by Conscience Universelle » Fri Feb 25, 2011 5:02 pm
Pendant ce temps… alors que l’auberge était en pleine activité. Une dame trottinant aux portes de l’étable semble chercher quelqu’un. Daro Piedsec entendant sa voix douce, quitte son livre qu’il pose sur sa petite table et se lève de sa chaise pour aller d’un pas franc mais nue de Hobbit voir ce qu’il se passe. C’est ainsi que portant une pipe à ses lèvres, il regarda la nouvelle venue avec grande surprise, s’apercevant qu’elle était bien accompagnée. Écarquillant les yeux de surprise, prenant sa pipe dans sa main gauche, il lui fit une révérence et s’approcha de son chien pour lui faire sentir sa main. Il adorait les bestiaux et c’est pour cela qu’il avait entrepris de gérer l’étable, même si la paie n’était pas à la mesure d’un homme comme lui. Et son amour des bêtes devait se ressentir à leur façon de l’appréhender. Qui n’aimait pas Daro ? Aussi, prononça t’il des paroles au chien qui était presque à sa taille d’une voix intriguée et chaleureuse :
[hobbit]
« Ho ! Quelle noble robe de fureteur que tu as la ?! Il est presque aussi grand que moi ! »
Il caressa sa gorge tout en adressant un sourire à sa maitresse en lui tenant ces mots :
[Commun]
« Bien venu dans notre humble étable. Il y a de la paille chaude, de l’avoine sec, de grandes mangeoires toujours remplit et de quoi s’abreuver dans des seaux. L’eau est changée toutes les deux heures et ce n’est pas le temps qui nous en empêchera… »
Finit-il en jetant un regard désolé en fixant les grandes portes où étaient entrée Mnénolly et ses animaux et qui donnait sur la rue pavée. Il reporta son attention sur elle, voyant qu’elle avait l’air de venir de loin et lui dit ces mots :
[Commun]
« Seul les chiens sont autorisés à entrer dans l’auberge. Mais je me ferais une joie de prendre soin de votre destrier et de votre faucon. Nous avons des graines et des petites coupoles d’eau. Il y a de quoi se poser n’importe ou, que ce soit support de torches ou nids pour se reposer. Et si ce grand chien désire se coucher dans la paille, il n’y a aucun problème, je veillerais sur eux ! »
Il lui fit un grand sourire et l’invita à entrer plus avant pour que ses animaux puissent s’accoutumer aux lieux et elle s’assurer que ces derniers seraient bien traité. Après tout, c’était une étable propre et accueillante avec de la paille fraiche changé ce matin venant de quelques greniers agricoles des villages voisins. Et donc, pendant qu’il attendait une réponse, on vit apparaitre une étrange personne dans la taverne…
La serveuse était un peu pétrifiée par le regard glacial de Lunh, même si ce regard lui donnait une certaine attirance qu’elle ne comprenait pas. Comme si de cet homme émanait une aura capable de vous réchauffer le cœur. Elle dut pourtant détourner son regard à cause de la nouvelle venue qui venait d’entrer dans la taverne dans un état déplorable… même si elle en gardait une certaine prestance naturelle. Quand Lunh leva sa pinte, elle inclina la tête confuse face à ces remerciements adorables et s’éclipsa pour aller chercher un drapé de lin épais pour ne pas que Marquise attrape froid. Pendant ce temps ci, Meddy qui était au comptoir l’accueillit avec grand sourire et alla chercher l’eau qui était en train de bouillir dans la cheminée de la cuisine pour en mettre un peu dans une cruche. Elle prit en même temps quelques parfums diverses et emmena le tout avec une tasse sur le comptoir. Présentant à Marquise les diverses senteurs présentent pendant qu’elle était en train de remplir la tasse avec la cruche d’eau bouillante :
« Bonjour ! Prenez le temps de choisir un parfum. Il y a de la menthe, du citron, de la framboise, du thé vert et du thé noir. »
Alors qu’elle était en train d’énumérer les parfums, marquise pu sentir un lourd drapé beige de lin et chaud se poser sur ses épaules. Drapé amené par Malinia qui revenait de l’étage après avoir fouillé une armoire à linge. Mais sait-on si elle aurait eu le temps d’offrir un remerciement, car la serveuse était déjà repartie avec les pintes du couple pour aller les poser sur la table de Lunh, devant chacun d’eux.
En effet, Traik et Lannae s’était assit appréciant la gentillesse de l’étranger, même si le forgeron n’esquissa qu’un faible sourire qui n’était pas assez grand pour fondre son air bougon. Mais sa femme compensa cela en adressant un regard doux et un sourire chaleureux à cet homme qui venait de leur offrir sa table. Ils s’assirent donc l’un à côté de l’autre et remercièrent Malinia de leur avoir apporté leurs pintes avant de se reconcentrer sur les paroles de Lunh pour y répondre. C’est Lannae qui commença :
« Ho, vous savez, il y a deux sortes d’étrangers pour ne pas en dire trois. Il y a ceux qu’on préfère éviter à cause de leur air de brigand et ceux qui nous semble agréable et intéressant. Et je crois bien que vous faites partie de la seconde catégorie. Nous avons eu assez d’affaires de brigandages, ces temps ci. »
Traik éclata d’un rire cynique avant de répondre à sa femme par quelques paroles, pestant franchement :
« Ils nous causent bien du tracas ! On ne peut plus forger tranquille avec tout ces racoleurs qui viennent butiner à ma forge pour alimenter les pages de leurs paperasseries ! On se demande bien où est la milice sur cette affaire, tiens ?! »
Il finit ces mots en lançant un regard de dégout vers les journaux, montrant des idées fortes de celui qui croit que l’enquête embourbe et qu’il va finir par massacrer le prochain journaliste qui frappera à sa porte à cause de son témoignage fait quelques jours plus tôt. Lannae posa sa main sur l’épaule opposée de son mari avant de porter sa pinte à ses lèvres en le regardant un instant pour qu’il se calme et lui intimait de boire un peu avant de reporter son regard vers Lunh pour lui dire :
« Allons bois, Traik et n’importunons pas cet homme avec ces quelques boniments. Donc, qu’est ce qui vous amène dans notre chère ville de Resnie ? Vous venez de loin, j’imagine ? Isteroth ? Teikon ? Amerys peut être ? »
Elle garda un regard fixe et intéressé sur Lunh, curieuse et pleine de vie de son naturelle. Une lueur d’envie d’aventures contées dans son regard noisette. Quand à Traik, il regardait la mousse de sa pinte, camouflant tant bien que mal par l’intérêt qu’il portait à l’étranger. Il faut dire qu’il aurait aimé être maitre d’armes et il sentait que cet homme avait un lien avec l’armée, à cause de cette aura qui émanait de lui et cette impression qu’il donnait d’être quelqu’un d’expérience.