Prénom : Aël
Surnom :/
On dit:/
Age : 38 ans
Race : semi-elfe
Classe : Païen Illuminé
Clan :/
Style de vie souhaité : Prêtre des 3 Lunes
Famille :/
Enfants :/
Histoire : Vous voulez entendre l'histoire d'Aël ? Oh très bien, comme vous voudrez. Mais sachez que ce n'est vraiment pas le genre de vie qu'on aimerait vivre quand on est un enfant, et dont on a pas vraiment envie de se souvenir une fois adulte...
Vous l'aurez peut-être remarqué, Aël a un physique assez hors normes. Est-ce un humain très fin et gracieux, ou un elfe bourru comme on en voit peu ? Et bien...aucun des deux, ou alors les deux à la fois, comme vous préférez. En fait, contrairement à toute attente naturelle, figurez-vous que vous êtes face à un semi-elfe. Un humain avec la beauté surnaturelle d'un elfe, un elfe avec la constitution robuste d'un humain. Et vous avez bien entendu le droit de vous demander comment cela a pu arriver : voici l'explication.
Il y a environ 50ans, au grès d'une aventure, un fier guerrier humain du nom de Sandranol Markov, dont la force ni le courage n'étaient encore à démontrer, croisa la route d'une jeune elfe, répondant au doux nom de Saniaelle Elwinlendre, jeune artiste sur le chemin de son village. Au moment où leurs regards se croisèrent, ce fut le coup de foudre, comme si une instance supérieur voulaient les rapprocher. Mais chacun d'eux le savait : une telle union était impossible, et contre nature. C'est donc la mort dans l'âme qu'ils se séparèrent, alors que son père était venue chercher la belle, dont le jeune guerrier put alors apprendre les origines "nobles". La regardant s'en aller, Sandranol se fit alors une promesse : la retrouver, la revoir...et s'enfuir avec elle, par quelque moyen que ce soit. Et alors qu'il s'apprêtait à rebrousser chemin, se dirigeant vers la grande ville qu'il venait de quitter, il entendit s'élever dans les airs la voix de celle vers qui ses pensées se tournaient. Sans même réfléchir, il dégaina son épée, et se mit à courir vers ce qu'il pensait être le grand danger que courrait l'élue de son cœur.
Quand il arriva, il ne lui fallut pas plus d'une seconde pour comprendre ce qui s'était passé : Saniaelle et son père étaient tombés dans une embuscade, et malgré la vaillance des deux gardes qu'ils avaient avec eux, quand on est pris par surprise, on ne peut pas faire grand chose...
Sans même réfléchir à une quelconque stratégie, l'humain se lança en avant, attaquant ses frères de sang pour défendre cette belle inconnue. Même s'ils avaient l'avantage du nombre, lui était porté par son cœur, et son bras était aussi sûr que le tronc d'un arbre, aussi précis que l'aigle attaquant sa proie en piquet...
Après plusieurs minutes et quelques blessures plus ou moins graves, le combat était enfin terminé. Tous ceux qui n'étaient pas à terre s'étaient enfuis en jurant qu'ils auraient leur revanche. Se retournant, Sandranol se trouva face à face avec la jeune elfe dont il venait de sauver la vie, en train de pleurer sur le corps de son père étalé au sol, arme à la main. Il alla la voir, l'aida à se relever, et après avoir tenté de la consoler un peu, lui dit de la suivre, car ils pouvaient revenir à tout moment. Sachant que bientôt d'autres gardes arriveraient pour disposer de son pauvre père, elle accepta de le suivre, sentant son cœur battre à tout rompre. Ainsi commença leur vie de couple, vie dans laquelle le mot clé était la liberté : la liberté d'aller où ils le désiraient sans que personne ne leur barre la route. Malheureusement, il semblait que les humains ne soient pas en général de grands amis des elfes, vu comment ils étaient reçus dans certains villages qu'ils ralliaient...
Au bout de deux ans de cette vie, l'idée de s'installer et de fonder une réelle famille commença à s'installer chez les deux tourtereaux que rien n'avait pu séparer jusqu'ici. Ils décidèrent donc de poser leurs bagages dans un petit village charmant et accueillant, à la lisière de la forêt abritant la ville elfe dans laquelle la douce Saniaelle avait vu le jour, s'installant dans une vieille maison qui était alors à l'abandon. Sandranol décida de la retaper entièrement sous les yeux critiques de son amante, qui lui dictait ses désirs.
Enfin, quand tout fut terminé, et qu'ils étaient bel et bien installés, l'idée d'une vraie famille fit son bonhomme de chemin, comme pour tout couple s'aimant autant que ces deux-là . Mais un problème de taille se posait : ces deux êtres n'étaient pas de la même espèce, et jamais un enfant ne pourrait naître d'une telle union. La belle était au désespoir, et la bête, n'en pouvant plus de la voir ainsi, et souhaitant plus que tout lui rendre son merveilleux sourire, décida de consulter une personne de confiance, un homme à qui le couple aurait confié jusqu'à sa vie. Il s'appelait Aramil, c'était un païen illuminé habitant non loin de là . Les deux hommes eurent une longue discussion autour d'un calumet, et finalement, le prêtre des lunes finit par soulever une idée qui ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd.
Durant les jours suivants, sans s'expliquer, le fier guerrier habituellement si hardi fit en sorte que sa fiancée et lui se reposent le plus possible, et ne s'adonne à aucune activité épuisante. Ce n'est qu'au bout de cinq jours que l'explication vint...
Alors que l'heure d'aller se reposer, la nuit tombée, était venue, Sandranol dit à sa bien aimée qu'il avait une surprise pour elle. Curieuse, elle le suivit avec la naissance d'un sourire éclatant, mais il est sûr qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'elle trouva. Il l'attira à l'extérieur, et lui prit la main pour l'emmener jusque dans sa forêt bien aimée, à un endroit bien précis où attendait sagement Aramil, fumant comme à son habitude. Cette nuit-ci était réellement magnifique, d'un noir doux mes profond, comme les yeux dans lesquels l'amant était en train de se plonger. Selon les dires du prêtre, cette nuit était noir d'ébonite car les Lunes s'étaient absentées, s'adonnant à leur tour aux plaisirs de la chaire avec le soleil, leur unique amant. Une nuit idéale pour qui souhaiterait...bénir son union par la vie.
C'est au cœur d'une couche naturelle que son aimé allongea Saniaelle, et commença à lui faire l'amour, sous le regard bienveillant du prêtre, qui commença son rituel. Et alors que les deux êtres s'unissait dans un désir et un plaisir commun, comme au premier jour, un troisième être les rejoignit...enfin pas vraiment un être, mais plus...une inspiration divine. Lust, la déesse de la luxure, mère de ce désir profond qu'ils ressentaient l'un pour l'autre, s'était jointe à leur couche, et réclamait elle aussi son dû. Enfin la jeune elfe comprit pourquoi son homme désirait tant le repos : selon la légende, quiconque entreprendrait de satisfaire la déesse aurait intérêt à pouvoir tenir jusqu'à l'aube, et plus encore s'il le faut, s'il ne veut pas en subir les conséquences...
Cette union dura toute la nuit, des heures sans pause de partage, d'amour, et de sexe, durant lesquelles chacun des partenaires s'adonnait à l'offrande du plaisir pour l'autre. Et enfin, alors que le Soleil revenait de sa nuit passée avec les trois sœurs de la nuit, se levant avec peine, Lust adressa un sourire au jeune couple qui n'avait pas faibli durant cette "orgie" hors du temps et du monde. Elle les invita à une dernière étreinte amoureuse, juste elle et lui, la déesse restant "sagement" près d'eux, le sourire aux lèvres. Et enfin, alors qu'épuisant ses dernières forces, Sandranol offrait une ultime vague de plaisir à sa douce compagne, Lust s'interposa, recueillant de ses divines lèvres le nectar du jeune homme, pour venir elle même le déposer en Saniaelle, lui offrant le dernier des plaisirs en même temps qu'elle bénissait par ce geste leur union.
De toute cette nuit, pas un seul mot ne fut prononcé, et ce n'est que quand le premier rayon de lumière frappa cette scène idyllique que Lust s'en alla, alors que le guerrier prononçait avec émotion un "Je t'aime" dirigé autant à sa compagne, qu'à la vie qu'elle portait en son sein.
Les mois passaient, et le ventre de la douce Saniaelle s'arrondissait, prouvant qu'un petit être était en train de grandir en elle, de contredire ce que la nature voulait, et de se battre pour prouver son existence. Et enfin, après environ une année, il naquit. Un magnifique garçon, dont la naissance fut bénie par un Aramil débordant de joie. D'apparence robuste comme un homme, il était néanmoins fin et aux traits doux comme un elfe, affichant des oreilles un peu plus longues que son père, mais moins pointues que celles de sa mère. Ils décidèrent de le nommer Aël.
Le jeune garçon n'avait que trois mois lorsque l'impensable arriva. La journée s'annonçait ensoleillée, et une sorte de magie flottait dans l'air : une journée en apparence parfaite. Saniaelle s'était rendue avec son fils au bord de la petite rivière qui courrait dans la forêt. Alors que le petit s'amusait avec sa mère, se baignant dans le plus simple appareil dans ce cours d'eau aux flots vivifiants, le prêtre païen arriva en courant, l'air horrifié. S'inquiétant de ce qui l'avait mis dans un tel état, la jeune femme vint à sa rencontre, se rhabillant vivement. Elle apprit alors que le village était en train de subir l'attaque d'un groupe de brigands, et qu'il était en train d'être mis à feux et à sang. Seul son mari et quelques autres hommes s'étaient levés contre cette attaque, mais ils n'allaient pas pouvoir tenir bien longtemps apparemment. Confiant la garde de son fils au jeune illuminé, lui faisant jurer que rien ne lui arriverait, et déposant un baiser sur le front d'Aël, les larmes coulant sur ses joues, elle décida de partir...mais l'histoire ne dit malheureusement pas si elle décida d'aller au village, ou vers les elfes pour quérir un quelconque secours. Tout ce qu'on sait, c'est que plus un humain ne la vit...pas même Sandranol, alors qu'il poussait son dernier soupir, bénissant une dernière fois son fils, et lui souhaitant une longue vie alors que son sang se rependait au sol entre les maisons en flammes...
Aramil resta longtemps dans la forêt, s'occupant du petit Aël comme s'il s'agissait de son propre fils. Il décida après quelques jours qu'il ne pouvait l'élever seul, et décida de se diriger vers un village hobbit qu'il connaissait pour le fréquenter régulièrement, les aidant dans l'organisation de magnifiques fêtes.
Voilà comment grandit Aël, entre les différentes célébrations de ces amis de petite taille, les cérémonies de son "oncle", les plantes et les animaux. Bien vite, il se prit de passion pour la profession qu'exerçait celui qui l'avait recueilli, et fit son apprentissage à ses côtés.
Jamais son oncle ne voulut expliquer précisément au semi-elfe ce qu'il était advenu de ses parents. Tout ce qu'il sait, c'est que son père était l'un des plus grands guerriers que la terre et porté, et que sa mère était une elfe à la beauté comme nulle autre pareille. Il sait aussi que leur disparition fut tragique, mais qu'ils se sont battus pour le sauver, comme tout parent l'aurait fait pour la vie de son enfant. Et ce qu'il retiendra toujours, c'est qu'à aucun moment les elfes, pourtant prévenus, ne sont intervenus pour sauver les habitants de ce village, malgré la présence de l'une des leurs parmi les victimes...
Jamais il ne comprit tous les tenants et les aboutissants de cette histoire, mais il se fit son avis sur cette histoire, et en son cœur grandit un ressentiment contre la race de sa mère, sans que personne n'y puisse rien.
L'histoire pourrait bien entendu s'arrêter là , mais ce serait un peu trop simple, voir même trop joyeux...
Un jour qu'Aramil et son élève, presque son égal, étaient de sortie à la recherche d'herbes à faire sécher pour le prochain calumet, les deux amis entendirent du bruit. On aurait dit un ours qui hurlait. Se cachant derrière un arbre, le maître dit à l'élève de ne pas bouger, qu'il allait voir de quoi il retournait. Il disparût alors pendant quelques secondes, avant de crier à Aël de venir à son aide. Et en sortant de sa cachette, il comprit : un ours avait la patte prise dans un piège posé par un braconnier en mal de chaire fraîche apparemment. Ils se mirent donc au travail, essayant de libérer l'animal qui ne semblait pas montrer la moindre hostilité envers eux...l'avantage d'être des habitants de cette forêt, et des fils des trois lune peut-être...
Malheureusement, c'est là qu'un drame arriva...et Aël ne put rien faire. En effet, tout ce que celui-ci eut le temps d'entendre, c'est un craquement de branche avant qu'on ne lui assène un puissant coup sur la nuque. Impossible pour lui de savoir combien de temps après ça il se réveilla. Regardant autour de lui, tout ce qu'il vit fut le corps de son oncle sans vie, gisant au sol, vidé de son sang après avoir été égorgé par l'homme qui venait chercher sa prise...
Après cet épisode, Aël décida de faire ses bagages et de dire adieu à ses amis hobbits, décidant que cette forêt n'était pas faite pour lui, et que c'est par le monde qu'il allait porter fièrement la parole des déesses lunaires, transmettant la tradition en jurant à ses amis de célébrer chaque nouvelle lune comme s'il était avec eux...même s'il n'était plus vraiment sûr que les humains méritaient sa présence...
Ainsi commença son long voyage, après avoir été bien malgré lui mis en face de certaines cruautés de la vie...
Bonne chance mon fils. Tu n'imagines pas comme ta mère et moi pouvons t'aimer. Puisses les trois déesses t'accompagner dans chacun de tes pas, et te bénir comme nous avons été bénis par ta naissance...
Description Physique : Aël possède, de part son hybridité, un physique assez à part. Possédant un tain plus mât que la normale, il a un visage fin, et des traits doux, preuve de ses origines elfiques. Il possède aussi des oreilles légèrement allongées, et pointues. Malgré cela, on ne peut clairement pas dire que c'est un elfe : il est grand d'environ 1m80, dépassant ainsi la plupart des elfes d'une tête, et a un physique plus "développé" que ceux-ci. Ainsi, il a une musculature qui, même si elle n'atteint pas celle des grands guerriers, reste admirable face aux fins artistes que sont les elfes.
De sa mère, il a hérité ses magnifiques yeux noirs d'ébonite ainsi que son regard semblant lointain et mélancolique, et son tain assez peu commun chez les hommes. De son père, il a hérité les épaules larges, le menton fier, et les cheveux châtains, qu'il porte longs, les laissant aller au grès du vent.
Le semi-elfe, de par ses habitudes de voyage, et sa profession, ne porte que des habits légers, pratiques pour voyager, souvent faits d'un cuir souple. Il a pour habitude de toujours avoir ses herbes et ses outils sur lui, que ce soit dans des poches à sa ceinture, ou à la main quand le besoin s'en fait ressentir.
Description Psychique : Si Aël a eu une enfance douce et insouciante, à grandir parmi les hobbits accompagné de celui qu'il aimait à appeler mon oncle, il n'en a pas moins développé des valeurs telles que le courage, la volonté, et surtout, la fierté. La fierté d'appartenir à une race dont il ne connait aucun autre représentant, et la fierté d'être la preuve que l'amour existe, et qu'il est capable de miracles.
C'est un bon vivant, et un amoureux de la vie. Joyeux et optimiste de nature, il fera toujours tout pour afficher un sourire sur le visage d'éventuels compagnons. Mais malgré cela, il cache quelques blessures qui ont du mal à se refermer, et qui le poussent parfois à se tourner vers ses déesses, et à se questionner pendant de longues heures sur la réelle raison de sa présence sur ces terres de violence...mais quoi qu'il arrive, il n'arrête pas de croire, et de continuer à avancer, colportant et partageant son espoir et son grand cœur avec qui veut le partager.
Seules deux ombres à ce tableau, car il en fallait : sa méfiance envers les elfes et les hommes. Plusieurs raisons à cela. La première : dans sa jeunesse, jamais aucune de ces deux races ne lui a prouvé qu'ils étaient capable d'autre chose que de violence ou d'indifférence. Et même si depuis qu'il s'est mis en route pour son long périple à travers la vie, il a un peu repris confiance, il n'en reste pas moins méfiant, et ne fera jamais totalement confiance à aucun représentant de ses deux races mères.
Seconde raison : il semblerait que les gens qu'ils croise soient mal à l'aise avec lui, ne sachant vraiment s'ils doivent le prendre pour homme ou elfe. Cela provoque souvent des quiproquos, et il s'est bien des fois retrouvé à devoir se justifier face à des elfes méfiants, ou des hommes mécontents.
Non...décidément, ce sont deux races qu'il ne comprend pas réellement, et qu'il ne préfère pas vraiment comprendre en vérité...
Hors Role Play :
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