3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A la Fourrure Tenace)

Image L'Auberge du Golem de bière est un lieu connu par tous les aventuriers en quête de missions, nouvelles, primes, quêtes voir tout simple de bons moments à passer seul, à deux, à trois voire avec sa compagnie d'aventuriers. Elle se situe à Resnie, la ville centrale du royaume des Hommes et est le carrefour incontournable pour toutes les affaires lucratives, officielles ou officieuses concernant tout Arythea. Il y a toujours un vieux qui y raconte des nouvelles de tous horizons.

3e jour de Tanmaïn, Mearcil. (A la Fourrure Tenace)

Postby Sélène Syghiss » Sun Feb 13, 2011 4:39 pm

Sélène plisse les yeux en le voyant donner un bout de parchemin à la serveuse. Elle a la désagréable impression de s’être fait manipuler. Le temps est encore pluvieux et ressortir pour se faire tremper à nouveau ne lui dit vraiment rien qu’y vaille mais pour une tenue gratuite, l’effort est minime. Finalement ce n’est pas gratuit, elle esquisse un petit sourire blasé et hausse les épaules à son tour. Rapidement elle fait le calcul et hoche la tête, le visage neutre, ne relevant pas son attention. Finalement elle s’accoude après une longue expiration.

- Ne jamais juger avant de connaître sinon vous êtes un homme mort.

Toutefois elle l’écoute avec attention maintenant que l’occasion de voir le troll à l’œuvre est nulle. Elle se retient de glousser en l’entendant détailler sa tenue, personnellement, elle ne compte pas porter énormément de choses encombrantes. Juste les parties utiles en cas de coups ou de chutes. Elle le regarde, retenant à grand peine un sourire et fait oui oui de la tête, amusée. Après tout l’acheteur c’était lui. Sélène se laisse glisser du tabouret sans un mot et va chercher sa cape. Elle l’enfile et bougonne, elle est encore trempée et du coup bien lourde à porter. Attendant le tavernier sur le pas de la porte, elle jette un œil en direction de la planque qu’elle s’est dégotée et se trouve rassurée. Les pas de l’homme dans son dos, annonce qu’il est prêt. Sélène s’écarte et le laisse passer devant, ne connaissant nullement le chemin.

Sa première excursion en ville étant encore floue dans son esprit. Cette fois-ci, elle s’abrite comme elle peut de la pluie, se faufilant sous les toits débordants et essaie de préserver ses bottes. Soudain, elle réalise que la pluie sera peut-être présente ce soir, voilà qui pouvait tourner en sa faveur. Satisfaite, elle se redresse et se met même à chantonner tout doucement. Son esprit note les moindres détails de leur déplacements boueux. Bizarrement les gens marmonnent quelque chose à propos d’un combat et Sélène écarquille les yeux. Combien sont déjà au courant ? Une trainée de poudre n’aurait pas été aussi rapide. Occupée à écouter les passants, elle ne voit pas le tavernier s’arrêter devant l’échoppe du tanneur et lui rentre proprement dedans avec un bel élan. Tous deux roulent à terre et Sélène éclate de rire avant de bondir souplement sur ses pieds, non sans avoir profité un peu de ce corps à corps impromptu.
La sagesse naît de l'ignorance et de son acceptation.
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil.

Postby Dreashk Korezarair » Sun Feb 13, 2011 5:36 pm

ImageDans ce post : Amvain Cas'Isar'Que


Pluie tonitruante, torrent s'écoulant du ciel. Un homme, ou plutôt un cavalier encapuchonné. Sa monture est également recouvert par un long tissu, de sorte que l'on ne distingue que sa tête et l’extrémité de ses jambes. Et l'on ne peut que considérer la rareté de cette créature, un animal que l'on ne doit pas voir souvent en ces contrées si l'on en juge par le regard surpris des rares passants suffisamment fous pour braver la colère des éléments. L'animal en question est de nature reptilienne. Des griffes sont présentes à l'extrémité de ses jambes, un bec crochu témoigne de son régime alimentaire.
Cet bourgade laisse un petit quelque chose dans l'air. La pluie, s'y attendait-il ? Le cavalier n'a pas l'air embarrassé par ce soudain déluge... De là à dire qu'il avait prévu les nombreux ragots. Les intrépides qui bravent la pluie sont de plus en plus nombreux, leurs conversations – qu'il peut suivre grâce à son ouïe sur-développée – témoignent d'un combat futur entre une jeune femme et un troll, combat qui aura lieu à « l'arène du sable ». Arène du sable ? Première fois qu'il entend parler, il faut ajouter que, pour votre gouverne, c'est également la première fois qu'il traverse les rues de cette bourgade.
Le Cercle l'a envoyé sur place pour enquêter sur les récents évènements, chose qu'il fera avec plaisir. Il lui semble qu'il y a quelques non dits en ces lieux. La population cacherait-elle quelque chose ? Écoutez les conversations est parfois plus aisé que de lire une feuille de papier, il est toujours susceptible d'y trouver des informations qui ne sont pas divulguée sur le papier.
L'individu erre dans les rues boueuses, observant les différentes personnes. D'après les informations qu'il a reçu, la femme est rousse et a les yeux verts, de plus elle est accompagnée par un homme aux cheveux châtains et habillé tel un tavernier. Tavernier ? Il n'y aurait donc personne à l'auberge ? Sans doute pas. Mais pour qu'un tavernier daigne quitter son lieu de travail l'évènement doit être d'une extrême rareté, d'autant plus si l'on y ajoute les bruits portés par le vent.
L'arène de sable selon ce qu'il entend est un lieu où l'on risque sa vie pour un peu de prestige et plus particulièrement pour beaucoup d'argent. D'après ces même bruits le présent champion est un certain Troll du nom de Gaa'rkan. Dangereuse bête s'il en est. Cette créature serait manipulée par un certain Daran n'a qu'un oeil. Donc le véritable adversaire ne serait pas ce pathétique troll mais bel et bien le Borgne. Un Troll, pathétique ? Façon de parler bien évidemment. Sa force est disproportionnelle à son intelligence. Quant à son agilité, cela varie d'un troll à l'autre.

Son regard d'aigle ne peut que distinguer les deux individus actuellement les plus célèbres de Resnie, et ce, malgré la distance. N'oublions pas que, compte tenu de ses origines sa vue comme son ouïe sont bien au dessus de la moyenne générale. Nulle doute qu'il les a remarqué avant même qu'ils ne puissent distinguer sa présence. Léger sourire en coin lorsque la jeune femme rentre dans le tavernier pour que tous deux roulent l'un sur l'autre. Il ne peut pas non plus ignorer l'agilité de cette humaine. C'est l'occasion rêvée. Le cortège, composé d'une créature mystérieuse et d'un individu encapuchonné, se dirige inlassablement vers ces deux humains, prenant une allure étrangement rapide, trop pour un cheval, sans considérer le risque qu'il y a à se déplacer aussi rapidement dans la boue. Tout aussi étonnant que cela puisse paraître l'animal arrive par on ne sait quel miracle à s'arrêter de justesse devant les deux humains. Le cavalier met pied à terre, éclaboussant par la même occasion l'animal et les deux humains de boue – et ses bottes également, bottes de fine facture, semblant à la fois hors du temps et sans âge.

Sous sa capuche ne sont distinguable que deux yeux dorés, sous son long manteau on peut voir le fourreau dépasser sur son côté gauche. Ses bras, quant à eux sont dévêtu, à l'exception d'un bracelet argenté présent sur son bras droit, sur celui est tracé un signe mystérieux. Sur son bras vous pouvez, si vous y prêtez attention des tatouages, deux serpents ailés se faisant face, sur son épaule une sorte d'araignée fait signe de présence, à moins qu'il ne s'agisse d'une forme fantomatique ? Sa monture quant à elle sort une langue de serpent, laissant s’échapper un son à peine distinguable.

[vieux elfique] « Va ami »

Après ces quelques mots dans une langue que vous ne connaissez peut-être pas l'animal s'éloigne des trois individus alors que l'elfe observe plus avant ses deux « compères ».

[Commun] « Excusez cette intrusion impromptue, humains, mais il semblerait que votre description ait fait le tour de la ville. »

De ses yeux dorés il fixe la jeune femme dans les yeux.

[Commun] « Il semblerait également qu'en défiant l'actuel champion vous avez attisée ma curiosité, humaine. »

Il connaissait la témérité des humains mais leur ignorait une telle folie, peut-être savait-elle ce qu'elle faisait ? Non, après l'avoir observé, nul doute que celle-ci avait déjà connu plusieurs combats par le passé, non pas grâce aux cicatrices – si tant est qu'il y en ait – mais bien grâce à sa musculature travaillée.
Un œil porté sur le tavernier cette fois. Sourire, ce tavernier a également une musculature travaillée mais elle n'a pas été faite pour affronter un combat. Il ne voit pas l'expérience du combat récent dans l'individu.

[Commun] « Je suppose que vous ne prendrez pas part à ce combat, humain... »

Silence, réflexion.

[Commun] « Cependant, vous conviendrez que combattre seul une créature de cette stature est une entreprise ardue. » Regard sur l'humaine, il ne compte pas lui laisser le temps de s'outrer. « Non pas que je doute de vos capacités mademoiselle, mais vous conviendrez que l'on ne connaît pas l'issue d'un combat tant que l'on ne s'y trouve pas. »

Quelles sont ses intentions ? Qui est-il même ?

[Commun] « De fait, je vous propose mon assistance dans cette entreprise. »

Que ferez-vous de cette main tendue ?
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil.

Postby Conscience Universelle » Sun Feb 13, 2011 7:07 pm

La jeune femme semble accepter son offre, même si il ne comprend pas vraiment sa soudaine distance. Il n’a jamais eu d’œil avare ou commercial à propos de ce combat, il mettait simplement les forces de ce monde en principe. L’argent lui permettrait non sans mal de faire parvenir dans sa taverne des denrées exotiques venant des quatre coins d’Aryhthea et permettrait sans nul doute d’attirer en cette ville des groupes de musique ou d’autres formes d’Art capable de divertir ses clients. Offrir le plaisir, tel était sa devise. Il n’avait pas ouvert cette taverne pour se faire de l’argent dessus. Sinon, il y aurait bien longtemps qu’il aurait fermé boutique à cause de toute la pression. Mais face à son sourire blasé, il n’a pas envie de tenter d’expliquer tout cela. Il la laisse donc avec sa cape encore mouillée. Il est clair qu’elle n’avait pas eu le temps de sécher, mais il se promettait de lui en acheter une chez la couturière, car il lui devait bien ca à cette femme. Elle allait risquer sa vie en partie à cause de lui et de ses conseils saugrenus. Il enfila la sienne, qui était propre et sec et sortie dehors après elle.

Une fois dehors, il fermât la porte de l’auberge et frotta ses mains l’une contre l’autre en regardant le ciel, en sautillant légèrement sur les pieds, tellement il avait froid. Un coup d’œil au thermomètre, lui indiquait 17°c, mais avec le vent de force 5, cette température paraissait en avoir 8 de moins. Il grimaça presque quand il dut sortir de sous le porche pour affronter la pluie diluvienne et le vent désagréable. Et sa respiration exprimait des vapeurs d’eau à chaque pas présenté sur le sol, comme quoi, il n’avait pas que froid psychiquement. Il faisait vraiment froid. Elle l’attendait déjà dehors depuis une ou deux minutes, car il avait veillé à expliquer aux deux serveuses restantes qu’elles devaient tenir la taverne et veiller à attiser le feu dans la remise qui léchait la baignoire d’eau. Il lui avait promis un bain chaud pour le début de l’après midi et elle l’aurait. Quoiqu’il arrive ce soir.

Elle le laissa passer devant et il la guida à travers la ville pour atteindre la dite Tannerie. Mais c’était bien un parcours du combattant et un chemin interminable étant donné l’état des rues avec ce presque-déluge. Mais le tavernier était un habitué de ce temps et de cette ville boueuse. Aussi, prit-il soin de slalomer entre les maisons à colombages pour profiter d’un abri temporaire afin de traverser une rue fortement exposée à la pluie. Et d’éviter les grosses flaques d’eau quand elles se présentaient. La ville avait besoin de nouvelles rues, mais dans le royaume des hommes, il était rare de connaitre une belle ville entièrement pavée. Mise à part quelques bourgades qui en avait le financement nécessaire.

Comme elle, il entendit les rumeurs courantes, mais ne les releva pas et les ignora, car il savait que les gens adoraient les cercles de sable et qu’ils feraient tout pour ne pas les louper. Aussi, ce genre de nouvelles se répandait vite. Ce qui arrangeait les gens qui prenaient les paris, ils pouvaient ainsi se préparer pour la soirée avec leur registre de dettes et de crédits. Au bout d’un moment, pourtant, le tavernier trouva enfin la porte du tanneur et pris soin de remarquer le panneau de bois accroché à une barre de fer horizontale et qui dessinait une peau de cuir tannée et étirée sur son socle. Nul doute possible, ils étaient arrivés. Ce qu’il n’avait pas prévu par contre, c’était de rouler dans la boue, bousculer par la femme qui l’accompagnait et de finir un instant dans ses bras après deux trois tours. Il ne comprit pas de suite la raison mais fut surpris de la voir se relever si vite et si vivement. En effet, cette femme était vraiment douée pour le combat. En tout cas, elle s’était entrainée récemment et de manière régulière, vu sa vivacité exemplaire.

Alors qu’il se relevait lentement, se remettant de cette proximité impromptue qui l’avait déstabilisé. Il remarqua un drôle d’énergumène arriver sous le déluge, sur une drôle de créature qui ne ressemblait pas à un cheval. Au début, il ne compris pas vraiment mais c’est quand le cavalier descendait de son cheval qu’il se rendit compte qu’il ne pouvait pas être plus salit que maintenant. Même si au final, à ce stade, cela importait peu. Il haussa les épaules et écouta ce homme qui venait à leur rencontre. Voir ce qu’il avait à dire. Son parlé était différent, à force de connaitre sa clientèle, le tavernier avait reconnu des syllabes douces et rondes, comme savaient si bien les prononcer les elfes. Mais encore une fois, sachant que d’autres races savaient les utiliser, il se garda bien de tout commentaire ou de conclusion trop hâtive.

D’après les dires de cet homme, les rumeurs avaient fait bon train dans toute la ville, étant donné qu’il disait les avoir entendu, ce qui ne surprit pas plus le tavernier que tout à l’heure. Lui qui s’attendait à ce revers de la médaille. Mais pour les répliques suivantes, il se rendit vite compte que l’être mystérieux s’intéressait plus à Sélène qu’à lui, aussi, le laissa t’il encore parler. Il ne prit attention qu’à son observation détaillé de la jeune femme et de lui. Et fut surpris qu’il s’adresse enfin à lui, lui disant qu’il ne prendrait pas part à ce combat et qu’il n’avait pas l’âme d’un combattant. Le tavernier apprécia cette remarque moyennement et se promis d’y répondre quand l’homme aurait fini ses tirades nombreuses. Il sourit en coin aux dernières paroles qu’il prononça. Ainsi, n’était-il pas le seul à trouver cette entreprise hasardeuse. Mais, sachant le cran que possédait la jeune femme, il lui aurait étonné qu’elle accepte. Son orgueil de femme était en jeu et elle ne voudrait pas se faire voler la gloire par un homme. Qu’il soit humain, elfe, ou autre.
Il haussa donc les épaules et répondit à l’homme, de façon assez emprise par la colère :

« Je t’en foutrais des, je participe pas à ce combat et j’suis pas forgé d’une âme combattante. J’en ai calmé plus d’un avec une bonne bouteille de bourbon dans la tronche ! J’en ai porté des tonneaux remplis à raz bord de vins et autres nectars. J’en ai soulevé des sacs de pomme de terre et des caisses de victuailles. J’en ai monté des seaux ! Faut arrêter de se fier aux apparences, je pourrais éclater la face d’un gobelin avec une cruche d’eau en céramique. Et il n’aurait pas eu le temps de comprendre ce qu’il s’était passé, qu’il en serait déjà assommé. Alors, faut arrêter. »


Il soupira et lui répondit à ses dernières affirmations :

« Je crains que si vous rentrez sur le cercle de sable, vous n’enleviez tout l’intérêt de ce combat. Une femme bottant les fesses d’un troll et d’un homme, là où tous les hommes ont échoués et sous la huée de tous les parieurs. De mon humble avis, une intervention extérieure serait mal venue ce soir. Après, rien ne vous empêche de nous accompagner chez le tanneur, le couturier et la taverne si cela ne dérange pas cette jeune femme. Afin de donner votre avis sur la tenue de combat et pourquoi pas la tester et l’échauffer avec quelques passes cette après midi. J’offre le repas à vous aussi. On dira que c’est grâce à la pluie et que j’aime ce temps pourrie. »

Il s’arrêta et reprit une devise connue dans tout Arythea, le sourire au lèvre, appréciant vraiment le temps :

« Comme on dit, les dieux nous arrosent de leur pluie divine. Elle est juste un peu oblique aujourd’hui. Et c’est un merveilleux temps pour gambader dans la boue. Bref, entrons, puis pour le cercle ce soir, je pense qu’il serait plus sage que vous veniez l’encourager et faire part de votre grande expérience au combat pour lui indiquer des astuces pour attaquer et tuer le troll avec un bâton en bois, parceque ca. Ce n’est pas gagné. »


Sur ces mots, il ouvrit la porte de la boutique de tannerie et l’ont pu entendre la clochette caractéristique. Entrant et se retournant pour inviter ses compagnons à entrer afin de continuer la discussion au sec et en choisissant des vêtements corrects pour la bataille. Attendant tout de même que la jeune femme réponde à ce nouveau compagnon avant de les inviter à rentrer.
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil.

Postby Sélène Syghiss » Sun Feb 13, 2011 7:50 pm

Et voilà maintenant elle est couverte de boue presqu’entièrement mais cela la fait rire plus qu’autre chose. L’état pitoyable du tavernier renforce son hilarité. Une giclée de boue la fait jurer et elle pivote prestement sur ses talons. Elle retrouve aussitôt son calme lorsqu’un drôle d’individu leur adresse la parole. Pourquoi ne l’a t’elle pas senti venir ? Etrange et cette créature qu’il monte. Qu’était-ce donc cette bestiole. La langue qui sort quelque peu et le son presque imperceptible, donnent des sueurs froides à Sélène. Ce n’est pas aujourd’hui qu’elle cherchera à en apprendre davantage sur cette bête. Elle détaille l’homme des pieds à la tête se demandant ce qu’il a bien pu dire à sa monture pour qu’elle fasse ainsi demi-tour. Certainement je n’ai plus besoin de toi. Ses bottes lui plaisent bien et elle les regarde un moment, les enregistrant dans sa mémoire. Qui sait peut-être en trouvera-t-elle une paire lors d’un de ses voyages. Elle note la présence des tatouages et grimace, elle n’aime pas les serpents et pour combler le tout, il a une araignée sur l’épaule. Faute de goût selon elle. Par contre il est armé et cela ne lui plait guère. Sélène plisse les yeux, sur la défensive soutenant le regard doré puis se détend un peu au fur et à mesure qu’il parle.

Ses propos l’irritent fortement malgré l’éloquence utilisée. Toutefois, elle laisse le tavernier répondre en premier et sa réaction l’amuse. Mais elle est d’accord avec lui en grande partie. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres lorsqu’il envoie carrément paître le nouveau venu et elle se retient de rire. Le tavernier lui propose cependant de rester avec eux et elle hausse les épaules, indifférente.

- Et vous êtes qui pour me proposer un tel marché ? A croire qu’une femme ne peut rivaliser avec les talents de combat d’un homme peut-être. C’est fort aimable à vous mais je n’ai jamais eu besoin de personne et ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer.

Bon sang qu’elle déteste ce genre de jugements. Sélène s’incline en une révérence moqueuse et tourne les talons. Essuyant vivement ses bottes, elle finit par entrer, fusillant le tavernier du regard pour sa remarque sur son bâton. Elle jette un regard neutre par-dessus son épaule et espère qu’il va se joindre à eux. Après tout, il est des plus intrigants mais son caractère à elle, est loin d’être tendre.

- Si vous voulez rester avec nous, je vous prierai de ne plus tenir ce genre de propos à son égard ni au mien.

Elle entre sans plus rien ajouter et sourit alors que l’odeur caractéristique des peaux travaillées lui parvient aux narines. Elle englobe les lieux d’un seul regard curieux et attentif. Sélène passe les premiers étalages, peu intéressant car de moyenne qualité malgré un bon travail. Sa tête tourne de gauche à droite et ses yeux finissent par s’habituer à la faible luminosité de l’endroit. Le tanneur n’est pas en vue, certainement occupé ou dans un coin sombre. Elle n’accorde aucun regard aux tenues si masculines et file vers le fond de la salle. Passant devant des cuirs presque rutilants, certainement idéal pour servir d’appât. Bien trop voyant. Elle fait une première pause devant des chausses et se penche pour les prendre une par une. Leur souplesse est testée, leur poids jugé et la taille bien évidemment adaptée, Sélène en met deux paires de côté. Se redressant, elle tourne à droite et avance sur quelques mètres pour se stopper à nouveau. Un bel étalage de grèves mais Sélène en cherche avec une légère couche de métal par-dessus. Les lanières devront-être en cuir renforcé et protégé par une fine maille de métal. Elle fouille un moment en marmonnant.
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil.

Postby Dreashk Korezarair » Mon Feb 14, 2011 1:47 pm

ImageDans ce post : Amvain Cas'Isar'Que



C'est étrange, très étrange. Pourquoi les humains ont-ils cette fâcheuse tendance à comprendre les mots de travers ? à considérer qu'il y a toujours un fond péjoratif ? Là où il avait choisi les mots avec finesse il se fait accueillir avec animosité par les deux protagonistes. Comment donc pourrait-on juger une femme comme l'on juge un homme ? Est visiblement la question qui viendrait à l'esprit d'un humain lambda. Considérez cependant qu'il n'en est rien avec cette individu. Mais revenons à nos moutons. Moutons ? N'est-ce pas lui l'actuel mouton ? Oui et non, il suit partiellement mais n'oublie pas les paroles passées.

Des peaux de bêtes. Pourquoi donc tuer tant d'animaux ? Tristesse, c'est également purement humains d'exposer ainsi la marchandise. Les elfes mettent tellement plus de temps à fabriquer un objet, ce qui, sans doute, explique la rareté des marchandises elfiques. Surtout celles des races elfiques méconnues, comme la sienne... Mais quelle importance après tout ?

Soupire amusé. Murmure audible pour les deux humains, murmure spectrale.

[Commun] « C'est étrange de constater à quel point les humains n'entendent jamais que ce qu'ils veulent bien entendre. »

Sa manière à lui de signaler qu'ils lui ont sans cesse ajouter des mots auxquels il n'aurait pas même pensé. Comment aurait-il pu considérer qu'une femme pourrait être moins bonne combattante qu'un homme ? Tout elfe, qu'il soit de sexe féminin ou de sexe masculin est entraîné au combat dès son plus jeune âge. Tous ne deviennent pas des guerriers mais tous savent manier les armes. Peut-être est-ce dû à leur fécondité restreinte ? Peut-être également à leur longévité...
Comment combattre un troll avec un bâton ? Une question intéressante. Les points faible du Troll... Tout dépend, tout dépend.
Il se tourne vers le Tavernier se remémorant les paroles précédentes.

[Commun] « Ne sous estimez pas un bâton, s'il est suffisamment solide, chanté avec finesse et manié avec grâce il peut être tout aussi meurtrier que n'importe quelle arme. Bien sûr il n'est pas impossible d'y placer un enchantement pour le rendre plus efficace mais ce n'est jamais indispensable. Quant à votre Troll, si vous pouviez m'en faire une représentation peut-être pourrais-je vous répondre avec précision. Même si, personnellement, je m'intéresserai plus au combat avec l'humain qu'au combat avec le Troll... »

Il suit l'humaine, observant ses choix, deux paires de chausses semblent attirer l'attention de l'humaine, une fois qu'elle s'est concentré sur un autre article l'elfe analyse à son tour les deux paires de chausses, les deux se valent mais l'une a été fabriquée avec plus de tendresse, plus de finesse. Il écarte de sa main la plus banale des deux paires.
Un spectre s'approche, un spectre passe à proximité de l'humaine, ou plutôt notre ami elfique. Ami ? C'est un bien grand mot. Lui-même n'a pas pour habitude de se protéger les jambes, à vrai dire le seul effet qu'il porte sur ses jambes est un pantalon de cuir, certes finement travaillé mais ça n'en reste pas moins du cuir. Cependant il sait reconnaître une pièce d'armure de qualité. Il n'est pas non plus nécessaire qu'il distingue plus facilement les détails, les articles « cachés », comme cette grève qu'il sort de l'étalage. Le cuir est recouvert par de la maille, une maille si fine qu'elle semble avoir été brodée à la main. Des charnières permettent d'y intégrer une protection pour le mollet. Qui, présentement est fourni avec la partie principale.

« Essayez ceci, humaine. »

Humaine ? N'est-ce pas un peu péjoratif ? N'y aurait-il un nom pour la désigner avec plus de grâce ?

« Amvain... Le nom. Et vous ? »
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil.

Postby Conscience Universelle » Mon Feb 14, 2011 9:58 pm

Le tavernier entra en premier et il faut dire qu’il fut content de voir qu’il n’était pas le seul à avoir ce genre de réaction face aux propos de l’elfe. Pourtant, le regard de la jeune femme fusillant, il se dit qu’il ne dirait plus rien au sujet de son bâton, même si l’elfe qui avait décidé de les accompagner avait continué sur ce sujet. Le Tavernier ayant voulu lui répondre par ces quelques mots : « Rien ne vaut une bonne cruche d’eau en céramique en matière d’armement » Mais il n’en fit rien. Il apprécia aussi de l’entendre le défendre face aux affirmations de l’elfe.

Puis, la conversation s’estompa un moment alors qu’ils rentraient dans l’échoppe du tanneur. La température fut tout de suite bien plus agréable et la chaleur d’un brasero nimbait la pièce agréablement. Le Tavernier laissa l’elfe fermer la porte alors qu’il s’engouffrait en suivant la jeune femme d’assez loin pour l’observer choisir des pièces d’armures. A dire vrai, il n’y connaissait rien en armures et ne pourrait pas grandement l’aider. Lui son truc c’était le choix des tonneaux, des breuvages, de la meilleure manière de préparer un bon repas, de chasser un client inopportun ou d’arrêter une bataille de tabouret pour essayer de sauver le mobilier de la taverne. Il fallait des bras et du courage, ainsi que de l’endurance, car ce n’était pas donné à tout le monde.

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(Les points sont des portes-manteaux, les ovales des miroirs et les rectangles le long des murs, des étalages avec des articles. Le rectangle derrière le comptoir est spécial, car il y a des articles plus cher ou pas encore terminés, des outils accrochés et des matériaux utiles pour bricoler au comptoir, ainsi qu'un petit établit à niveau de torse pour pouvoir bricoler ailleurs que sur le comptoir. Le reste, a vous de l'imaginer, vous êtes totalement libre la dessus.)

L'échoppe était plutôt grande, de forme rectangulaire. Les étalages et étagères étaient exposés contre les murs et permettait un grand espace au milieu pour essayer des pièces d'armures et les chaussures. Il y avait de tout, allant de l'exotique, à l'extravagant, en passant par le basique, le plus sauvage, le plus rudimentaire et voir, des choses bien plus robustes et lourdes ou d'autres indécentes et non faites pour être portée en combat. Il y avait bien sur aussi des choses très élégantes, agréables à regarder, clinquantes ou très féminines. Il y avait au fond, face à la porte une petite salle avec une porte permettant d'essayer les pièces d'armures et une porte au bout du mur gauche donnant sur l'autre échoppe, celle du fil doré. Etant donné que les clients passaient souvent d'une échoppe à l'autre et voulaient toujours allier leurs vêtements aux équipements et pièces d'armures qu'ils allaient porter. Faire de leur tenue une symbiose entre cuir et tissu. A coté de la salle d'essayage, il y avait juste à sa gauche, une autre salle bien plus grande qui servait d'atelier au tanneur, propriétaire des lieux. L'entrée n'y était pas interdite mais la salle était bien moins rangées que les autres. Il ne fallait pas oublier qu'il y avait aussi un comptoir assez large et assez long bati dans l'idée de pouvoir faire payer les clients et aussi pouvoir leur faire essayer les pièces d'armures et les modifier via ce grand espace de travail. Tout était prévu pour permettre aux clients de ressortir satisfait. C'était là, la joie de l'artisanat! On créait pour le plaisir.

Aussi, sourit-il quand elle choisit les paires de chausse car au moins elle ne serait pas habillée comme un sac à pommes de terre. Car le tavernier voulait qu’elle soit habillée d’une tenue séduisante et arrogante pour battre le Troll puis l’humain. Afin de faire monter la température de la pièce où se déroulerait le cercle de sables. Et sa féminité ainsi mise en valeur rendrait le spectacle arrogant, ferait d’elle, la femme qui arriva là où les hommes avaient échoués. Oui, c’était bon, rien que d’y penser. Le tavernier la laissa donc aller, s’adossant au mur pour la laisser admirer les grèves et fut amusé de voir l’elfe conseiller la jeune femme. Car s’il y avait bien quelque chose qu’il détestait faire, c’était les boutiques.

Amvain demandait le nom de la jeune femme, ce que le tavernier ne se rappelait pas d’avoir demandé. A force de servir des verres et de discutait avec des gens, on oubliait les choses les plus simples, comme d’apprendre les noms des gens. Pourtant, des gens comme Shelkn ou Traik, il connaissait bien ces noms, mais c’est aussi parce qu’ils étaient des clients réguliers à sa taverne et que le tavernier n’aimait pas demander le nom d’une personne à la première rencontre, ayant pour valeur que l’ont devait apprendre le nom d’une personne qu’au moment où elle s’intéressait à vous. Quand il la vit marmonner, il se demanda soudain la raison de ces marmonnements, était-ce à cause d’une simple raison qu’elle n’aimait pas non plus faire les magasins, ou était-ce tout simplement parce qu’elle ne trouvait pas ce qu’elle désirait.

Il finit par détourner les yeux du duo quand il entendit les pas du tanneur résonner sur les planches et ne lui faisant pas sourire, il lui adressa un geste nonchalant de salutation avant d’aller à sa rencontre, à coté des deux personnes qui essayaient des pièces d’armures. Le tanneur fut surpris de le voir lui, sachant qu’il ne quittait jamais la taverne d’ordinaire et c’est en lui serrant la main qu’il lui tint ces mots :

« Ho, Bonjour Ceres. Qu’est ce qui t’amène de si bon matin ? Il est toujours étrange de voir un tavernier quitter son comptoir. Tu vas bien ? »

C’était un homme de petite taille, il était bien habillé, des tenues classiques d’un marchand, chemise blanche couverte d’un gilet en cuir, surement d’origine de sa maison mais ayant bien 20 ans, vu son état. Et un pantalon bien taillé couvrant des chaussures à semelles cloutées qui faisait un peu de bruit sur les planches, tel des claquettes en moins fort. Surement aussi venant de son échoppe. Il jeta un œil aux deux clients qui accompagnaient le tavernier Cérès pendant que son ami lui répondait :

« Bonjour, Keldon. En effet, il est bien rare que je quitte ma taverne. Mais pour une fois, j’avais envie de venir. T’as du entendre parler de Gaa’rkan. Il y a même pas une heure, cette femme est entrée dans la taverne en me demandant des informations sur lui. Et pour une fois que je sais des choses sur ces maudits cercles, je lui ai donné des informations et depuis, elle veut le combattre en duel. »

Keldon, sourit en coin et répondit à Cérés d’une voix presque éteinte :

« Je parie que Shelkn est venue te gratter le moue au sujet de ses cercles. Faut dire que beaucoup d’étrangers passe chez toi et il a surement envie de voir son petit commerce relancé. Baah.. dis toi qu’on va t’aider, puisque tu aides cette noble et ravissante dame. Ce serait dommage de l’enterrer si jeune comme on a enterré ses malchanceux concurrents antérieurs. On va faire tout pour qu’elle gagne seule ces combats. »

Cérés acquiesça de la tête lentement et en fermant à moitié les yeux d’un regard compatissant et remerciant le tanneur de bien vouloir aider la jeune femme puis il se tourna vers l’elfe et la femme pour laisser faire Keldon et voir ce que la jeune femme avait fini par choisir :

« Bien le bonjour, voyageurs. Et bienvenue à la fourrure tenace. Puis-je vous conseiller ou vous être utile ? Sachez que si vous ne trouvez pas votre bonheur, je puis vous faire une pièce d’armure ou deux sur mesure. Della, la couturière m’aidera pour ce coup là. »

Cérés acquiesça les paroles de Keldon et lui répondit :

« Oui, avec les doigts d’or de Della en soutien, ce sera prêt pour cet après-midi, ca c’est sur. Le fil doré n’est pas une échoppe à prendre a la légère. Bon, je laisse Keldon s’occuper de vous. Je vais m’asseoir un peu, je suis debout depuis 6h. »

Le tavernier tira un tabouret prévu à l’essayage des sandales et s’assit à côté du petit groupe pour observer leur choix. Laissant Keldon conseiller les deux jeunes gens et être à leur écoute si ils avaient des questions :

« Bon choix pour les chausses, elles vous plaisent complètement ? Tout est modifiable ici, il suffit de demander et je réalise vos souhaits. Une seule chose, j’aurais besoin que vous m’expliquiez un peu votre façon de combattre, pour que je puisse vous aider. Comment vous vous servez de vos appuies, votre manière de vous déplacer, votre façon d’esquiver, de vous défendre, d’encaisser, de donner un coup. Et bien sur, de vous battre. Distance, corps à corps, lutte, distance d’épée. Etc… Enfin, ce que vous désirez d’une armure. »

Sur ces mots, il arrêta de parler et se laissa les deux jeunes gens s’exprimer, attentif à leur moindre demande ou proposition. Il aimait son métier et serait capable d’adapter l’équipement au type de combat que voulait entreprendre la jeune femme.
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Re: 3e jour de Tanmaïn, Mearcil.

Postby Sélène Syghiss » Wed Feb 16, 2011 5:37 pm

Sélène frémit et relève la tête pour constater que leur comparse est à ses côtés. Sa cape se fait lourde et froide alors qu’un air chaud caresse son visage. L’elfe tient une grève dans sa main et la lui soumet, elle enlèvera sa cape plus tard mais toutefois, ôte sa capuche. Elle se penche un peu et l’observe en détail, sans un mot. Lorsqu’elle lève son regard sur lui, ses yeux pétillent, le choix est parfait. Elle hoche la tête pour l’approuver.

- Je me nomme Sélène. Je vois que vous vous y connaissez en protection. Peut-être pourrez-vous me conseiller ?

Elle n’a jamais refusé de l’aide de personnes possédant un savoir certain sauf pour les combats. Sélène met un point d’honneur à se débrouiller seule, son apprentissage ayant laissé des traces. Il y avait que quelques femmes et Sélène fut la seule à persévérer pour finalement devenir Paladin. Mais de ne fut pas de tout repos, les coups bas, les réflexions, elle avait du fournir deux fois plus d’efforts que les autres. Peu lui importe aujourd’hui, elle en est ressortie grandie mais susceptible. Chassant ses pensées d’un geste de la main, elle prend l’autre grève et la glisse sous son bras avant d’entraîner Amvain vers un autre étalage. Elle ne prend pas la peine de regarder des protections pour le reste de ses jambes. Son mouvement doit-être aisé et fluide. Elle se débarrasse enfin de sa cape et soupire doucement, appréciant cette chaleur bienvenue. Ses joues ne tardent pas à rosir et elle laisse son vêtement au sol, dans un coin. Les voici maintenant devant un étalage de protections pour les bras. Sélène n’a pas le temps de chercher qu’une voix se fait entendre. Levant la tête, elle se trouve nez à nez avec l’homme qu’elle déduit être le tanneur et donc le propriétaire des lieux.

- Bonjour.

A ces questions, Sélène se fend d’un large sourire. On sent qu’il aime ce qu’il fait et c’est déjà un très bon point. Jetant un coup d’œil en arrière, elle constate qu’il ne reste plus qu’une seule paire de chausses.

- Celles qui restent sont parfaites, je prendrai ces grèves avec.

Elle lui donne la moitié de la paire, prenant garde de ne pas faire tomber le protège-mollet. Elle relève une mèche du bout des doigts et regarde le dénommé Keldon, amusée. Pense-t-il à respirer de temps en temps ou y a-t-il un quelconque enchantement responsable de son débit ?

- Pour ce qui est du combat, je privilégie le corps à corps et ne tolère comme distance que celle de mon bâton.

Singeant ses paroles, elle recule un peu, tenant son bâton en son milieu. Celui-ci fait un peu moins de deux mètres.

- Autant dire que le combat à distance n’est pas celui que je choisirai ce soir. Enfin nous verrons bien. Pour le combat, j’ai besoin de pouvoir me mouvoir parfaitement donc pas de protection au ventre ni au dos. Il faut que je me relève sans être gênée, que je puisse m’accroupir sans redouter de rester bloquée. Par contre j’encaisse les coups avec mes bras, mes épaules et mes jambes. Je ne suis pas du genre à vouloir soulever ou foncer droit dans le tas. J’observe, j’analyse et je frappe. Beaucoup pensaient que je ne faisais que danser et ils ont vite déchanté. Je rajouterai aussi que je tiens ENORMEMENT à mes attributs féminins, vous comprenez ?

Sur ces mots, elle jette un rapide coup d’œil en direction du tavernier et étouffe un rire. Sélène revient rapidement à ses moutons et fixe de nouveau le tanneur.

- Je ne veux pas trop de métal, bien trop lourd pour les déplacements à moins que vous n’en ayez travaillé par des elfes. Les parties que je prendrai doivent pouvoir s’enlever rapidement. Je n’aurai pas le temps de comprendre comment fonctionnent les attaches. Les seules armes que j’utilise son ce bâton et mon corps donc pas besoin de fourreau ou autre. En bref, il faut que ce soit léger, très solide et souple. Pour les hanches, de préférence quelque chose qui arrive sous le nombril.

Elle pivote sur ses talons et regarde Amvain.

- Dites-moi si j’oublie quelque chose.
La sagesse naît de l'ignorance et de son acceptation.
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