Catacombes de Ran Kel Thu Zork

[Luuna Solunae]

Ça sentait la mort, plus ils avançaient et plus ca sentait la mort. Mais ce à quoi, l’elfe noire ne s’attendait pas c’était que d’autres se rajoutent à l’expédition. Surtout cet elfe qui venait d’entonner une mélodie bardique pour conclure son propre discourt. Qu’est ce qu’un elfe pourrait comprendre à un discourt d’elfe noire ? Comment pourrait-il trouver les notes justes, la mélodie approprier. Pour contenir sa surprise et son sursaut, elle s’arrêta et se retourna pour entamer quelques pas embués de colères vers Rain, cet assassin masqué. Elle avait deux mots à lui dire et surtout lui faire comprendre que la prochaine fois qui la surprend ou la prend par derrière comme un lâche, sa dernière vue serait son épée longue daédrique s’enfonçant profondément dans son abdomen. Elle arriva donc au niveau du barde, se faufilant avec hargne entre les membres de l’expédition, quand soudain, elle s’arrêta, à quelques centimètres de l’elfe. Son instinct d’elfe noire, lui disait que quelque chose clochait, même si elle ne savait pas quoi. Ça sentait la mort récente. Pas la même mort malsaine que ce lieu, une mort encore chaude dont le sang imprégnait cette zone. Elle observa autour d’elle, sans montrer son dos a l’elfe, cherchant à comprendre d’où ca venait. Aurait-elle loupé un cadavre récent gisant au sol ? Avait-elle oublié de rester en garde ? Peut être était-ce la, la raison du fait qu’elle s’était laissé surprendre par Rain. Tous ces événements embrouillaient son esprit. Si bien qu’elle abandonna l’idée de saisir Rain par le col pour lui donner une leçon qui pourrait sauver sa vie. Elle se contenta de lui dire :

[commun] « Oublie le papier et crayon, t’aura pas le temps de noter quoi que ce soit. C’est en enfer qu’on se rend. Luuna Solunae, on oubliera le statut, je pense que les ¾ de cette expédition le connaissent. Si seulement un elfe est capable d’en saisir toute la signification.»

Elle avait fini sur le sarcasme pour bien montrer sa haine profonde et ancestrale envers les elfes. Voulant presque en rajouter un peu histoire de bien lui faire comprendre de ne plus la surprendre. Mais elle n’en eu pas le temps, car deux silhouettes apparaissaient déjà venant de l’arrière. Par réflexe[align=justify], l’elfe noire dégaina son épée longue, menaçant la jeune femme qui venait se présenter à elle. Écoutant tout de même ce qu’elle avait à dire avant de rengainer son arme. Une fois, qu’elle eu fini, Luuna prit la parole, essayant de former un sourire sur son visage, ce qui pouvait paraitre très difficile après avoir eu le malheur de connaitre son caractère naturel.

[commun] « Bonjour ou bonsoir. Qu’importe l’heure, il fera toujours noires en cette demeure. Et bien, bienvenue à vous deux. Je ne sais pas ce que vous êtes venu rechercher en prenant le risque de nous rejoindre plutôt que de rester à l’arrière. Mais, je peux vous promettre qu’une chose, la mort vous happera surement. Si cela ne vous effraient pas, alors vous pouvez nous rejoindre. »

Elle prit une pause et examina les deux nouvelles personnes minutieusement. Avant de dire :

[commun] « Vous trois, les derniers arrivés, en tête de colonne avec moi. On va bientôt arriver à nos premiers ennuies. Enfin, je crois, si nous ne nous perdons pas. Il va être temps de montrer ce que vous savez faire. »

Sur ces mots, elle ne prit pas le temps d’attendre une réponse, sachant pertinemment que les trois nouveaux allaient la suivre et qu’ils pourraient continuer cette discussion en route et retourna en tête d’expédition pour marcher dans les méandres de l’obscurité, cherchant des signes sur les murs des couloirs afin de trouver ce qu’elle cherchait. Et elle fini par le trouver. Arrivant à une embouchure laissant place à une immense cavité contenant une immense salle, contrastant avec le couloir exigüe qui demandait presque de se baisser par endroit pour ne pas se taper dans le plafond bas. La salle devait faire 3 mètres de large sur 10 mètres de long. Se présentant comme la tête d’un marteau dont le couloir ou débouchait l’expédition en était le manche. En face du couloir, se tenait une immense porte double, faite de bois et de roche. Gardée par deux êtres étranges plutôt grand étant donné qu’ils dépassaient sans mal les deux mètres clinquantes.

Luuna leva la main pour faire signe à l’expédition de s’arrêter, comme on le faisait dans les compagnies de soldats, de mercenaires ou d’armées régulières. Imposant le silence ou les chuchotements afin de comprendre et d’appréhender le danger. Les deux gardes armées d’une arme étrange et bleutée chacune ne mirent pas longtemps à présenter quatre yeux violets sombres et lumineux à la troupe. Restant pourtant figé. L’obscurité ne permettant pas de distinguer ce que c’était. L’obscurité cachait l’éventuelle présence d’une armure mais vu leur taille, on aurait pu les prendre pour des trolls. Même si l’hypothèse était loin d’être exacte. Surement des gardes d’obsidiennes créent jadis par le Roi-Necromante, avide de pouvoir. Luuna ne bougeait plus, dégainant lentement son épée longue pour ne pas faire de bruit et pour se préparer au combat. C’était la seule issue et l’expédition ne pouvait pas faire demi-tour. Il fallait passer par la… même si l’ont devait risquer sa vie pour passer ces portes.

Elle prononça quelques paroles chuchotaient en elfique à Rain en lui demandant ceci en regardant les deux golems d'obsidienne :

[Elfique] « Frarey, que voient vos yeux d'elfes ? »


(Il s'agit de deux golems qui gardent la porte, ils sont lent et long à la réaction. Mais ils frappent avec une puissance sans pareille. Ils sont des points faibles à vous de les trouver. ^^ Il faut savoir que l'obsidienne rend l'impossibilité d'utiliser la magie sur eux. Il va falloir faire preuve de ruse. (: Bon courage! )

[Morthua]

Doucement, vous entendez une voix avenante et suave. Elle semble murmurer à votre oreille, comme une brise à la fois chaude et capable de vous faire frissonner de toute votre âme, comme si un courant d’air des plus froids envahissait et cisaillait votre peau, vos os et vos poils… Mais si vous vous retournez, vous ne voyez personne… juste l’obscurité et la pénombre des méandres des catacombes. Juste ce silence pesant et désagréable. Tous les éléments qui donnent envie d’être ailleurs qu’ici. Cette voix, elle vous parle, elle vous murmure. Des mots, perdus entre la joie et le charme, l’envie et la colère. Cette voix, s’élève dans le silence des catacombes… serez vous à même d’y survivre ?

[Commun] « Ô… mignonne petite âme fébrile, si faible que sa vie ne tiens qu'à un fil. Où t’es tu perdue ? Où vas-tu ? Oui, avance, continue, ne t’arrête pas. Rejoins-moi. Viens dans mes bras. Abandonne la souffrance, la douleur. Tombe par le joug de ces golems. Pour me rejoindre plus vite. Je t’enlacerais, je t’offrirais le bonheur, la tendresse, la douceur d’une reine. »

Puis, pour finir sur un ton bien plus haut, plus aiguisé mais toujours aussi doux. Finissant par le rire d’une reine des plus mortellement ténébreuses.

[commun] « Oui ! Qui me rejoindra le premier ?! Meurt, tombe, chûte ! Viens à moi ! Et dans l’obscurité enlace-moi ! N’ai pas peur. Viens devant mon trône t’agenouiller ! Viens servir ta reine pour l’éternité… »

Puis, la voix disparait. Le sentiment de froid et de courant d’air dans le dos qui vous glace le sang s’estompe. Pour laisser place au silence. La voix n’est plus. Juste la destinée et la réalité de la situation qui prend les aventuriers. Comment réagirez-vous ? Qui la mort fauchera t’elle le premier ?