A l'assaut de Maar'Lekta

[Trad : Ombres sur terre.] Plantée sur des ruines, cette ville d'elfes noires perdue dans une forêt de pins sombres, pourrait intriguer les voyageurs. Son atmosphère ressemble à une journée d'automne continuelle et donne l'impression d'un pré-orage, où le vent menace de se lever à tout moment et où les feuilles volent comme des ballots de paille.

A l'assaut de Maar'Lekta

Postby Adelaïne Melureth » Fri Sep 10, 2010 6:04 pm

Le sentier de l'ours.

Image

Encore une nuit qui s’écoule sur Arythea et l’occasion une nouvelle fois à Noctur de laisser la place timidement à Solae. S’emmitouflant de manière caline dans les bras de sa déesse Faeluna afin qu’elle rejoigne ses deux autres sœurs de l’autre côté du monde, celui du rêve. Solae s’éveille quittant Réhankorn d’un baiser afin de cheminer vers un nouveau cycle, une nouvelle journée. Le réveil est difficile vu la faible luminosité matinale embrumée par des nuages légers et bas sur l’horizon. Au point d’en faire frissonner un Homme perdue loin à l’intérieur des terres de la région d’Amnelos. Voila deux semaines qu’il traine sur l’ancienne route et trois jours qu’il l’a quitté afin de se diriger vers une route encore plus tortueuse.

Devant lui s’élève un aprons rocheux tenant sur un tiers de son volume à une montagne tailladé par trois rivières qui fendillent la montagne à la manière de marques de griffes géantes. Jetant un regard sur ces gorges, il ne met pas longtemps à reconnaitre l’endroit où il est : La griffe de l’ours. Cette dernière est une annonce aux voyageurs pour une suite des plus périlleuses. La tristement célèbre route de l’ours s’effilant dans la montagne le long des gorges de manière tortueuse et plutôt trop escarpée par endroit. Si bien que les marchands la déteste et préfère faire d’immenses détours plutôt que de risquer leurs denrées et leurs vies sur ces chemins qui mènent tout droit à Maar’Lekta. De toute façon, les elfes noirs ne sont pas connus pour leur amour du marchandage.

Ayant profité d’avoir trouvé une source qui descend sur le versant de la route, Adelaïne avait décidé d’en faire son campement pour la nuit afin de pouvoir affronter demain, la périlleuse traversée qui l’attendait. Aussi, jetant un dernier œil a son campement de fortune, un feu de camp, quelques amas de mousse contre un rocher servant de réflecteur de chaleur et un drapé usé par le voyage et les restes d’un repas à base de poulet et de quelques pommes de terre, il finit par détourner son regard à nouveau sur le paysage pour une dernière fois.

Aussi, ne s’attardant pas, il décide de ranger le drapée dans son sac de voyage en tissu et de laisser le feu de camp et la mousse pour un éventuel futur passant. Remplissant sa gourde en cuir à la source, il quitte enfin son campement rudimentaire afin de laisser la griffe de l’ours derrière lui et d’entreprendre le long assaut vers Maar’Lekta. Jetant un regard en arrière afin d’apprécier un dernier moment cette solae mal réveillée qui s’étire lentement sur le paysage, il maugrée un instant d’avoir décidé de faire ce voyage seul et pestant contre ses deux lames, comme si c’était deux personnes bien distinctes qui manifestaient qu’il n’était pas seul.

Dur dur que vivre avec des épées forgées dans la folie….
User avatar
Adelaïne Melureth
 
Posts: 6
Joined: Fri Sep 10, 2010 4:10 pm

Re: A l'assaut de Maar'Lekta

Postby Hiranweanel » Fri Sep 17, 2010 7:38 pm

Montagne… sapin… verdure pitoyable n’ayant pas eu l’amour et les patience de ses enfants. Mais c’était pourtant de lui préférable a la route, l’ambiance malsaine qui y régnait lui donnait l’impression qu’a chaque rochze ou sous bois tamisant le chemin, une horde de saleté de sombres allaient lui jaillir sous le nez, la dague au poing et l’air mauvais. Pourquoi avait’ elle acceptée ?! Mais qu’allait’ elle donc faire dans cette galère ?!

La réponse est simple, son maitre, un druide d’un certain âge et d’une sagesse profonde, lui avait donné comme devoir, ou plutôt mission suicide selon elle, d’aller voir un de ses vieux amis, un elfe noir, tout aussi druide qu’eux, pour quérir une plante efficace contre la prolifération de certains champignon menaçant l’arbre-vie. Qu’est ce qu’un arbre vie vous demandez vous sans doute si aucun aîné druide n’as eu le bon gout de vous en informer ? Et bien un druide, arrivé à l’âge de raison, ou de sagesse pour les incultes, prend possession d’une graine, offerte par celui qui fut votre mentor, pour ainsi la faire pousser et forger par sa propre magie et a conscience un tronc creux, vivant et vibrant au rythme de la foret et de ses saisons, ou vivra le druide. C’est un peu comme mettre son âme dans la nature même pour en faire un véritable lieu de repos et de bien être. Quelque chose difficile à comprendre pour les non-initiés cependant.

Bref, elle ce devait de sauver les racines de l’arbre-vie de son maitre par quelques décoction repoussant les êtres de nature fongique y ayant élue domicile sans pour autant les tuer. Pourquoi faire un tel cinéma ? Si cette question s’élevait dans l’esprit de la jeune elfe, c’était sans doute pour cela qu’elle n’avait elle-même pas encore reçu la graine qui donnerait naissance a son lieu de vie. Trop impatiente, trop colérique, trop jeune aussi peu être. Car oui, la plupart des druides elfe, ne prenne possession de tout ce qui fait d’eux un être dédier à la nature, que vers l’âge de trois cent ans pour les plus précoces. Cinq cent pour ceux tel que Weanel.

Voila pourquoi l’ombre verte et gracile nimbé d’un manteau de feuillage roux, se mêlant à sa crinière flamboyante, chevauche un magnifique cerf, à la ramure noble et au buste robuste. L’animal lui prête main forte sans rien demander en retour si ce n’est l’amour de dame nature, chose qu’une druide aussi jeune soit’ elle, est apte a offrir a n’importe quel animal. Une caresse, une contemplation, un dialogue silencieux de regard a regard… un lien qu’aucun non druide ne peu comprendre. L’animal s’arrête en bordure de foret, la tête haute, visiblement au aguets alors que celle qui le chevauche, redresse son corps souple et longiligne, cherchant de son regard alerte ce que l’animal a vue… ou entendu.

[elfique]
« Sére Irimàr’Mel … Sére. »
(Paix mon bel Ami… paix.)

La voix est murmurante, délicate et pourtant chantante comme ceux de sa race. Puis l’elfe descend du dos de l’animal, glissant lentement sur le sol pour s’approcher avec le mouvement du félin, glissant parmi les feuillages mourant ou les épines tenaces, comme si la foret lui soufflait comment faire chaque pas pour ne pas y froisser la moindre feuille et ainsi ne pas faire de bruit. Il y avait la un homme de dos, dont elle ne voyait ni le visage, ni vraiment le moindre détail. Elle fit alors la chose la plus sage, empoignant son arc, le passant par-dessus sa tête et encochant une flèche pour ensuite tendre la corde et ainsi le tenir en joue.


[elfique]
« Dar ìl vaener, ma onna elyë ar sà cim elyë sir? »
(Halte là étranger, qui est tu et que fais-tu ici ?)

La voix était non pas tremblante, mais plutôt dur, un peu trop pour être naturel… comme si elle voulait par cette démonstration de force prouver qu’elle n’était pas incapable de se défendre… ou peut être était ce juste la concentration sur son arme bandé, ses muscles en action et son esprit focalisé sur l’homme qui donnait une tel impression.
User avatar
Hiranweanel
 
Posts: 6
Joined: Thu Sep 09, 2010 7:20 pm

Re: A l'assaut de Maar'Lekta

Postby Adelaïne Melureth » Fri Sep 17, 2010 9:26 pm

A mesure qu’il avançait, l’eau devenait de plus en plus bruyante en dessous et la route escarpée, si bien qu’on aurait eu peine à croire que des charrettes passaient par ici si il n’y avait pas ces longs sillons qui marquaient la route sinueuse un peu humide à cause de la brume des mini-cascades qui remontait en vapeur d’eau pour souiller cette route faite de roches, de verdure et de terre sèche. Si l’ont ne portait pas un regard vers le bas, on aurait eu du mal à imaginer ces gorges s’enfonçant plus encore dans la roche, tailladant la montagne de précipices de plus en plus vertigineux. Un endroit qui serait bientôt le dernier lieu de fréquentation des gens sujets aux vertiges. Et Adelaïne eu un sourire en imaginant cette situation, vu le peu de monde sur cette route, cela aurait été divertissant. Il faut dire aussi que l’heure était matinale et que beaucoup de voyageurs préféraient marcher plus tard dans la matinée préférant profiter de la fraicheur du matin pour se réchauffer en préparant leurs lourds bagages. Car si vous pensez que ce chemin est évité par les marchands, vous vous trompez en pensant qu’on n’y voit jamais une roulotte tirée par deux ânes ou autres chevaux voir par quelques vaches.

Tout les mois, des marchands montent par ici, des habitués qui connaissent la région comme leur poche et qui savent éperdument que le temps gagné vaut de l’or. C’est aussi pour cela que notre Humain est étonné de ne voir personne monter ou plutôt descendre. Mais bon, il garde espoir et c’est un regard vif qu’il lance en amont pour observer un instant son étape de la journée. Devant lui s’étend une route sinueuse faisant des lacets entre les rochers couvert de pins et il lui est difficile de prévoir combien de lieux ce dernier pourra effectuer aujourd’hui. Sans parler du problème d’orientation, sachant que tout ces conifères ont la fâcheuse tendance a vous faire perdre vos repaires. Il prie les dieux d’avoir façonné des repaires tel que la griffe de l’ours pour pouvoir estimer son avancée et savoir combien de temps, il lui faudra pour atteindre Maar’Lekta, sa destination.

Après la griffe de l’ours ? Quatre jours…. En prenant son temps d’admirer les gorges.

Lui avait dit un tavernier d’un relais plus bas dans un petit village servant de ravitaillement a la ville plus haute. Ce dernier lui avait aussi murmuré que les marchands mettent une semaine pour s’attirer le bon œil de Réhankorn. Et de ne pas attirer sa colère. Car une légende raconte que le nom de la route n’est pas innocent et que l’ours veille sur la route et ses passants. Fou est celui qui osera l’importuner.
Aussi, c’est avec un long soupir qu’Adelaïne reprends la marche. N’as t’il pas fait deux cents mètres qu’une voix le surprend dans un langage qui lui ai inconnu. Un voix des plus dur, le genre de voix douce qui vous défie de jouer les malins et inconscients en vous menaçant d’une flèche dans le dos. Ainsi, laissant passer la surprise, l’homme décide de se tourner doucement, une main posée sur le fourreau de sa lame de gauche, prêt à faire fondre l’autre main sur la poignée pour dégainer son épée en cas de problèmes.

Il prend le temps de faire chaque geste, chaque pas, pour ne pas brusquer les choses et ne pas se retrouver avec une hypothétique flèche dans le dos. Jusqu’à avoir l’inconnue dans son champ de vision et de prendre un instant pour l’observer afin de comprendre ce qu’elle veut ou ce qui lui a fait. Car Adelaïne est le genre d’homme qui a l’habitude de s’attirer les ennuies et il ne serait pas étonné de trouver quelqu’un qui lui en veuille venir le chercher dans ce lieu propice aux embuscades afin de mettre fin a sa vie.

Des oreilles fines et pointues, une chevelure flamboyante contrastant avec des yeux d’une couleur qu’il n’arrive pas à définir entre le vert et le bleu à cause de son éloignement. Un visage avenant et agréable à l’œil. Une silhouette fine et parfaite capable de faire bouillonner les plus fades des hormones. Et un arc menaçant armé d’une flèche prête à être décochée. Tout ce don, l’Homme avait besoin en cette belle matinée. Haussant les épaules, il décide de répondre à la jeune femme en secouant le crâne et en tentant de parler dans le langage commun avec ces quelques mots :

[Commun]
Je ne comprends pas… en tout cas bonjour, j’aimerais bien savoir ce que me valent cet arc et ces flèches. Je ne crois pas avoir demandé aux dieux une pluie de flèche pour assombrir ce ciel clair et bleuté.

Il fit un geste de salut rapide puis se détourna en remettant son bagage sur son épaule et continuant a marcher en lançant ces quelques mots :

[Commun]
Si vous montez, vous êtes la bienvenue à mes côtés. Cela changera de cette forêt muette et de mes deux épées comme uniques interlocutrices. Je ne serais pas contre une intervention d’Ambrosia afin de tuer l’ennuie et de briser le silence.

Puis, il se tut, entreprenant de reprendre la route qu’il avait interrompue, espérant qu’il ne finirait pas avec une flèche dans le dos. Non, il était encore trop jeune pour une si triste fin !
User avatar
Adelaïne Melureth
 
Posts: 6
Joined: Fri Sep 10, 2010 4:10 pm

Re: A l'assaut de Maar'Lekta

Postby Tinùviel » Tue Sep 21, 2010 9:55 am

Image
Dans ce post : Omnos


Omnos dormait paisiblement, un peu en amont de la rivière qui serpentait non loin du sentier de l’Ours. Il n’avait pas pris la peine de se trouver une grotte pour dormir, ayant choisit de se coucher à même la forêt. Il risquait qu’on s’en prenne à lui pendant son sommeil, c’est vrai, mais il ne dormait que d’un œil, son esprit le réveillant au moindre bruit suspect. Il faut dire qu’en tant que Tueur de Démons, il avait un sacré nombre d’ennemis. Beaucoup de gens rêveraient de voir sa tête tranchée et plantée sur une pique pour montrer à tous ce qui se passaient quand on s’opposait à eux. Pour le moment il avait survécu. Pour le moment… Qui savait pour combien de temps…

Que faisait donc Omnos par ici me direz-vous ? Et bien, certaines rumeurs étranges courraient sur Maar’Lekta, des rumeurs qu’il était venu vérifier. Voila pourquoi il avait arpenté ce sentier en pente jusqu’au coucher du soleil avant d’aller se reposer. Il était trop dangereux de se promener la nuit. Qui savait ce qui se cachait alors dans les ombres. Omnos ne craignait pas les ténèbres, mais il lui était impossible de se battre la nuit, n’ayant pas la vision nyctalopes des elfes. La prudence l’incita à aller se coucher, ses armes à portée, prêt à se battre au cas où on voudrait écourter sa nuit et sa vie par la même occasion.

Un bruit réveilla le centaure qui ouvrit les yeux en grand, cherchant ce qui avait troublé son sommeil. Il n’entendit rien tout d’abord hormis le bruit de l’eau, puis une voix douce, fluette et chantante. Il n’avait pas compris ce qui se disait, mais la clarté de la voix témoignait d’une origine elfique. Tiens donc, que faisait donc un ou une elfe par ici ? Tout à fait réveillé, le centaure se leva, étira ses bras et bâilla, avant de ramasser ses lames qu’il rangea dans les fourreaux disposés de part et d’autre de son corps chevalin. Marchant vers l’origine de la voix, il entendit quelqu’un d’autre parler, sa voix plus dure, probablement humaine.

Au détour d’un arbre, il vit belle et bien une elfe, l’arc tendu, tenant en joue un humain encapuchonné.

[centaure]
« Allons bon, qu’est-ce qui se passe ? »

S’approchant prudemment du groupe, il aperçut un cerf non loin de la jeune elfe. Car jeune elle était, c’était certain. Et druide qui plus est. Pour avoir un cerf comme compagnon de route ou de monture, il fallait être druide. Nonchalant, Omnos s’avança sans trop de discrétion, afin de faire connaitre sa présence.

[commun]
« Et bien, que se passe-t-il donc par ici ? Il n’y a pas moyen de dormir en paix ? »

Arrivé non loin des deux personnes, les mains posés sur les hanches -non loin de ses armes donc, afin de pouvoir les dégainer rapidement en cas de problème - il adressa un sourire à l'elfe, avant de se tourner vers l’humain et d'ajouter d'un ton moqueur en désignant la druidesse de la tête :

[commun]
« Ne me dites pas que vous avez tenté de regarder sous sa tenue quand même ? »

Les hommes humains étaient réputés pour leur voyeurisme, aussi s’il avait voulu regarder sous le manteau de la jeune druidesse, cela ne l’aurait étonné qu’à moitié.
User avatar
Tinùviel
 
Posts: 3
Joined: Fri Sep 17, 2010 1:22 pm

Re: A l'assaut de Maar'Lekta

Postby Waith Maewan » Fri Oct 01, 2010 2:31 pm

Une fois de plus, le dénommé Waith fut exilé d'un petit village, après avoir tabassé un nain, à moitié bourré, unijambiste, et borgne. Imaginez la scène. Déjà, de base, un nain n'est pas la créature la plus esthétique qui soit, alors avec tout ça en même temps, ça donne quelque chose de pas net. Je tiens à souligner que le terme "bourré" est là juste pour la forme, et pour les n'incultes, tout le monde sait, enfin, en théorie, qu'un nain qui se respecte et constamment le nez dans la boisson. Enfin, passons. La raison pour laquelle ce pauvre homme fut tabassé n'était pas pour ses critères physiques, mais tout simplement car cet être bourru avait fait la chose que le nomade haïssait le plus, il avait triché au cours d'une partie où son argent était en jeu. Bien entendu, personne d'autre que Waith ne le remarqua, ce qui fut en quelques sortes une des raisons pour laquelle il se fit exiler. Une autre raison fut qu'il mit quelques gnons à tout ceux qui tentèrent de l'arrêter, dont le maire, et son fils, le tavernier, et le champion du village. Autant dire quelques personnalités respectées.

Cependant, durant son séjour dans ce village, il apprit pas mal de choses, dont une inquiétante, et tout simplement, insupportable pour lui. Il y avait dans un village drow, dont le jeune homme zappa bien vite le nom, un illusionniste spécialisé dans les tours de passe-passe, et de ce fait, il remportait tout les jeux de hasard auquel il jouait, du point de vue du joueur, c'était une personne dangereuse, mais qui pourrait lui apprendre beaucoup. En effet, s'il jouait avec le meilleur dans son domaine, et que, la subtilité de sa tricherie venait à être découverte par le vagabond, personne ne pourrait alors tricher devant lui. Puis, ça donnera une bonne occasion à Waith de casser du tricheur, illusionniste et drow en plus, il n'en avait pas beaucoup dans son tableau de chasse. Comme quoi, il en faut pour être heureux comme on dit.

Ayant peur de se perdre ... Rectification ... Étant sur de se perdre en allant jusqu'à l'innomée ville drow, Waith se fit faire une une carte de l'endroit, avec un X géant qui symbolisait la ville, grâce à ça, il se débrouillerait bien pour rejoindre la ville. Mais il y a une chose à laquelle il n'avait pas pensé, il ne connaissait nullement le nom de la cible, ni là où il habitait. Enfin, en y réfléchissant, il ferait comme d'habitude, c'est à dire impro, puis, faut bien l'avouer, ça a toujours plutôt bien marché, fin, sur le papier.

C'est donc ainsi que, Waith se perdit - car oui, il avait un sens de l'orientation juste ... Phénoménal - en plein milieux d'une forêt, qui, sensément, était celle avoisinante d'une rivière avec un truc ressemblant à une griffure d'on ne sait trop quoi - Car oui, la carte était une carte muette - il se repérait vaguement grâce à une montagne disposant de neiges éternelles. Il y avait une montagne dans se genre sur la carte, avec de la chance, c'était celle-là. Cependant, il y avait un autre gros soucis, Waith n'avait aucune idée d'où se trouvait le Nord, donc, un peu galère pour se retrouver.
C'est donc après quelques journées de marches que le perdu commença enfin à entendre des bruits d'une rivière, ou au moins quelque chose qui y ressemblait, et par chance, celà était tout près, la montagne elle, semblait encore fort loin, peut être avait il prit la carte à l'envers, ce qui est tout de même grave lorsque l'on voyage seul.

C'est alors qu'il se passa quelque chose d'inattendu, un ours plutôt massif se dressa entre le voyageur et les bruits d'eau, l'ours grogna assez violemment. Si à cet instant on aurait pu lire dans les pensées de l'animal et les traduire, on aurait pu percevoir quelque chose dans le genre "Chic, encore un gros con qui s'est perdu, en plus il a l'air bon.". Mais le pauvre ours ne savait pas qu'il était tombé sur un truc encore plus dangereux que lui, enfin, en théorie. Waith, en réponse à ce grognement bâilla longuement avant de répondre dans la langue commune à l'animal.

"GRAAAAAAAAAAAOOOOOOUHHHHH-quoi ? Tu vois pas j'te comprends pas ?"

Le fauve resta comme idiot quelques instants, comme s'il avait compris ce qu'il venait d'être dit, et surtout qu'il comprit la débilité plus que profonde de la situation. Si nous étions dans un univers cartoon, on aurait pu distinguer une large goute d'eau d'eau à l'arrière dru crâne de l'incompris. D'ailleurs, celui-ci, fatigué d'attendre commença à charger sa potentielle nourriture. Potentielle nourriture qui, fit apparaître mystérieusement une carte dans sa main dans un halo de lumière blanche, et son propriétaire lança tout haut, toujours dans la langue commue son nom.

"Projectiles magiques !"

Mais, rien ne se produisit, il retenta alors.

"Projectiles magiques !"

Toujours rien. L'ours lui n'attendait pas. Il fallait donc prendre une décision rapide, et, dans un nouvel halo de lumière, la carte changea, et de nouveau le pseudo-sorcier lança une sorte d'incantation;

"Rapière du faucon !"


Toujours rien, et ceci eut pour effet de vraiment énerver l'humain, qui, à son tour, en toute normalité chargea l'animal, qui, ne comprit pas vraiment, mais se dit qu'il était vraiment plus con que prévu, et qu'il attendrait moins pour le bouffer, ce qui n'était pas plus mal en fin de compte. Arrivé à porté de crocs, le prédateur lança une attaque, mais l'humain était passé outre pour se retrouver au niveau des côtes et balança un violent coup de poing qui fit très mal .... A celui qui donna le coup. Se tenant la main d'un air idiot en balançant toute sorte de jurons à l'animal qui le regardait d'un air de dire "Heu .... Qu'est-ce tu fous mec ?". De part ce regard que le joueur de carte qualifia de hautain, il fit apparaître deux nouvelles cartes, celles-ci étaient des têtes, le valet de pique, et la dame de cœur. De nouveau l'incantation fut prononcée.

"Force du Taureau, Endurance de l'Ours"

Cette fois, quelque chose se produisit, les deux cartes s'illuminèrent dangereusement pour qu'un halo se forme autour du lanceur de sort qui, tout content que ça ait marché, s'en alla montrer à son compagnon d'infortune ce dont il était capable. Waith avait grande habitude d'en venir aux mains, les bagarres de tavernes étaient fréquentes, surtout quand il était là, donc, au fil des années, il devint plutôt bon puncheur. L'humain sourit alors à l'ours et lui balança un violent uppercut, sauf que cette fois, la puissance était loin d'être la même, tellement que le coup fit redresser l'animal sur ses deux pattes avant de se reprendre une série de direct bras droit / bras gauche suffisamment puissant pour le faire reculer, mais la bête n'était toujours pas battue, l'animal tenta alors un coup horizontal que le bagarreur esquiva de justesse, tranchant néanmoins son haut, lui laissant une belle entaille, énervé encore plus, l'humain se jetta à corps perdu dans la bataille ruant de coup le pauvre ours qui s'était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Celui-ci reculait petit à petit, ne pouvant pas faire grand chose, à chacun de ses coups de griffe, Waith bloquait et continuait sa succession de coups. Au bout d'un moment, les deux arrivèrent près des sons de l'eau, où une rivière était en fait en contrebas. Le genre de sorcier sauta pour donner un violent coup de pied dans la mâchoire de l'animal qui le sonna. Selon le bagarreur, si cela marche sur les humains, ça doit marcher sur n'importe qui, et il avait raison, le temps que l'animal perdit à remettre ses idées en place, Waith dégaina une nouvelle carte pour en invoquer son pouvoir, celle-ci se nommait "Puissance divine", et, comme précédemment, celle-ci disparut dans un halo de lumière qui vint se projeter sur la théorique proie de l'ours. Là, l'ancien noble mit ses deux poings au niveau de la ceinture pour faire une sorte de double coup de poing dévastateur qui balança l'animal quelques mètres plus loin, qui retomba lourdement dans l'eau, et, l'humain ne fit pas spécialement attention à la scène qui se passait autour de lui, trop heureux d'avoir enfin trouvé cette foutue rivière qui lui permettrait sûrement de trouver son chemin.

Le jeune homme s'appuya contre un arbre tout près de lui, referma sa main comme s'il y avait une carte dans celle-ci alors que non, puis, l'instant qui suivit, un halo de lumière puissant sortit du vainqueur de ce combat acharné pour venir, dans toute sa luminosité se terrer au creux de sa main pour réapparaitre en trois cartes distinctes. Celles-ci disparurent alors tout aussi mystérieusement, et deux nouvelles prirent la place, avec des nombres très bas, tel le 2 de pique ou encore le 3 de trèfle, l'une d'elle fut collée à la bouche pour laisser place à une sorte de rouleau blanc, rempli d'une drogue étrange qui permettait à cet homme de se relaxer, tandis que l'autre carte s'embrasa pour allumer le rouleau, et lorsque Waith secoua énergiquement celle-ci, le feu s'éteint, laissant la carte intacte, avant de disparaître comme toute les autres, c'est alors que le nouvel arrivé jeta un œil sur tout ce qui se tramait autour de lui, et vit, à quelques mètres de lui une elfe, qui avait en joue un humain en contrebas, puis, non loin de là, un centaure suréquipé. A vrai dire, le joueur de carte se foutait royalement des deux autres, mais l'elfe l'inquiétait, il venait de mettre la misère à un ours, et elle risquait de pas être spécialement contente, et, lui, risquait d'être sa nouvelle cible. Heureusement, le jeune homme maîtrisait sa langue, et réussit donc à s'exprimer comme il se devait en pointant d'une main la bête étalé de tout son poids sur le sol, et d'une autre le trou dans son veston.

[Elfique]
"Je heu ... C'est lui qu'il m'a attaqué, regardez, il a faillit m'abattre en un coup de griffe, je n'ai fait que me défendre, me tirez pas dessus, je suis encore jeune !"

Le jeune homme joint alors ses deux mains pour s'incliner plusieurs fois devant la demoiselle qui, soit dit en passant, était très belle, fin, un elfe quoi. Suite à cette séquence de déshonneur profond, Waith se releva pour fumer tranquillement sa drogue, attendant la réponse, peut être allait il mourir, il fallait donc profiter au maximum des petits plaisirs de la vie. Après tout, si elle venait à tirer une flèche, lui, n'aurait pas le temps de décocher la moindre carte, et donc, la prendrait. Autant le dire, sans le pouvoir de ses cartes, le sorte de sorcier ne servait pas à grand chose, quoique, fine lame et bon bagarreur, mais bon, contre un arc, un poing ne fait pas grand chose, il faut bien l'avouer.
User avatar
Waith Maewan
 
Posts: 5
Joined: Thu Sep 30, 2010 12:06 am

Re: A l'assaut de Maar'Lekta

Postby Conscience Universelle » Fri Oct 01, 2010 3:05 pm

<Une voix féminine avenante comme l'ont trouve dans les jeux videos s'élève et n'est entendu que par Waith>

Les pouvoirs "Force du Taureau" et "Endurance de l'Ours" ne sont plus utilisables pour la journée. De part une requête de la SPOA, Société Protectrice des Ours Affamés. Et parceque les cartes sont épuisées et qu'elles ont besoin de se reposer.

Mais l'organisation qui gère l'instinct de survie, vous applaudit et demande une requête validée par moi-même :

Les pouvoirs "Projectiles magiques" et "Rapières de Faucon" auront une meilleure chance de réussite à l'avenir mais ils ont étaient modifiés par un lutin farceur qui a faillit mourir de rire en apprenant vos exploits avec l'ours. Et donc, si les sorts fonctionnent, la nature de la chose qui en sortira sera hasardeuse.

Le projectile pourra être n'importe quoi allant de la balle en coton à la boule de feu en passant par le seau d'eau, (ca fait mal un seau d'eau en bois ou en ferraille).

La (ou les) rapière(s) de Faucon pourra être n'importe quoi allant de la banane à la lame Damassé en obsidienne en passant par une plume standard de Faucon ou d'une branche souple de sapin fraichement arrachée (avec les aiguilles et tout). Étant donné que les Faucons adorent nicher dans les branches hautes de sapin.

La conscience universelle vous remercie d'avoir été attentif et vous souhaite une bonne aventure.
User avatar
Conscience Universelle
Site Admin
 
Posts: 65
Joined: Mon Mar 22, 2010 12:16 am

Re: A l'assaut de Maar'Lekta

Postby Adelaïne Melureth » Fri Oct 01, 2010 11:37 pm

Image

« Moi qui voulait de la compagnie… »

Furent les premières nouvelles paroles de l’humain en voyant arriver d’abord le centaure puis ensuite un être à l’allure humaine. Heureux pour ce dernier que le bruit tonitruant de la rivière couvre son épisode avec l’ours. Sinon, on aurait pu dire que le jeune homme aux cartes aurait détourné l’attention et fait relâcher la tension. Mais la nature est bien faite et elle sait cacher les bruits qui vous mettent dans des positions inconfortables. Aussi Adelaïne n’entendit rien, si ce n’est le bruit lointain de chute dans l’eau d’une masse lourde mais qui aurait pu être pris pour un rocher ou une lourde souche pourrie d’arbre ayant fini par dégringoler de la falaise. Et il n’en prit donc pas trop intérêt et s’arrêta dans la marche qu’il avait entreprit de reprendre pour répondre au centaure.

Prenant le temps de l’observer, il lui dit ceci :

« Je ne suis pas de ceux qui passe leur temps à regarder sous le jupon des dames. »

Il avait une voix calme et basse, juste un peu plus forte que les bruits des rouleaux que faisait l’eau quand elle se déversait en mini-cascade sculptant la roche avec un art patient et languissant. Il haussa à nouveau les épaules et se dirigea un instant vers le bord des gorges pour juger de la profondeur de ces dernières et eu un mouvement de recul minutieux quand il se rendit compte à quel point, elles étaient hautes et vertigineuses. La route de l’ours n’était pas tortueuse que sur le papier, elle était tortueuse de part son frêle passage sinueux qui longeait un vide capable de donner le vertige à un être né pour l’escalade.

Adelaïne fini par se diriger vers l’humain qui les avaient rejoint et le regarda de pieds en cape. Mais le problème, c'est qu'il était en haut de la falaise et que rien que le fait de lever la tête, lui donna un torticolis, aussi, abandonna t'il rapidement ce qu'il avait entrepris. Il remarqua au passage ses vêtements un peu déchiré et abimé et en conclu qu’il avait du couper par la forêt de pin. Sachant qu’on ne sort jamais indemne d’une escapade en forêt. Il y a toujours un arbuste ou une branche pour laisser une marque sur votre peau ou vos vêtements. Par contre, il ne comprenait pas trop comment il avait réussit à déchirer son chemisier et fronça les sourcils en le regardant, sentant qu’il était paumé :

« T’es sur que ca va ? Tu t’es fait ca comment ? Des brigands ? »

Dit-il en montrant le chemisier déchiré. Puis sachant qu’il allait y en avoir pour un moment avant de reprendre la marche, il s’assit sur une pierre qui trainait sur la route et regarda tour à tour les personnes présentes en disant :

« Cette route est aussi fréquentée qu’en disent les rumeurs. Peut être même trop. L’ont me nomme Adelaïne Melureth. Je ne sais pas où vous avez l’intention d’aller, mais moi, je me dirige vers Maar’Lekta, la cité Drow. Paraitrait que ca donnerait dans l’aventure la haut. J’espère que vous n’avez pas le vertige, sinon, cette route n’est pas pour vous. »

Puis, il se tut, laissant les autres mesurer ses propos et se prenant le temps d’analyser son nouvel environnement, sa probable future compagnie d’aventure. Le centaure serait utile, de part sa stature de guerrier. L’elfe aux allures d’archères pourrait servir d’éclaireur. Quand à cet homme, il ne savait pas encore à quoi, il pouvait servir. Mais vu sa tenue, il ne devait pas être du genre à fréquenter un champ de bataille en armure lourde. Quelque soit ses compétences, elles seraient surement utiles dans les jours à venir.
User avatar
Adelaïne Melureth
 
Posts: 6
Joined: Fri Sep 10, 2010 4:10 pm

Re: A l'assaut de Maar'Lekta

Postby Mnénolly » Mon Oct 04, 2010 3:21 pm

Mnénolly avait voyagé, la première partie de cette équipée, escortée par les hommes de garde que sa mère lui avait octroyé. La chevauchée qui avait durée cinq jours s’était déroulée dans un silence froid, la plupart des hommes attachés à son service ne comprenaient pas le fait qu’ils devraient la laisser seule. Ils avaient reçut l’ordre de la maîtresse de la citadelle de suivre le moindre des ordres de la jeune femme. Ils obéiraient donc sans mot dire. Mnénolly avait résisté à l’envie de forcer l’allure malgré l’envie d’être enfin seule qui la taraudait. Si elle avait pu, elle aurait évité les nuits en taverne, surtout avec une telle escorte. Elle détestait attirer l’attention mais, les montures comme les hommes avaient besoin d’être ménagés. Puis, était venu le moment des séparations, celles-ci s’étaient déroulées dans cette même ambiance glacée que les journées qui l’avaient précédées. C’est la veille au matin de ce jour que nous nous apprêtons à vivre, que la dislocation de la troupe avait eu lieu, à l’orée de la Forêt des Premières Cendres.

Maintenant Mnénolly était enfin seule. Enfin, seule n’était pas le mot. La main de la jeune femme vint flatter l’encolure de sa monture alors qu’elle se penche à son oreille.

<Commun>
- « Je t’aime tu sais Reinak. »

Comme pour répondre le cheval de trait émet un doux et léger hennissement. Mnénolly se redresse sourire aux lèvres. Son regard se pose sur le chien trottinant à leur coté qui, comme s’il était jaloux des paroles adressées au cheval, glapit. Le faucon, perché sur l’un des sacs harnachés sur les flancs du canidé, surprit dans son sommeil, ouvre des yeux ronds semblant se demander ce qu’il se passe. Mnénolly devant ce spectacle laisse éclater un rire cristallin.

<Commun>
- « Mais oui je vous aime aussi tout les deux. Tu le sais bien Eldogan. »

Elle était libérée de la compagnie trop lourde des derniers jours, libérée de l’emprise de la citadelle. Mais elle n’était pas seule loin de là. La forêt avait une beauté éternelle qui touchait l’âme et le cœur de Mnénolly. Sous les frondaisons, l’éclairage du soleil matinal était doux, les chênes noueux, ressemblaient à des sentinelles. Sentinelles muettes, majestueuses, inflexibles et immortelles. Puis, lentement les essences forestières varient et les chênes sont peu à peu remplacés par des conifères. Les pins finissent par prédominer et leur allure semble sombre et sinistre malgré la belle journée s'annonçant.

<Commun>
-« Hum… Nous devrions nous arrêter un peu. Cela ne sert a rien d’avancer trop vite, simplement à nous fatiguer inutilement. Vous ne croyez pas ? »

Sur ces mots et sans qu’un geste ne soit fait, Reinak cessent ses foulées calmes et s’arrête. Mnenolly, en en une suite de mouvements fluides et gracieux met pied à terre. Aussitôt le chien arrive et c’est dans un nouvel éclat de rire que la jeune femme le débarrasse du faucon. Elle présente à ce dernier son avant-bras droit pour qu’il s’y place avant de le laisser prendre son envol jusqu’à une branche. Le regard de la jeune femme le suit tandis qu’elle soupir de soulagement et s’étire longuement avant de s’asseoir.

* Quelle sensation de liberté ! Uris avait raison, je comprends mieux la mentalité des vagabonds à présent. Nous sommes tous prisonnier de nos obligations… Je n’ai pas envie de retourner à la Citadelle et en même temps c’est ma seule attache… Je suis libre… Mais pour combien de temps ? Et est ce que je suis capable d’assumer ce choix ? Cette Liberté ? Ou m’empresserais je de retourner à la Citadelle au premier obstacle ? *

Un hennissement suivit d’un jappement la sortent de ses pensées.

<Commun>
- « Eldogan arrête d’embêter Reinak ! Mais vous n’avez pas finit de vous chamailler ! »

La jeune femme se relève, les grondant comme elle le ferait avec des êtres humains. Les têtes des deux animaux se tournent simultanément sur elle. Mais, alors que le cheval ne la quitte pas des yeux, le chien tout a sa vengeance de ne pas avoir été celui qui avait été le premier destinataire du « Je t’aime » de la princesse, s’empresse d’aller attraper la queue de l’étalon dans sa gueule et de la tirer… Un nouveau hennissement alors que Reinak se retourne prêt à rendre à l’importun la monnaie de sa pièce. Celui-ci s’élance déjà queue entre les jambes suivit aussitôt par le cheval lourd puis par une Mnenolly souhaitant les rattraper et les faire arrêter leur chamaillerie.

C’est donc une étrange farandole qui surgit ainsi a toute allure, le bruit s’entend de loin… Une véritable cacophonie entre les jappements du chien et le galop du cheval qui le poursuit.

hrp wrote:[hrp]Quoi de mieux qu’une image pour se représenter le tout… Impossible pour moi dans ce cas de » le faire mieux. La scène se déroule en automne et en forêt mais la vision qui s’offre à vous est à peu prêt la même. Si l’on omet les harnachements et charges respectives des deux animaux et qu'on ôte la neige.[/hrp]


Quelques minutes plus tard c’est Mnenolly qui surgit à bout de souffle mais riant. Rire qui s’arrête aussitôt en voyant la scène qui s’offre à ses yeux. Au même instant, un sifflement long et modulé surgit de ses lèvres. Récalcitrants, les deux protagonistes (nous parlons bien entendu du chien et du cheval de trait) s’arrêtent. Ils regardent la jeune femme qui vient de les rappeler puis, la petite troupe où tous semblent menacer tout le monde.

Regards fiers, têtes hautes. Allure de parade ! Il faut bien se donner contenance quand on a été pris en faute. Les deux bêtes reviennent à la princesse alors qu’elle observe les personnes présentes… Cherchant à savoir qui menace qui., alors qu’une voix semble lui murmurer dans le crâne sans qu'elle n'y prête garde.

*Tu as vu ? Ils jouent aussi ! *

Le faucon se pose alors sur l’épaule gauche de la jeune femme. Ses serres s’enfonçant légèrement dans le cuir la protégeant. Pour quelqu'un qui n'aimait pas attirer l'attention... Là elle était servit !
"La liberté n'existe que là où l'intelligence et le courage parviennent à mordre sur la fatalité."
User avatar
Mnénolly
 
Posts: 12
Joined: Sat Sep 25, 2010 4:26 pm

Re: A l'assaut de Maar'Lekta

Postby Waith Maewan » Tue Oct 05, 2010 2:23 pm

Profitant de ses potentiels derniers moments à vivre, est surtout du fait que l'elfe semblait bien plus occupée à pointer son arc sur quelqu'un d'autre, Waith, entre deux bouffées de sa drogue habituelle, put regarder la scène d'un œil je-m'en-foutiste. Car oui, s'il regardait la scène c'est juste qu'il avait pas grand chose d'autre à faire, et non pas par intérêt. Le seul truc qui le turlupina un brin fut la suivante. La ville notée X sur sa carte était sensée être une cité drow, ou elfe noir, et, devant lui, et accessoirement sur le côté s'était dressé une petite troupe de voyageurs, voire pourquoi pas des brigands de grands chemins, ou petits chemins, je ne saurai vous dire. Il y avait de tout, fin, plus ou moins hein, si l'on considère qu'il n'y en avait que 3, toutes les races ne pouvaient êtres représentées. Donc, pour commencer les présentations, il y avait une elfe, qui comme toute autre elfe avait, un arc, des oreilles pointues, et une ligne semblable à une baguette de pain, ce qui, plaisait à beaucoup de ses messieurs. Ensuite, venait un humain, habillé étrangement, c'était celui qui était pris pour cible par la mangeuse d'herbe - car oui, les elfes ne mangeaient pas grand chose à côté, enfin, en théorie- je sais pas trop ce qu'il avait fait pour la mettre en rogne, peut être, que lui avait tué deux ours, et était donc une cible prioritaire par rapport à l'artiste. Venait ensuite quelque chose de plus étrange, un centaure. Etrange, non par le fait que la race soit étrange ... Heu, zappez ce que j'ai dit, un centaure c'est vraiment chelou, mi-homme mi-cheval, le Dieu qui créa un jour cette race était soit bourré de façon violente, soit avait perdu un pari, un peu comme les gobelins d'ailleurs ....

Enfin, revenons à nos moutons, ou plutôt à notre être hybride. Ce qui était étrange, était tout simplement le fait d'en voir un. De son côté, le noble déchu n'en avait vu que très peu dans sa vie. Peut être aussi était-ce dû que le joueur de carte avait passé sa vie dans les tavernes et auberges pour faire des parties tout simplement.

Avec l'éducation qu'il eut, le tueur d'ours avait eu vent de quelques petits trucs sur cette race, comme par exemple une grande puissance de ses membres, et une vitesse rarement égalée lors d'un sprint lui donnant donc une énorme puissance offensive en cas de charge. Enfin, du point de vue de l'énergumène, il y avait aussi de gros inconvénients à être de cette race. Ne serait-ce que pour dormir, va trouver un lit pour un centaure dans une auberge d'un trou paumé. Déjà, s'ils ont un lit pour un humain c'est beau ... Sinon, autre inconvénient, en tant qu'humain, lorsque l'on a le dos qui gratte, cela révèle déjà d'un très gros problème, et cela devient très vite chiant. Imaginez donc un centaure qui a son "dos de cheval" qui lui gratte, comment fait il le mec ? Ensuite, autre problème, le demi-tour est forcément quelque chose de compliqué pour eux.
Oui, les pensées de Waith ne sont pas tout le temps intéressantes, mais il n'en reste pas moins quelqu'un de cultivé et de plus ou moins intelligent sur pas mal de choses. par exemple, il sait dire quelques mots dans la plupart des langues, sa famille étant devenue riche grâce au commerce, l'héritier théorique se devait d'apprendre à communiquer avec toute les races. Il faut juste préciser qu'il ne maîtrise que deux langues en dehors de la langue commune, l'elfique et le khajiit, il se peut que vous soyez étonné par l'apprentissage de la langue féline, mais, il faut savoir que Waith a vécu durant trois années dans une ville de ce peuple et a donc largement eut le temps d'apprendre à communiquer avec eux.

Pour en revenir à notre centaure, le jeune cartomancien le regardait avec attention, celui-ci portait une armure plutôt lourde, et un équipement qui semblait en avoir vu des batailles, sûrement un grand vétéran, et un mec respecté, voire craint. il fallait donc, ne pas trop s'approcher, histoire de limiter les risques d'envie d'agression, ce qui n'était pas plus mal. Alors que celui-ci était perdu dans ses pensées, l'autre humain lui adressa la parole d'en bas, lui demandant si ça allait, et si c'était des brigands qui lui avaient troués le veston. Le joueur de carte, qui, donc était en haut de la falaise, le regarda d'un air las, avant de re-piocher une carte, l'embraser et rallumer son rouleau qui avait largement eut le temps de s'éteindre en réfléchissant à comment ne pas embêter un centaure. Une fois la flamme éteinte en plusieurs battements, le trentenaire sans dire un mot pointa du doigt l'ours inanimé qui flottait sur l'eau. Si nous avions été dans un univers cartoon, l'animal aurait sans doute eu un pansement en forme de croix sur le haut du crâne, et de grosses larmes blanches sur le visage, mais, l'univers proposé en est tout autre.

L'autre représentant de la race humaine enchaîna alors disant se nommer Adelaïne Melureth, et qu'il allait à Maar'Lekta, disant qu'il y avait sûrement de l'aventure, rajoutant qu'il espérait pour les protagonistes qu'ils n'avaient pas le vertige, sinon cette route ne serait pas pour eux. Alors que l'artiste s'apprêtait à descendre de sa falaise pour aller répondre, un bruit le stoppa net, et lui fit tourner la tête si vivement que son rouleau s'éteignit presque. Le bruit en question était une demoiselle humaine, accompagnée d'un chien, d'un cheval, et d'un aigle, ou du moins un oiseau, Waith n'était pas spécialement doué pour reconnaître les oiseaux, puis bon, dans un sens, il s'en foutait légèrement. La nouvelle arrivante était plutôt agréable à regarder, pour ne pas dire belle, du moins, de là où il était c'est ce qu'elle semblait être. La scène étant terminée,le vagabond mit un pied dans le vide, pour rejoindre son interlocuteur par la voie la plus rapide qui s'offrait à lui. Pour répondre aux questions qui risquent de se poser à vous, non, Waith n'est pas suicidaire, il possède juste certaines capacités qui l'empêchent - en théorie - de mourir comme cela. Tout confiant, le joueur de carte fit apparaître dans sa main droite un de ses artefacts et voulu déclencher son effet en disant avec douceur quelques mots en commun.

"Légèreté de la plume"

Puis, voyant que le sort ne se déclenchait pas, de doux mots dans une autre langue jaillirent de sa bouche.

{Khajiit}
"La putain de la con de sa grand M..."

Et oui, ayant passé pas mal de temps chez ces êtres, certaines habitudes perdurent, et perdureront certainement jusqu'à sa mort.
N'ayant qu'une solution d'urgence pour sortir de ce mauvais pas, et surtout, pour ne pas mourir comme un abruti sans fin, Waith ouvrit ses deux mains, ouvrant ses paumes vers le sol, faisant apparaître une carte dans chacune d'elles. Pouvant contrôler diriger, et augmenter la consistance de celles-ci, en théorie, il pourrait ralentir sa chute. A vrai dire, ses sorts avaient toujours plus ou moins marchés, et donc, ses solutions d'urgences foireuses n'avaient jamais eu besoin d'être sortie.
Par chance, la chute ralentit progressivement, jusqu'à ce qu'à environ un mètre du sol, celui-ci se vianda de façon spectaculairement risible au sol. A peine eut il touché le sol qu'une voix féminine entra dans sa tête pour lui raconter ce dont il était question pour la journée avec ses cartes, ce qui, bien évidement lui fit pousser un autre juron, sans doute incompréhensible de tout ceux présents.

{Khajiit}
"Mais putain! S'ma journée bordel, un ours, une chute, des sorts qui marchent pas et ça, fais chier !"

L'air énervé, et encore plus après avoir vu que son rouleau était tombé à la flotte, il se retourna vers l'humain, à cause de qui, techniquement il s'était tant vautré la gueule. Le trentenaire se releva et lui parla dans sa langue.

{commun}
"Tu sais, y'a pas grand chose ici à part Mar-machin, la ville des drows, j'suppose que tout l'monde y va. Puis, tout l'monde est arrivé ici de ses propres moyens, tout l'monde a les moyens de continuer peinard ...."

Puis, en pointant du doigt la personne de qui il parlait à chaque fois, Waith enchaîna.

{Commun}
"...Elle la-haut, un arc, des capacités d'elfes, avec pas mal de forêt autour, j'pense pas spécialement qu'elle ait de soucis. Si elle va chez les drow, là ouais elle risque d'avoir des soucis, mais elle est suffisamment grande. L'autre là-bas, il a un équipement plus lourd que toi, et des pattes méga puissantes, il peut pas lui arriver grand chose. La dernière là, elle a une vue, un odorat et une vitesse inhumaine, il peut rien lui arriver non plus. Quant à moi, tant que j'ai mes cartes, j'ai pas trop de soucis à me faire."
User avatar
Waith Maewan
 
Posts: 5
Joined: Thu Sep 30, 2010 12:06 am

Re: A l'assaut de Maar'Lekta

Postby Turmac » Tue Oct 05, 2010 9:51 pm

Maar'Lekta... Un bon mois de marche et tous les désagréments qui vont avec. Fini la douce chaleur de l'écurie du prieuré, les repas, frugaux certes, mais de vrais repas tout de même et la compagnie de ses frères. Tout cela, Turmac ne pouvait plus espérer en profiter ; le prieur Marius, le prieur du Prieuré de l'Ordre des Hospitaliers du Temple de Ker'Hallen avait eu besoin d'envoyer une missive "on ne peut plus urgente" au Prieuré de Maar'Lekta... En sommes, le frère Marius avait besoin d'argent et envoyait Turmac récupérer quelques pièces dans l'un des prieuré les plus prospères de l'Ordre.
Il faut dire que les finances du Prieuré de Ker'Hallen n'étaient pas très florissantes, voire catastrophiques... Entre la reconstruction de la chapelle, l'achat des reliques de Saint Memnos et la participation pécuniaire à la croisade dirigée contre les terres sauvages du Nord, le prieuré avait vu ses coffres se vider aussi vite qu'une cruche de vin gratuite au milieu d'une taverne.
Mais les prérogatives de l'Ordre des Hospitaliers du Temple étaient on ne peut plus claires : "Jamais un prieuré ne se montrera avare envers les autres prieurés". Alors le Prieur de Maar'Lekta n'avait pas réellement le choix... Un œil extérieur aurait aisément pu croire que la générosité au sein de l'Ordre était sans limite mais en réalité, cette générosité était quelques peu forcée par la règle présente dans le Codex. Mais cela suffisait à donner à l'Ordre une réputation non négligeable ; entre autre, la générosité forcé tenait lieu de garante du bon fonctionnement de l'Ordre et de sa principale mission : venir en aide aux Petits et aux Simples.

Cela faisait plus de trois semaines que Turmac avait quitté Ker'Hallen et son voyage allait bientôt prendre fin. Il pourrait au moins prendre deux jours de repos à Maar'Lekta avant de repartir ; en plus de cela, la cité Drow regroupait une importante corporation de vendeurs d'herbes à pipe... Bien que le Prieur Marius le lui ait formellement interdit, Turmac avait bien l'intention de se procurer quelques livres de ces herbes ; cela lui vaudrait, au pire, une série de coup de fouet et un champ à labourer.
La route était sinueuse et serpentait le long des gorges de la Griffe de l'Ours ; une route dangereuse pour qui n'y était pas habitué, mais qui raccourcissait considérablement le voyage. Turmac avait donc décidé d'emprunter la route de l'Ours et d'arriver ainsi en avance à Maar'Lekta afin de pouvoir faire quelques emplettes.

Malgré tout, Turmac cheminait sur la route en récitant la Litanie des Morts Errants ; litanie de plus de huit cent vers de douze pieds chacun, énumérant les noms des Hospitaliers morts lors de la Croisade Bubonique qui avait eu pour but de contenir une épidémie de peste en éliminant chaque malade, malheureusement nombre de croisés avaient été contaminés...
Soudain, il fut interrompu par un bruit sourd suivi, peu après, du fracas caractéristique que produit un corps de plus de cinq cent livre tombant dans l'eau. Le centaure avait juste eu le temps de lever les yeux pour voir une masse tomber du haut d'une falaise situé à une centaine de mètres.
Passant du pas au galop, le croisé se précipita en direction de la falaise ; par curiosité d'abord, puis par devoir. En effet, chaque Hospitalier était tenu de venir en aide à tout ceux qui sollicitaient son aide de manière sincère et non intéressée...
Au bout de quelques minutes, il s'aperçut que le haut de la falaise n'était pas accessible par ce versant. Il hurla alors en langue commune :

[commun]
"Holà ! Y a-t-il âme qui vive ici ? Par le Créateur, si vous êtes armés de bonnes intentions et que vous êtes dans le besoin, je peux vous aider ! Répondez !"
"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal."
Nicolas Machiavel
User avatar
Turmac
 
Posts: 9
Joined: Mon Sep 27, 2010 3:52 pm

Next

Return to Maar'Lekta

Who is online

Users browsing this forum: No registered users and 1 guest

cron