Un mythe raconte qu'elle est venue traversant l'espace, le néant et le temps. Qu'elle vit une jeune étoile où gravitaient des planètes en formation. De cet univers malléable, elle prit l'une d'entre elle, celle qui lui était en préférence et se mit à créer les éléments, la terre, la vie et l'énergie. Ainsi naissaient les terres d'Arythea à l'aide d'une entité extérieure venue l'aider dans cette œuvre artistique. On ne sait pas vraiment de qui il s'agissait. Mais une chose est sûre, à l'aube où ce monde était sur le point de naître, de nombreux dieux sont venus l'achever. Certains issus du monde lui même et d'autres venant d'univers différents, lointains, inaccessibles plus loin que les bordures même de la galaxie. Kalioda'Alminia est la déesse de la création. Elle représente la terre, Dame nature, le renouveau, la guérison, la solution. Elle est tout et n'est rien en même temps. Son souffle est un divin remède et ses caresses sont un baume bienfaiteur. Il est de nature de prier la déesse mère, chaque jour, pour la remercier du don de la vie et de la terre. Elle trône sur le panthéon comme reine des divinités mais laisse libre-arbitre à ses créations et liberté de création, d'idées aux divinités qui vivent sous son toit. C'est elle qui enferma le dieu du Chaos, Krashak Liak et qui fut tellement triste qu'elle en pleura chaudement, coupable d'un déluge qui purifia les terres d'Arythea.
Krashak Liak : Le dieu du Néant, du Chaos, de la Corruption et du désespoir.
Sur toutes les inscriptions d'Arythea, il est représenté comme une sorte de ver terrifiant aux ailes de Dragon. C'est le dieu de la destruction, celui qui n'aime pas le monde de Kalioda'Alminia. Certains disent qu'ils étaient amants autrefois mais la déesse mère vit la corruption, la colère et le désespoir dans son coeur, si bien qu'elle finit par rompre, non sans larmes et tristesse. Elle brisa son propre cœur et lui brisa son monde. Jaloux de son œuvre, il y installa toute sa rage, toute sa colère et du néant fit naître une armée de mélancolie, de tristesse, de cruauté et de maléfices. Kalioda'Alminia vit toute cette rage et se mit à pleurer, pleurer pour un amour qu'elle avait perdu, lui qui paraissait si bon avant. Et avec l'aide des autres dieux, elle le scella, n'ayant ni la force, ni le cœur à le détruire. Ainsi le néant persiste toujours quelque part dans les entrailles d'Arythea. On dit que les Daedras qui hantent les ruines sont la nouvelle armée du plan qu'il met en place pour reconquérir ce monde et le détruire à nouveau.
Wyrao : Le dieu du vent.
On dit qu'il est aussi fugace et volubile que la brise, aussi présent que l'absence, aussi doux qu'une brise caressant une joue. On dit que parfois il est en colère, on dit qu'il est capable des pires tempêtes, ouragans et tornades. Les marins et les marchands du vent prient toujours Wyrao avant de partir en voyage. Ceux qui ne le font pas, n'arrivent pas toujours à bon port. Certains sages préconisent de laisser brûler de l'encens sur la proue du navire qu'il soit flottant ou volant, pendant toute la durée du voyage et qu'il faut craindre ce qu'il se passera si jamais l'encens ne brûle plus. Bien trop souvent pris à la légère, il reste aussi imprévisible que le vent.
Oleron : Le dieu de la perfidie, de la tromperie, du mensonge.
D'après des textes anciens, Oleron était un messager des dieux qui aurait donné sa vue à Kalioda'Alminia en échange d'une place sur le Panthéon. Mais bien vite, elle comprit la tromperie, car Oleron tenta de l'assassiner, elle, la déesse mère en la pétrifiant d'un simple regard. Mais il en fallait plus pour atteindre une telle divinité. Et Kalioda'Alminia le punit, faisant pousser des cornes nées des nerfs optiques d'Oleron qui percèrent ses yeux vides et finirent tel les bois d'un cerf mâle adulte. Depuis, l'on dit que parfois, il vaut mieux fermer les yeux pour mieux voir les facéties d'Oléron qui pour se venger de cette souffrance, aide parfois les êtres vivants à tromper leurs voisins, leur mentir. Il arrive même que certains prient le dieu de la tromperie pour gagner aux cartes, bien imprudents sont-ils!
Imne'Omne : Le dieu de la justice, de l'équilibre, du prix.
Tout monde possède un équilibre et ce dernier est représenté par le bras droit de Kalioda'Alminia : Imne'Omne. Il est dit qu'au temps où il fallut entraver le dieu du malin, il s'y opposa, jugeant que ca mettait en péril l'équilibre du monde. Alors, la déesse mère lui assigna la lourde tâche de veiller à garder cet équilibre intact. De faire régner la justice et de faire payer toutes choses sacrifiées, prises, données ou perdues. Il est souvent représenté avec une main levée, la main droite, symbole de la justice et il apparait dans le bushido des Samouraïs. Il est la loi de l'équivalence de l'alchimie.
Dans le ciel nocturne d’Altalia, trois lunes évoluent. Une verte, une bleue et une rouge. Chacune représentant une divinité.
La lune verte, Faelunea : La dame de la vie. Aussi verte que ce monde.
Pour créer la vie, la déesse mère fit appel à Faelunea afin qu'elle lui prête conseil. Et celle-ci lui conseilla de crée deux genres, le masculin et le féminin. Et comme le dieu de l’équilibre était plutôt enthousiaste, elle accéda à sa requête. Lui offrant, deux messagers, l’un à l’aspect masculin vivant la nuit et l’autre à l’aspect féminin, rayonnant la journée. Ainsi, contrairement à ce que l’ont pourrait croire, le jour (Solae) représente la femme et la nuit (Noctur) représente l’homme.
La lune bleue, Pulipia : La déesse de la virginité, de la pureté et de l’innocence.
C’est l’être qui a l’apparence la plus « jeune » sur le panthéon des dieux. Sa chevelure vivement bleutée se reflète dans la nuit sombre. Pulipia, est la protégée de la déesse mère, celle qui veille aux naissances et bénit les accouchements. Elle a la lourde tâche de veiller à ce que la vie suive toujours son cours. Il est de tradition de boire l’eau d’un lac dans lequel se reflète le visage de la lune bleue lors d’une grossesse difficile. Le dieu du néant, bien que foncièrement mauvais, lui offrit deux êtres pour accomplir sa tâche. Deux loups, l’un flamboyant telle une flamme et l’autre étincelant telle une pierre de lune. Le premier guide les vivants et le second guide les morts, seul phare quand toutes les lumières sont éteintes. Quand à sa mère, elle lui offrit un troisième loup, aussi sombre que la nuit mais dont le front étincelle telle une pierre de lune. Il est censé guider les âmes errantes et représente la réincarnation. Ainsi, elle leur donna trois noms, Vae, Lua et Rea. La lumière, l’espoir et l’ombre.
La lune rouge, Bloonmia : La lune de sang, déesse de la constance, de l’humeur.
Tout est dit, Bloonmia représente le sang, l’humeur et la souffrance. C’est la plus « lunatique » des trois lunes. Si bien qu’elle offrit un cadeau à la vie créée par la déesse mère : Le sang. Sans le sang, ces êtres n’auraient jamais était capables d’avoir des humeurs, si bien que quand il boue arrive la colère et quand il chante survient la joie. Elle est tellement imprévisible, que Wyrao, le dieu du vent tomba amoureux d’elle et de cette union naquit un enfant. Sania, dieu-déesse androgyne représentant le sacrifice, le vol de vie, l’attirance inhabituelle, le sang-mélé. Il/elle est coupable de l’existence même des semi-elfes, semi-hommes et semi-orcs. Elle les créa suivant ses humeurs et leur communiqua l’humeur qu’elle possédait à ce moment clé, car aussi lunatique que sa mère et aussi imprévisible que son père. Elle représente le lien entre le corps et l’âme. Ses parents lui offrirent une poupée double qui devint son messager à l’aide de Faelunea, la déesse qui leur donna vie. Ils représentent tout le coté Lunatique de l’humeur, la joie et la tristesse, le jour et la nuit, l’occupation et l’ennuie. Elle leur donna un nom représentant ce qu’ils sont : Io et Oï, l’éternel miroir. Il est coutume aux clans d’assassins, tel les drows de vénérer Bloonmia ou sa fille Sania, fille de la lune de sang.
Morthua : La déesse de la mort, de l’attente, de l’éternité et de la patience.
Cela doit paraitre étonnant que la déesse coupable de la mort, celle qui coupe le fil de la vie soit aussi celle qui entretient la vie éternelle. Et pourtant, ça ne l’est pas, car l’on dit souvent qu’elle vient chercher les elfes et autres êtres éternels le jour où ils perdent le goût à la vie. Sans elle, ils erreraient indéfiniment dans le monde sans jamais se réincarner. Elle existe pour les attirer et collecter ce que lui apportent les messagers des trois lunes. On dit qu’elle assista à la création du monde et de la vie, qu’elle est la sœur de la déesse mère et qu’elle resta assise patiemment jusqu'à la fin, attendant que vienne son rôle à jouer. Elle aida d’ailleurs sa sœur à emprisonner le dieu du malin et la prit dans ses bras pour la réconforter et c’est grâce à elle, que les larmes cessèrent de couler et que le déluge prit fin.
Ambrosia : la déesse de l’amour.
Cette déesse regarda le monde achevé par la déesse mère et lui posa une question. « Penses-tu que ces êtres vont s’adonner à l’amour comme des bêtes ? Sans jamais éprouver rien l’un pour l’autre. N’aurais-tu pas oublier quelque chose ? » Et face à cette question, elle lui laissa la chance de terminer ce qu’elle avait commencé et Ambrosia créa l’Amour, l’amitié, les sentiments entre les êtres, la beauté du couple et l’union, ce lien indestructible entre deux êtres. Mais le dieu du malin l’influença dans sa création et sans s’en rendre compte, elle créa aussi la haine, la méchanceté, la peur et le doute. Les dieux étant conservateurs, ils décidèrent que l’équilibre était enfin atteint. Et on dit que pour pardonner sa maladresse, la déesse Ambrosia offrit son cœur à ce monde, tel un sacrifice et donna ainsi la douceur, la chaleur et le plaisir aux vivants.
Lust : la déesse de la luxure.
On dit que Lust piégea Imne’Omne par son charme et lui fit l’amour sous toutes les formes pendant des années, des siècles. Elle lui apporta sa perversité, son regard enflammé et lui apporta l’équilibre, le contrôle. Lust en sortie plus affriolante mais aussi capable de contrôler ses pulsions. Mais, il est dit qu’un jour pendant l’absence d’Imne’Omne, elle perdit le contrôle à nouveau et céda à ses pulsions, prenant Ambrosia, la déesse de l’amour dans sa couche et de cette union, du nectar de Lust naquit un ingrédient : L’aphodisiaque. Elle représente donc la luxure, la perversité, le fruit défendu. On dit que pour pouvoir s’unir entre deux races différentes et pouvoir donner la vie, il faut l’inviter dans sa couche. On dit que l’aphrodisiaque est un puissant ingrédient capable d’endormir le dieu de l’équilibre et de sombrer dans la luxure.
Aphrodia et Aphdar: la déesse et le dieu de la beauté, le couple de l’inceste.
Ils sont frères et sœurs et si beaux que l’on dit qu’ils finirent par s’adonner l’un à l’autre. Et personne ne les en empêcha car tout le monde pensait que c’était naturel. Ils s’aimaient tellement qu’ils donnèrent naissance à l’art pendant leur danse charnelle. Et l’on dit qu’ils sont les parents de la musique, de la peinture, du théâtre, de la représentation et de tout les autres formes d’art qui puissent exister. Si bien qu’il est conseillé de prier Aphrodia et Aphdar avant d’entrer en scène, de toucher une toile ou d’animer un instrument.
Réhankorn : Le dieu de la réincarnation, de l’offrande et des animaux. Du cycle de la vie.
On dit qu’il donna les trois quarts de son corps pour créer les animaux afin que les vivants ne s’ennuient pas. Il était contre cette fatalité que la mort et décida à l’aide de Morthua de créer un cycle, celui de la vie. Ainsi naquit la réincarnation et on dit qu’aucune mort n’est fatale puisque l’âme continue de voyager et se réincarne dans un nouveau corps. Mais il se mit en colère, car Morthua n’accepta pas de lui offrir toutes les âmes et dans son impatience, il insuffla l’impulsivité et la bestialité. Il est souvent représenté comme un animal bipède ou un humain dont il manque la moitié du corps.
Oralion et Meyadoly : Roi et reine des océans. Dieu des libertés confondues, de l'exploration, du désintérêt. Déesse de la protection, de la bénédiction, de la guérison.
Oralion n'était pas un dieu à la base, c'était juste une âme perdue dans le néant de l'espace. Qui toucha la déesse mère par sa facilité de naviguer et nager dans ce vide sidéral. Elle voulu le rencontrer et ils discutèrent. Dame nature lui proposa de devenir dieu et de l'épauler dans sa lourde tâche de création. Mais à son grand étonnement, il refusa. Préférant sa liberté de pouvoir nager dans l'univers tout entier. Alors, elle lui proposa de rejoindre les eaux qui reflètent les étoiles et ainsi, jamais personne ne pourrait l'empêcher de retourner vers les étoiles. Il accepta et Oralion devint le dieux des océans, le roi des abîmes. C'était un explorateur avide de découvertes et il alla au plus profond des abîmes d'Arythea. A sa grande surprise, il découvrit une âme perdue au fin fond. Elle pleurait. Intrigué, il voulut savoir la raison de son chagrin : La déesse mère n'avait rien prévu pour les dragons et autres êtres supérieurs. Alors, elle se cachait la, noyée dans son chagrin. Si bien qu'Oralion tomba amoureux et lui offrit le choix de protéger les dragons. Elle accepta et prit la place de reine des Océans aux côtés d'Oralion. Meyadoly , dame protectrice des êtres supérieurs. Il est bon de prier le premier quand on part vers l'inconnu que ce soit sur terre ou sur l'océan. Nombre de ses messagers parcourt les eaux, qu'elles soient douces ou salées. Il est bon de prier la seconde quand on a mal, quand on déprime, quand on est faible moralement ou physiquement. Lors de la dernière défense, si elle est touchée par vos prières, que ce soit par magie ou par présence physique, elle ne vous abandonnera jamais.
