. Et en attendant je n'ai toujours pas fait mes exercices du matin. Voyons où avais-je laissé mon bâton daetrique ? Ah oui, à côté de mon sabre. Revêtons nos habits sans la moindre gêne, couvrons parce que quitter les couvertures il ne fait plus si chaud que ça.

Quelques minutes plus tard et quelques vêtements de plus sur le dos. Le sabre accroché à la ceinture et le bâton en ma main.

Voyons, une mélodie. Pam pam pam. Ah oui, j'oubliais, les échauffements d'abord, étirons donc nos muscles dans une agréable musique. Dansez la ribambelle. Pampampalampampam. Un pas à droite, un pas à gauche, sur la pointe, une roue latéral – sans lâcher le bâton je vous prie, c'est magique, cherchez pas. Et une alerte général, et un grand fracas. Quel est le con qui m'a déconcentré ? Où qu'il est ce gros balourd ? Où qu'il est cet espion que je lui fasse une petite démonstration ? Serait-ce ce gros orc qui a donné l'alerte ? Orc est rarement synonyme d'intelligence. Donc... Si je suis cette logique il n'y a pas d'espion. Ouais, ça s'tient, d'ailleurs mon ptit doigt me dit que Luuna-chouchou est arrivée aux mêmes conclusions – ouep, c'est qu'elle vient de frapper cette brute épaisse qui nous sert de garde. Irai-je ou n'irai-je pas ? Hmmm oui, avec plaisir mais au passage. Que voilà de jolies petites fesses. Un petit coup d'œil. Silhouette, certes maigre mais en tous points féminines, corps musclé, bien en forme, parfait pour accompagner une nuit solitaire. Et une petite fessée sur une fesse solitaire. Quelle agréable sensation, comme je le pensais. Où en étais-je ? Ah oui, Ah bah tiens, pourquoi me regarde-t-elle la Luuna. Aurait-elle posé une question ? Allons pas de jalousie, il y en aura pour tout le monde. Pour toutes les trois, je vous assure, la jument – quoique dans ce cas, j'aimerai bien savoir comment faire l'amour avec une centauresse – pour la drow et pour... l'humaine ? Ne vous battez pas, voyons... Heureusement que je me contrôle d'ailleurs sinon la bave risquerait de couler. Bon puisqu'il faut ouvrir sa gueule, ouvrons la, même si c'est pour répondre à côté de la plaque, fin, je suppose que ça concerne cette histoire d'espionnage.

[Drow] « J'avais bien dit qu'il ne fallait pas faire confiance à un orc sans cervelle... »

[Commun] « Au moins, il a bon goût... »

N'oublions de jeter un coup d'œil à la poitrine de cette bien chère commandante, il ne faudrait pas qu'elle pense être dénuée de tout intérêt.

Re: Catacombes de Ran Kel Thu Zork

PostPosted: Fri Mar 26, 2010 4:52 pm
by Wynonna Leighton
Musique!

Elle sentait un frisson glacé et morbide parcourir son échine par intermittence, semblable à la lente respiration d'un démon. Elle entendait cette goutte qui se brisait encore et encore contre cette roche au loin, inlassablement. Il y avait aussi les murmures du reste de l'expédition qui sifflaient à ses oreilles comme tant de mots perfides, tant de langues gutturales et asymphoniques, qui devenaient parfois paroles et hurlements qui l'empêchaient de se rendormir. Après une dizaine de minutes de tentatives infructueuses à tenter de sombrer à nouveau dans le pays des songes, Wynonna finit par décoller lentement ses paupières. Se dessinaient dans la pénombre des dizaines de silhouettes d'humanoïdes et demi-humanoïdes, certaines plus proéminentes que d'autres. Sa mémoire était aussi trouble qu'un ruisseau boueux et elle n'arrivait pas à se souvenir de la raison de sa présence en cet endroit. Mais si elle était là et que personne ne prêtait attention à elle, c'est qu'elle ne pouvait y être que de son plein gré. Elle s'assit et prit quelques instants à discerner correctement son environnement. A priori, elle était dans ce qui semblait être un camp de mercenaires, ou d'explorateurs - mais à en juger par le nombre d'orques rassemblés en le présent lieu il ne pouvait s'agir que de mercenaires, ces êtres étant trop limités pour comprendre le réel but d'une mission d'exploration. Les murs étaient recouverts de runes provenant sans aucun doute d'un royaume oublié, des ruines d'un passé que l'on ne pouvait retrouver qu'à travers les livres et les histoires de bardes et sur jonchaient sur le sol des dizaines, voire des centaines de corps décomposés dont seule la partie calcifiée avait survécu aux âges. Ces squelettes semblaient plus jeunes que les ruines qui les entouraient, probablement là les restes de nombreuses expéditions précédentes s'étant soldés par la défaite. La jeune femme fit glisser ses doigts sur les murs, caressant les contours des runes engravées pour tenter de les déchiffrer, mais en vain. Ses connaissances étaient trop menues et ne devaient pas remonter suffisamment loin pour comprendre le sens des symboles engravés. Cependant, à leur nature et la rareté de courbures dans les engravures, elle en déduisait que ces ruines n'appartenaient pas à un royaume elfique - tout du moins, c'est ce qu'elle supposait.

« Ah oui! », se dit-elle. Elle venait de se souvenir de la raison de sa présence en cet endroit. Vaguement, la jeune femme se souvenait de l'elfe noire qui était venue la recruter pour "explorer des ruines anciennes" ainsi que de son absence d'hésitation pour répondre positivement mais visiblement pas du comment elle avait fini ici. Une chose était cependant certaine, c'était que, sans aucuns doutes, la raison de sa présence ici était plus liée à la collecte de savoirs anciens que par l'appât du gain ou la soif d'aventure. Wynonna jeta un œil à la compagnie improvisée de mercenaires qui l'entourait et essaya d'engager la conversation avec l'une de ses composantes - tentative qui se solda par un échec cuisant et sans appel. Les autres semblaient bien trop occupées à ne rien faire et à tourner en rond pour avoir se soucier d'elle et lui adresser la parole. La blondinette poussa un soupir de désespoir et d'ennui avant d'envoyer sa main à sa ceinture et d'en sortir son instrument de musique. Il ne fallut pas plus d'une seule note jouée dans le but d'égayer la troupe pour attirer toute l'attention de celle-ci vers elle, et au vu des regards perçants et menaçants qui étaient dirigés vers elle c'était une mauvaise chose qu'elle avait faite. La mine déconfite, la jeune femme rangea immédiatement sa flûte dans son étui et fit un "coucou" embarrassé à tous ceux qui la regardaient. Elle murmura quelques mots anciens à voix basse et aussitôt quelques regards se détournèrent d'elle et allèrent vaquer à des occupations beaucoup plus productives. Wynonna profita de cette baisse de considération à son égard pour se pencher sur un squelette qui tenait ce qui semblait être un journal entre ses mains. Elle s'accroupit et ramassa délicatement l'objet, soufflant dessus pour enlever l'épaisse couche de poussière qui s'était entassée par dessus. Le bouquin n'était cependant qu'un recueil de poésies et de pensées, ne lui apportant aucune indication quant au lieu où ils se trouvaient. Elle finit par se résoudre à aller chercher une réponse auprès de l'elfe noire qui menait les opérations.

« Eeeuh... Je voulais vous poser une question. C'est que ça me gêne un peu, mais... Quelles sont ces ruines exactement..? » [Commun]

Re: Catacombes de Ran Kel Thu Zork

PostPosted: Mon Apr 05, 2010 7:28 pm
by Luuna Solunae
Ruines daédriques ! Da-é-dri-ques ! Aurait corrigé Luuna si elle avait entendu les pensées de l’elfe noire. Une chose est sur, elle eu un petit sourire en coin, quand elle le vit s’échauffer et surtout faire n’importe, semblant troublé par quelque chose qui lui était inconnu. Elle haussa les épaules et se re-concentra sur cette affaire d’espionnage. Il faut dire qu’elle était incapable de distinguer la petite fée de Mélilot et donc, cherchait à comprendre de quoi il s’agissait. Même si elle savait pertinemment que si espion, il y avait, il tomberait assurément dans ses griffes. Personne, jamais personne n’avait réussit à la duper en 482 années de suite et elle était bien décidé à ce que ca continue ! Mais le temps qu’elle réfléchisse à cette éventualité qui l’agaçait rien que d’y penser. Elle sentie une étrangère caresser son popotin. Serrant son fourreau pas encore accroché à sa ceinture de sa main gauche et serrant les dents qui aurait pu crisser comme sur un tableau noir, elle répondit à Drow à cet elfe noire qui venait d’approcher :

[Drow]« Je fais plus confiance à un orc qu’à un goujat aux mains mal placées ! »

Profitant qu’il est l’œil perdue dans son balcon et pensant que la centauresse poitrine nue aurait le don de le déconcentrer, elle arma son fourreau pour envoyer un direct du pommeau en acier dans les abdominaux de Dreask afin de vérifier si sa force légendaire était toujours à la hauteur de ses exploits. En finissant par ces quelques mots aiguisés :

[Drow] « Prends garde où tu mets les pattes, souillure noire. Ou je te les ferais manger doigt par doigt avant de t’ouvrir l’abdomen vivant afin de les récupérer dans tes tripes pour te les redonner à manger. La douleur abdominale n’est qu’un cil comparé aux tortures légendaires des dames des ruines… »

[Commun] « Vise encore à poser ton regard sur ma poitrine et je te les arrache pour que tu puisses te regarder agoniser ! Je ne tolérerais aucun manque de vigilance dans mon groupe. »

Le laissant sur ces paroles, elle attacha la lanière de son fourreau à sa ceinture et s’éloigna de quelques pas pour s’approprier l’espace et posa son regard sur cette femme qui venait d’arriver. Elle lui posait une question, au sujet du pourquoi de cette expédition. Elle la jaugea un instant et essaya de se calmer un peu, n’osant même pas regarder cet elfe noire qui avait osé mettre sa main à ses fesses. Il n’était pas digne d’être de son sang, de sa race. Elle en avait maté des comme ca, mais c’était la première fois que quelqu’un osait la toucher de la sorte. Elle secoua la tête et repris d’une voix calme afin de répondre à la question de cette femme qu’elle reconnaissait :


« Voila, une question intelligente, enfin ! Et bien, il est peut être temps de vous en dire plus. »[Commun]

Elle s’interrompit et monta sur la base d’une colonne qui avait était fracassée jadis. De quoi, imposer sa prestance et continua d’une voix forte et claire :

[Commun] « Premièrement, bienvenue et merci d’être venu. Nous sommes dans les catacombes du Roi nécromant Ran Kel Thu Zork. Jadis, il a asservit cette région dans le seul but de bâtir un empire mort. Défiant les dieux avec ses armées de mort-vivants. Mais son avidité était si grande, qu’il voulait asservir tout les royaumes d’Arythea et renverser son supérieur : Krashak en personne, le dieu mauvais, le serpent des ombres. Quand la déesse mère enferma le dieu mauvais, le Roi nécromant disparut à jamais et son royaume s’écroula étrangement pour devenir ces ruines poussiéreuses. Nous sommes ici pour comprendre le pourquoi de cette chute. Et montrer à ces elfes que les elfes noires ne sont pas du même sang ! Je prends la tête de l’expédition, le petit groupe là, vous venez avec moi. Si vous avez des questions, ca sera en route. Prenez votre paquetage, on avance. »

Elle descendit de son piédestal et partie dans les couloirs suivant une direction qu’elle avait notée. Le reste de l’expédition sachant ce qu’il avait à faire. Indiquant avant à Dreashk, Shoshana, Mélilot, Rakurai et Wynonna de la suivre. C’était le groupe qu’elle avait choisit. Elle dit ces quelques mots l’espace d’un instant, où elle regardait derrière elle :


« Et prudence, je veux des yeux ouvert, des oreilles tendues. Si vous voulez discuter, vous pouvez, mais n’élevait pas trop la voix, ces ruines sont dangereuses, je sens déjà leur malsainité bouillonner dans mes veines. Donc, pas trop de bruit. Sinon, je réduis au silence. » [Commun]

Puis, elle lança une dernière directive :

[Commun]« Et si vous apercevez une ombre, c’est notre espion, prévenez moi. Je le veux vivant ! »

Re: Catacombes de Ran Kel Thu Zork

PostPosted: Fri Apr 16, 2010 6:31 pm
by Rain
L'eau du ruisseau était froide, mais Rain avait trop chaud pour s'en émouvoir.

Les ruines étaient à quelques lieues d'ici, et il voulait être présentable. Il avait un rôle à tenir, et ce rôle semblait être gêné par la crasse des voyages. Il avait rencontré Frarey dans une auberge il y a quelques jours de ça, un pur coup de chance. Ils avaient fait le voyage ensemble. C'était un barde, et c'est d'ailleurs ce choix de carrière qui avait permis à l'assassin de gagner sa confiance en jouant de sa lyre. Il avait été recruté par la fameuse Luuna Solunae pour une expédition dans les ruines que le jeune elfe apercevait à l'horizon.
Cette drow était l'intermédiaire entre lui et sa cible. Cependant, l'assassin préférait ne pas y penser, ce n'était pas bon pour tenir son rôle. Pour l'instant il se contentait de suivre les directives de son ancien maitre devenu contact: L'observation avant tout.

Le jeune elfe vida l'outre d'eau sur sa tête et la laissa se remplir dans le courant tout en se séchant au soleil. Il en profita pour ôter le sang séché qui incrustait ses ongles.
Un fois sec il récupéra l'outre et la posa près du cadavre de Frarey. Les loups commençaient a s'approcher un peu trop prés, il devait se dépêcher de partir. Au moins il n'aurait pas de problème pour disposer du corps.
Il n'avait pas non plus eu de problèmes pour les vêtements de l'elfe, qui faisaient quasiment sa taille. Rain mis donc la chemise de soie blanche et le pantalons large de l'ex-barde, tout les deux tirés à quatre épingles. Il mit son baudrier et enchaina avec la veste assortie. Il mit les bottes légèrement retroussées du barde, mais il fit impasse sur le chapeau … Fallait pas pousser le ridicule non plus. Il ajusta l'écharpe rayée autour de son cou et serra les manches de la chemise tout en marchant vers son sac, contenant déjà ses affaires. Il avait gardé sa lyre en bandoulière.
Il se mit en route sans attendre. Les loups avaient un déjeuner de prévu ici, et il ne voulait pas jouer les troubles fêtes.

Notre assassin devenu barde professionnel ne mit pas trop de temps à arriver aux ruines, et ses oreilles affutées ne mirent pas trop de temps à détecter le tintamarre que faisait la petit troupe à l'intérieur.
Rain aimait bien les orques, ils étaient aussi faciles à contourner que de gros cailloux. Il s'installa donc dans un petit coin d'ombre pour observer.

Luuna devait logiquement être la seule elfe noire, et comme toutes ses semblables elle était froide, coupante et rapide à la détente. Pas mal de risques avec elle: les elfes noirs ont le meurtre dans le sang, et les meilleurs braconniers font les meilleurs gardes chasses. Il y avait un autre elfe noir, un mâle. Visiblement lubrique, un peu suicidaire, pas un gros problème. La centauresse était plus surprenante, dans le sens ou sa présence ici était presque illogique. Rain avait une impression étrange en la regardant, mais il n'arrivait pas à déterminer pourquoi.
Ses yeux glissèrent plus ou moins sur les autres membres de la petite troupe, mais son regard fut capté par la jeune femme avec des cheveux ébouriffées. Elle dégageait une impression de … c'était difficile à dire. Une sensation presque malsaine, mais en même temps attirante. Une sorte d'antithèse de ce que la centauresse évoquait à Rain. L'assassin remarqua aussi le Félys qui se cachait dans l'ombre pour échapper à la fille qui lui avait tapé dans l'oueil. Lui il était dangereux directement, car il savait ou regarder pour trouver quelqu'un tapis dans l'ombre. L'assassin le savait, il étaient fait dans le même moule.
Fort heureusement, l'elfe noire terminait son petit discours. Il était temps que quitter la peau de Rain pour devenir Frarey.

Il sortit de l'ombre, de façon à ce que tout le monde lui tourne le dos. Puis il sortit sa Lyre et ponctua la dernière phrase de Luuna d'une mélodie théâtrale, ce qui donna à la situation un aspect presque mythique. Il observa tout le groupe se tourner vers lui, la surprise sur leurs traits, et il éclata de rire. Un rire clair et franc, presque enfantin, et à la fois charmeur de par ses intonation elfiques.
Sans attendre la question, il donna la réponse à Luuna


'' Eh bien, voilà une scène parfaite pour mon introduction. (il s'approcha de Luuna, d'un pas franc et assuré). Laissez-moi me présenter madame: Frarey Noctechant, pour vous servir. Je suis là pour relater cette aventure dans une saga. ''

Il s'immobilisa prés de la jeune elfe à la peau d'obsidienne, un petit sourire vissé à ses lèvres, tel que serait Frarey après avoir réussit son entrée.
Il tenait bien son rôle, mais la chamane ne devait pas être dupe, elle devait sentir l'odeur de sang autour de lui. Mais cela, Rain l'ignorait

Re: Catacombes de Ran Kel Thu Zork

PostPosted: Fri Apr 23, 2010 5:50 pm
by Saiph
Image ImageDans ce post : Saiph - Isis


[Humain] " Saiph ! Saipheuh ! Debout mollasson ! "

Pour toute réponse, Saiph se contenta d'émettre un grognement et de se retourner, offrant la vue de son dos à la "gêneuse".

[Humain] " Oh, Saiph, tu commences à m'énerver ! Réveille toi ou ... "

SBAFF !

[Drow]" Aïe ! "

Saiph se releva d'un bond, se massant son crâne douloureux d'une main, marmonnant un juron incompréhensible. Mais a vrai dire ce n'était pas réellement le violent coup de poing d'Isis qui venait de réveiller le jeune drow, mais plutôt la voix d'un orc hurlant à l'espion. Non mais j'vous jure. Il y a vraiment des baffes qui se perdent ! Et quoi, il était ou son fameux espion ?
Mais alors que Saiph se posait cette question tout en continuant à ruminer, une elfe noire s'approcha de l'orc par derrière pour lui offrir un violent coup sur la tête. Impeccable, elle venait de faire ce que Saiph désirait, plus la peine de sa salir les mains à présent. Ah, elle était pas belle la vie un peu ?

Quoi que ... C'est en voyant cette fameuse drow et en observant enfin autour de lui que Saiph se rappela de l'endroit ou il se trouvait. Un endroit fort peu accueillant mais Saiph avait toujours eut ce don de pouvoir s'endormir n'importe ou et n'importe quand. Une sacré chance.
La raison de sa présence ici et non dans son bon vieux matelas miteux mais douillet ? Hé bien, elle se trouvait juste à ses côté, et elle souriait d'un air ravi : Isis. Quoi qu'elle n'était surement pas la cause majeure de leur présence ici mais cela, Saiph ne l'avouerai jamais.
Tout s'était passé à peine quelques jours plus tôt. Saiph, de ses longues oreilles aiguisées avait entendu parler d'une expédition dans ces ruines. Expédition qui l'avait tout de suite intéressée, car même si il avait quitté les siens depuis des années à présent, ce désir de découvrir le passé et la vérité cachés et de se différencier de ses elfes pâlichons coulait toujours dans ses veines.
Et lorsqu'il avait eut le malheur d'en parler à Isis, juste pour infos, celle-ci, attirée par l'aventure, les mystères et le gout du risque, s'était alors mis en tête que les deux compères participeraient à cette expédition et que Saiph n'avait nul droit de protester.

Mais le temps que Saiph fasse remonter tous ces souvenirs, l'expédition commençait à prendre forme, et déjà un petit groupe mené par l'efle noire s'éloignait dans les couloirs.
Pas le temps pour Saiph de s'étirer ou de bailler d'avantage. Sans autre forme de procès il fut tiré par le bras et entrainé à la suite d'Isis.

[Humain] " Saiph, parfois tu es vraiment un boulet ! A cause de toi on va se faire semer par le groupe le plus intéressant ! Je ne suis pas venue ici pour me retrouver à l'arrière ! "

Et après une courte course Isis et Saiph rejoignirent le petit groupe sans grande difficulté. Sur ce, la jeune femme se décida enfin à lâcher le poignet du drow, avant de s'avancer seule vers la dite Luuna, d'un pas assuré.

[Commun] " Bonjour, (Isis esquissa une légère courbette) je suis Isis Olamb et celui qui traîne n'est autre que Saiph Altéïs. Je m'excuse pour le retard, mon ami à le sommeil lourd... Nous souhaiterions nous joindre à votre groupe pour l'expédition ! "

Nous ? Qu'elle parle pour elle et non pour lui ! Franchement cette Isis, tout simplement incorrigible.
De son côté, contrairement à l'entrain dont faisait preuve son amie, Saiph traînait les pieds à l'arrière du groupe, en silence, le regard quelque peu distrait.
La petite troupe qu'il suivait semblait bien mixte et déjà certaines têtes ne lui revenaient pas. Non mais vraiment, quelle idée il avait eut de venir fourrer son nez dans toute cette histoire ?